Après avoir décidé de quitter son poste de président du CA de la SSPA/JSMB, Boualem Tiab a fustigé l’actuel président du CSA, Belkacem Houassi, l’accusant d’avoir provoqué cette crise administrative.
Lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi d’hier, l’ancien boss béjaoui a dénoncé l’attitude de Houassi qui, selon lui, a refusé de prendre les actions. En effet, Tiab a indiqué que ce dernier n’est pas en mesure de convoquer les actionnaires. «Houassi n’a pas tenu ses engagements envers le club. Nous (Ndlr : les actionnaires) lui avons proposé de prendre les actions mais il a finalement refusé. Je pense que nous ne sommes pas responsables de ce qu’il qualifie de blocage. Nous avons tenu nos engagements en payant les arriérés des joueurs, mais Houassi n’a toujours pas payé la facture de restauration des mises au vert qui avoisine les 600 millions de centimes», affirme-t-il avant d’aller plus loin : «Houassi m’a envoyé des gens jusqu’à chez moi pour m’intimider. Je ne peux jamais pardonner des pratiques pareilles». Selon lui, la dissolution de la SSPA/JSMB n’est pas une solution. «La dissolution de la SSPA/JSMB m’arrange beaucoup, car je vais récupérer mon argent. Mais celui qui veut céder ses actions qu’il paie d’abord ses dettes. Mais ce n’est pas une solution étant donné que le club finira par perdre son statut professionnel», explique-t-il.
«Il nous a manqué de respect»
Dans ce contexte, l’ancien président du CA du vieux club de la Soummam a estimé que le fait de ne pas être invité par Houassi pour assister à la dernière finale de la Coupe d’Algérie est un manque de respect de sa part. «Je ne peux pas collaborer avec une personne qui m’a manqué de respect. D’ailleurs, lors de la dernière finale de Coupe d’Algérie, Houassi n’a même pas pensé à nous inviter en tant qu’actionnaires», estime-t-il. Par la suite, Tiab a affiché son intention de collaborer avec une nouvelle direction du CSA. «Je ne veux plus de Houassi, je suis prêt à aider toute personne en mesure de prendre les commandes du club. D’ailleurs, j’ai discuté avec Bezouir qui a une bonne intention d’être au service du club», a-t-il indiqué. En somme, Tiab exige le départ de Houassi pour pouvoir collaborer avec le CSA. «Je pense que le départ de Houassi est la seule condition pour que nous les actionnaires puissions collaborer avec les membres du CSA», insiste-t-il.
«La famille Tiab ne fera plus partie de la JSMB»
Avant de conclure, Boualem Tiab a fait savoir que sa famille ne fera plus partie de la JSMB. «Pour moi, la JSMB c’est fini, la famille Tiab n’en fera plus partie. Il faut voir ce que nous avons subi durant les années que nous avions passé à la tête de ce club. Je pense qu’il est grand temps de me retirer et de m’occuper de mes propres affaires. Je ne suis même pas prêt à être président d’honneur», a-t-il fait savoir. Au terme de son discours, Tiab a rendu hommage à tous les anciens joueurs avec il a travaillé lors des trois dernières décennies. «Je tiens à saluer et rendre hommage à tous les anciens joueurs de la JSMB, entre autres, Amaouche et Izri avec qui je garde toujours de bonnes relations personnelles. Ce sont des gens correctes qui ont beaucoup donné pour le club», conclut-il.
- L.
Le wali rencontre les représentants du CA et du CSA
Comme il fallait s’y attendre le wali de Béjaïa, Ahmed Maâbed, a tenu, hier, une rencontre avec le président du CSA de la JSMB, Belkacem Houassi, ainsi qu’avec le membre du CA, Zoubir Mehelleb. En effet, cette réunion a été une occasion pour étudier des solutions pour la crise administrative qui bloque la SSPA du vieux club de la Soummam depuis la fin de la saison écoulée. On reviendra avec plus de détails sur cette rencontre dans nos prochaines livraisons.
- L.
Tiab s’est réuni avec un membre de la DJS
Après avoir tenu une conférence de presse dans l’après-midi d’hier, l’ancien président de CA de la SSPA/JSMB a rencontré un membre de la direction de jeunesse et des sports de la wilaya de Béjaïa. En fait, le thème de cette rencontre était de trouver un terrain d’entente entre le CA et le CSA pour mettre fin à la situation critique dans laquelle se trouve le vieux club de la Soummam.
- L.