Alors que la reprise des entraînements, prévue avant-hier, n’a finalement pas eu lieu à cause de graves dépassements de certains pseudo-supporters, Bououkaz a fait état de la décision de certains joueurs de ne plus revenir au club. D’ailleurs, la séance d’hier a été annulée en raison de leur absence.
Très mécontent par ce qui s’est passé avant-hier, le premier responsable de la barre technique du vieux club de la Soummam a dénoncé ces pratiques extra-sportives de pseudo-supporters. Selon lui, à cause de cela, certains joueurs songent sérieusement à partir l’hiver prochain.
«Certains joueurs veulent partir »
«Nous avons vécu un véritable enfer à la reprise des entraînements. Moi et mes joueurs avons été agressés par des gens manipulés qui ne veulent que casser notre équipe.Suite à tout cela, des joueurs veulent sérieusement saisir la CRL pour quitter le club à partir du mercato hivernal. D’ailleurs, ces derniers se sont absentés à la séance d’aujourd’hui (ndlr : l’entretien a été réalisé hier). Il faut essayer d’abord de convaincre ces joueurs avant de préparer le prochain match », affirme-t-il.
«Nous étions livrés à nous-mêmes»
Avant d’ajouter. «Ce qu’il nous est arrivé est inadmissible et très grave.
Nous étions livrés à nous-mêmes en l’absence d’agents de sécurité, tandis que les forces de l’ordre sont arrivées en retard, ce qui n’a pas empêché la situation de dégénérer. J’ai parlé avec le président pour déposer une plainte contre ceux qui nous ont agressés afin d’empêcher ces scénarios de se reproduire à l’avenir.»
«Il faut cesser d’accabler les joueurs »
Dans ce contexte, le technicien tunisien a pris la défense de ses poulains, estimant qu’ils sont loin de tout reproche : «Les supporters doivent savoir que le groupe souffre de plusieurs absences pesantes pour des blessures, à savoir Baïteche, Zenasni, Chaouchi, Adrar et Mokhtar. Donc, nous avons donné l’occasion à des jeunes éléments de briller, mais malheureusement, ils ont manqué d’expérience et les résultats n’ont pas suivi. Je pense qu’il faut les encourager à se donner à fond plutôt que de les accabler. Sachez que nous les avons motivés malgré tous les problèmes que nous avons eus lors des derniers déplacements», explique-t-il.
«Voilà ce qui s’est passé avec Bezouir»
Par ailleurs, le driver des Vert et Rouge a évoqué des interférences entre lui et ses joueurs causées par le nouveau manager général du club, Mohand Seghir Bezouir, suite à l'interdiction du coach de le laisser assister à la réunion technique, la veille du match face à l'ASK. «Depuis, plein de petites complications ont vu le jour. Premier exemple : une réunion au 2e jour de la reprise, sous prétexte d'éclairer les joueurs sur la situation du club ; les joueurs en sont sortis divisés. Entre lui et moi, la discussion a viré au vinaigre suite au ton et menaces qu’il a proférées», a-t-il déclaré.
«L’arbitrage nous a aussi pénalisés»
Par ailleurs, Bououkaz a avoué que l’arbitrage a aussi sa part de responsabilité. Selon lui, l’équipe aurait pu revenir au bercail avec un résultat positif lors des deux derniers déplacements sans les erreurs d’arbitrage : «Tout le monde a vu que nous aurons pu ramener des points des deux derniers déplacements sans les erreurs d’arbitrage. Par exemple, le deuxième but de l’USMH a été validé en dépit du fait d’avoir 4 joueurs en position de hors jeu. Idem à Tadjenanet quand les joueurs ont mis la pression sur l’arbitre qui nous a encore pénalisés. Donc, toutes les conditions étaient là pour que l’équipe perde, alors qu’elle ne le méritait pas», a-t-il indiqué.
«Récupérer nos joueurs qui songent à partir»
Pour conclure, le coach jsmbiste reste confiant et optimiste quant à la réussite d’un bon résultat, samedi prochain face à l’OM. «Le plus important actuellement est de récupérer nos joueurs qui songent à partir. Par la suite, nous allons apporter le maximum de correctifs et préparer ce groupe pour faire face au leader. C’est vrai que nous allons être privés de notre public à cause du huis clos, mais nous allons nous y faire. Je demande à nos supporters d’être tout le temps à nos côtés au lieu de nous accabler à chaque faux pas», conclut-il.
- L.