Après deux rounds de négociations, aucun accord n’a été trouvé entre la direction du club et l’entraîneur Moez Bououkaz. Alors qu’à la JSM Béjaia, tout le monde souhaite le maintien du coach tunisien à la barre technique du club, les choses ne semblent guère évoluer.
Dans nos précédentes éditions, nous avons évoqué la nature des négociations entre la direction du club, représentée par le président du CSA Houassi Belkacem, et l’entraîneur en chef Moez Bououkaz. Ce dernier, qui offre toujours la priorité au club de la capitale des Hammadites, ne semble pas encore satisfait de la nature des discussions. Il faut dire que le doyen des clubs kabyles se trouve devant une situation inédite sur le plan administratif. Pour cette fin de saison, la direction du club sportif amateur, qui a géré l’équipe première durant tout l’exercice, n’est plus en droit d’exercer. C’est essentiellement sur ce point que les choses bloquent, si l’on croit nos sources, qui ajoutent que le coach souhaiterait bien évidemment être fixé le plus vite possible à ce sujet. Lors d’une récente déclaration, Bououkaz avait d’ailleurs insisté sur l’importance de répondre à tous les points abordés lors de ces négociations. Pour le coach de la formation des Vert et Rouge, il est très important de se mettre d’accord dès le départ sur la majorité des points et surtout ceux relatifs à la gestion du club. La situation actuelle est confuse, et cela ne prête aucunement à l’optimisme.
La direction a du mal à le convaincre
Lors de la première réunion entre l’entraîneur Moez Bououkaz et les dirigeants de la JSMB, ce dernier a beaucoup insisté sur certains points. Comme nous l’avons évoqué dans nos précédentes éditions, Bououkaz voulait le maintien de l’ensemble des joueurs de l’équipe. La direction devait donner des garanties quant à cette demande. Pour cela, les dirigeants ont entamé les discussions avec certains éléments importants. Si certains ont donné leur accord de poursuivre la mission avec le club, d’autres se sont montrés hésitants, estimant qu’il fallait se mettre à la table des négociations, sachant qu’ils sont très demandés sur le marché des transferts. Bououkaz souhaiterait d’ailleurs du concret à ce sujet, notamment un accord ferme et définitif de ses joueurs qui ont réalisé un parcours satisfaisant. Pour le coach, il est très important de réussir à trouver un accord avec ces joueurs afin de poursuivre la mission et aussi de tenter de bâtir une équipe qui pourrait rivaliser avec les meilleures la saison prochaine.
Le coach voudrait des garanties pour la saison prochaine
Moez Bououkaz, qui dispose de plusieurs offres, notamment des formations évoluant en Ligue 1, ne veut pas quitter le club de la manière qui pourrait froisser les dirigeants et les fans du club. Toutefois, pour espérer avoir des résultats au cas où il déciderait de rester au club, ce dernier aurait demandé aux dirigeants des garanties quant aux moyens financiers qu’ils comptent mobiliser pour permettre au club de réaliser une saison à la hauteur. Dans la mesure où la situation administrative reste floue, Bououkaz voulait aussi, selon toujours la même source, que le président Houassi avance des garanties quant à cette situation ambiguë que traverse le club et qui risque de lui porter préjudice.
Il prendra quelques jours de repos avant de se décider
Nous avons appris, de sources proches, que l’entraîneur Moez Bououkaz n’a pas encore pris une décision définitive concernant son avenir. Ce dernier, qui se trouve depuis mercredi à Béjaia, avait rencontré les dirigeants du club mercredi et jeudi, sans toutefois parvenir à un accord définitif. Néanmoins, le technicien tunisien a décidé de prendre quelques jours de repos afin de penser sérieusement à sa décision dans les prochains jours. Ainsi, le coach va s’offrir un petit temps de réflexion avant de se fixer peut-être d’une manière définitive à ce propos.
Les actionnaires n’ont toujours pas réagi
Les actionnaires de la SSPA JSMB n’ont toujours pas réagi à la situation d’impasse dans laquelle se trouve le doyen des clubs kabyles. Il est certain que la clé de la solution se trouve chez les propriétaires du club qui doivent prendre leurs responsabilités afin de tenter de relancer la machine. Comparativement à d’autres clubs qui sont en train de se préparer pour la nouvelle saison, à la JSM Béjaia, rien n’a changé, notamment ce conflit opposant les deux entités, à savoir la SSPA et le CSA. Les actionnaires, qui se sont retirés de la gestion des affaires du club, savent que cette situation ne peut perdurer et qu’il faut soit se retirer de manière définitive ou bien reprendre les choses en main pour éviter au club de vivre des années encore plus difficiles à l’avenir.
- E. Z.
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