Selon une source autorisée, l'ancien international des Verts Ryad Boudebouz ne fait plus partie des priorités de la direction pour la saison à venir. Proposé il y a quelques jours de cela aux responsables de la JSK, ces derniers avaient montré un certain intérêt pour lui avant de décider d'écarter sa piste.

En cause, son salaire qui dépasserait 1 million d'euros par mois, cela les a dissuadés à entamer les négociations avec lui. Son rendement a beaucoup baissé depuis qu'il a rejoint le championnat saoudien et cela n'encourage pas les dirigeants de la JSK à négocier avec lui. Ils jugent qu'il est trop cher. Il faut dire que depuis qu'il a opté pour l'équipe d'Al Ohod, il est un peu perdu, ce qui explique son souhait de rebondir avec une autre équipe.

La direction n’a pas discuté avec le joueur, mais avec son agent

Il a un pied gauche magique, mais il a beaucoup perdu de sa qualité cette saison. D'après une source proche de la direction, les dirigeants n'ont eu aucun contact avec le joueur, mais ils ont juste discuté avec son agent qui leur a promis de tout faire pour qu'ils trouvent un accord avec lui. Les choses se sont arrêtées là, ce qui confirme que Boudebouz n'est pas dans les plans de la direction. Le directeur général Hakim Medane et le manager général Karim Doudane veulent 1 ou 2 noms à l'intersaison, mais pour ne pas se tromper dans leur choix ils pèsent le pour et le contre avant d'engager un quelconque joueur. Ils ne veulent recruter que des joueurs qui peuvent apporter un plus à l'équipe. 

Ohod en crise

Depuis quelques jours de cela, on ne parle que du probable transfert de Boudebouz dans le championnat algérien. Il a été annoncé au départ au MCA avant que son nom ne soit évoqué dans l'entourage de la JSK. Même si certains s'étaient montrés surpris par une telle information en se demandant comment un joueur qui touche plus de 1 million d'euros par mois rejoigne le championnat algérien. D'après une source proche du dossier, le club Ohod avec lequel opère Boudebouz est confronté à une grave crise financière. Il y aurait même des joueurs qui n'ont pas touché leurs salaires et c'est ce qui explique qu'au fur et à mesure que la fin du championnat approche, le nom de Boudebouz est évoqué avec insistance dans les clubs gérés par les sociétés nationales. Depuis son départ forcé d'Al Ahli, Boudebouz ne serait pas chaud pour poursuivre son aventure en deuxième division saoudienne. Il est libre de tout engagement et comme son club est confronté à une crise financière, il serait intéressé de tenter une expérience en Algérie à condition qu'il soit bien rémunéré. Au vu de son talent, il est passé à côté d'une grande carrière. Après son départ de Celta Vigo pour Al Ahli, ils étaient nombreux à miser sur son retour en force, mais depuis qu'il a été contraint de jouer pour Ohod, un club de deuxième division, ils sont vraiment rares ceux qui misent sur lui. Cela ne diminue en rien de la valeur de Boudebouz qui avait marqué les esprits des supporters des Verts à une certaine époque. 

Coup d'éclat 

Déterminés à rendre espoir aux fans qui réclament de plus en plus un recrutement de qualité, les responsables des Jaune et Vert de la JSK veulent réussir un grand coup en cette intersaison. D'ailleurs, le président du conseil d'administration, Ould-Ali El-Hadi, a annoncé dès le premier jour de son installation en marge de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires tenu le 23 avril dernier que le PDG de Mobilis Chaouki Boukhazani lui a donné le feu vert pour recruter de grands joueurs y compris des étrangers à l'intersaison. La quête pour l'acquisition de joueurs de qualité continue toujours, mais pas à n'importe quel prix. Boudebouz était parmi les joueurs qui avaient suscité leur intérêt, mais en raison de son salaire et de sa baisse de forme ils ont abandonné sa piste. A 34 ans, le nom de Boudebouz intéresse toujours d'autres clubs algériens, mais les responsables des Lions du Djurdjura préfèrent se mettre à la recherche d'autres joueurs susceptibles d'aider l'équipe à jouer les premiers rôles la saison prochaine. Ils savent que les supporters attendent beaucoup d'eux et ils ne veulent pas les décevoir surtout que Mobilis leur a promis de mettre tous les moyens à leur disposition. Leur mission n'est pas du tout une sinécure vu que la concurrence sur le marché des transferts sera féroce, mais ils ont des arguments à faire valoir. 

1. B.