Apparemment, les évènements s’enchaînent à vitesse grand V au Mouloudia d’Oran depuis l’annonce de Chelle à la tête de l’encadrement technique du Nigéria.
Le coach qui s’est présenté le plus normalement du monde à l’entraînement matinal a avoué à moitié la nouvelle qui a fait le tour de la ville avant-hier. Le coach franco-malien qui a affirmé avoir donné son accord de principe pour entraîner le Nigéria a nié, en revanche, avoir signé son contrat. Le coach a affirmé à ses proches avant le début de la séance d’entraînement qu’il allait discuter autour du sujet avec la direction du club et prendra sa décision par la suite. Selon nos sources, Chelle devrait gérer le match de samedi prochain prévu contre l’USM Sétif dans le cadre des 1/16 de finale de la Coupe d’Algérie avant de se rendre au Nigéria pour entamer son travail avec les Super-Eagles.
Il devrait rembourser trois mensualités au MCO
Le coach a usé de son droit de rejoindre le Nigéria activant cette clause libératoire qui stipule qu’il peut quitter l’équipe en cas d’une sollicitation de la part d’une sélection nationale. Une clause qui empêche la direction du club de le bloquer. Néanmoins, le technicien en question devait informer la direction au préalable deux semaines avant son départ. Faute de quoi, Chelle sera appelé à indemniser le MCO en remboursant trois mois de salaire. L’on se demande toutefois comment se fait- t-il que le coach qui est venu pour un projet à long terme a pu avoir une clause libératoire sur son contrat.
La direction se met déjà à la recherche de son successeur
Ayant digéré la décision de leur coach, la direction du Mouloudia s’est déjà mise à la recherche de son successeur. Convaincus que seul un coach étranger sera l’idéal pour l’équipe première, les dirigeants vont commencer à explorer certaines pistes d’entraîneurs et techniciens notamment celles qu’on va leur proposer dans les prochaines heures. Dès u’on a eu l’information du départ de Chelle, plusieurs agents ont commencé à proposer des entraîneurs à la direction du club. Inutile de préciser qu’il s’agit beaucoup plus d’entraîneurs étrangers, tels qu’Amir Abdou qui est déjà proposé à la JSK mais aussi Hossam El Badry qui a travaillé à Sétif. Même le nom de Moez Bououkaz a été cité dans la bâtisse d’El-Hamri pour gérer cette période très cruciale.
A.L