Tout porte à croire que le onze de l’Entente de Sétif sera dirigé la saison prochaine par un technicien local. Selon une source digne de foi, le manager général, Abdelkrim Bira, et ses proches collaborateurs de la commission de recrutement, se seraient mis d’accord sur le profil du futur driver de l’Aigle noir.
Après avoir étudié plusieurs pistés et tâté le terrain avec plusieurs entraîneurs locaux et étrangers, le choix numéro un s’est fixé sur deux noms et ce pour plusieurs raisons. Primo, le fait que les deux coaches en question connaissent bien la maison sétifienne pour avoir étaient d’abord déjà des joueurs puis entraîneurs. Ils avaient déjà collaboré de plus près avec le manager général Abdelkrim Bira au moment où ce dernier dirigeait l’équipe sétifienne tout comme pour avoir joué et travailler avec les deux membres de la commission de recrutement, en l’occurrence Zorgane et Bourahli. Secundo, les entraineurs en question ont déjà par le passé drivé le onze sétifien et connaissent assez bien l’environnement de l’équipe ainsi que le championnat local. Tertio, ils font l’unanimité chez les socios de l’équipe. Ils estiment unanimement que le salut de leur team ne viendra que via un enfant du club du moment qu’ils justifient cela par le fait que la plupart des titres qui ornent le palmarès de leur équipe ont été remportés par des coaches locaux à titre d’exemple le défunt Arbi dans les années 1980 et Kheireddine Madoui il y a quelques années. Et justement c’est ce dernier ou Redha Bendris qui sont les mieux placés pour être le futur patron de la barre sétifienne.
Madoui le plan B
L’ex-libéro de charme de l’ESS avait fait partie du staff technique dirigé alors par le coach Marocain Rachid Taoussi avant qu’il ne prenne seul la responsabilité après le départ ce dernier et finir la saison. Voulant peut-être donné à son jeune parcours d’entraîneur une autre dimension, il décide alors de partir à El Oued pour diriger l’US Oued Souf, club avec lequel il a réussi l’accession en Ligue-1. Au début de cet exercice, il a drivé le RCK puis l’ES Mostaganem où il a réussi pour la deuxième fois de suite à faire accéder une équipe au palier supérieur et ce, avec brio. Des performances qui plaident en sa faveur, bien qu’il soit concurrencé avec son ancien équipier dans la charnière défensive des Noir et Blanc, à savoir Madoui. Celui-ci n’est pas à présenter du moment qu’il a eu déjà drivé autant de fois l’équipe d’Aïn El Fouara d’abord en tant qu’adjoint puis entraîneur en chef. Un parcours durant lequel il a réussi entre autres à remporter une Ligue des champions d’Afrique, une Supercoupe d’Afrique et une participation à la Coupe du monde des clubs, une première dans les annales du football algérien.
- R.