Les joueurs de l’équipe première du MC Oran ont, comme par enchantement, repris l’entraînement suite à une décision controversée.
Comme relevé dans l’édition de ce jeudi, le comité de supporters du club d’El-Hamri, par la voix de son président, Rachid Benaouda, a démenti le communiqué parlant d’une grève décidée en protestation des joueurs contre une attitude négative des fans à l’issue de la rencontre de Magra. Sa déclaration confiée à notre journal n’a pas été démentie poussant de nombreux supporters à s’interroger sur la raison d’un tel communiqué à polémiques. D'autant que le volet salarial reste dans l'esprit des joueurs, le plus préoccupant malgré l'engagement du wali d'Oran. Lors de la grève de mardi dernier, aucun joueur n'a fait allusion à une quelconque attitude des supporters.
Communiqué non certifié : qui l'a pondu ? Qui dirige qui ?
De quoi se poser des tas de questions sur ce communiqué. Par qui a-t-il été pondu ? Pourquoi ne comporte-t-il aucun cachet étant rédigé sur un document portant le sigle du club, et pour quelle raison ces excuses adressées au wali d'Oran ?
Pour l'heure, aucune réponse n'a été apportée par quiconque et ce n'est que logique par rapport au fait que le club semble fonctionner avec des fantômes. Certes, sur le papier, les commandes sont léguées à Rafik Cherrak désigné Directeur général, mais ce dernier n'a toujours officiellement pas réagi depuis la démission de Youssef Djebbari. Et ce sont beaucoup qui, depuis, n'arrêtent de se poser la question de savoir qui dirige ce MCO, club dit phare de l'Ouest algérien...
- M. A.
Sans stage, comment meubler une pause de 2 semaines ?
En raison du report de la rencontre du CR Belouizdad, dont la date n'a pas encore été fixée, l'équipe du MC Oran devra chômer pendant une durée de deux semaines. Car le prochain rendez-vous officiel de la bande à Omar Belatoui est prévu le 10 mars prochain contre l'ASO Chlef pour le compte de la dix-neuvième journée. Le coach mouloudéen a émis le vœu de convier ses joueurs à un stage bloqué. Sauf que son vœu a toutes les chances de ne pas se réaliser. Faute de moyens, son équipe risque de se contenter d'entraînements avant de retrouver le chemin de la compétition. A moins que le technicien arrive à dénicher un ou deux sparring-partners pour des besoins d'ordre compétitif. Quoi qu'il en soit, l'horizon paraît sombre pour avoir l'occasion de convier les Mohamed Legraâ et compagnie à un regroupement, aussi minime soit-il.
- M. A.