Le calme semble revenir au sein de l’USM Harrach, un club qui vit au rythme de problèmes multidimensionnels.

En plus de la crise financière qui secoue le club banlieusard, la plupart des actionnaires ne veulent pas travailler en collaboration avec le président Mohamed Laïb. Ils estiment que c’est lui qui incarne le mal qui ronge le club. La grève des joueurs, l’éclipse de l’entraîneur Slimani durant trois jours, une crise de résultats, tout cela fait que l’USMH se morfond dans le bas du classement et se trouve menacée par la relégation. Devant cette situation, l’actionnaire de la SSPA/USM Harrach Mohamed-Ameziane Lefki a lancé un appel la semaine dernière, invitant ses paires à se serrer les coudes et mettre de côté leurs différends pour sauver le club. Un appel qui n’a pas été largement suivi des autres actionnaires, lesquels, même s’ils ne sont pas contre dans la forme, le sont dans le fond. Lefki a tenu à préciser que son initiative n’a aucun intérêt personnel et qu’il veut simplement aider le club à passer cette période très délicate et sauver l’USMH de la relégation.

«Je demande aux dirigeants de mettre de côté leurs divergences»

L’ancien président de l’USM Harrach affirme qu’il veut seulement réunir tous les actionnaires du club pour un seul objectif, sauver l’équipe de la relégation. Il a lancé un appel aux actionnaires en leur demandant de verser 100 millions de centimes par action afin de renflouer les caisses et gérer le reste de la saison. Mais selon les actionnaires, le départ de Laïb constitue l’urgence et le salut du club. «Je demande seulement aux actionnaires de faire abstraction de leurs divergences et d’aider le club. Maintenant, même s’ils n’ont pas l’argent pour soutenir le club, leur présence physique est très importante pour l’équipe. Nous avons besoin des efforts de tout le monde car la situation est dangereuse», nous a fait savoir le membre actionnaire de la SSPA/USMH. Pour le moment, les choses traînent quelque peu même si Lefki fait de son mieux pour convaincre les autres de s’associer à sa démarche.

«Je ne suis pas le porte-parole de Laïb»

Mohamed-Ameziane Lefki a poursuivi son intervention en affirmant que son seul intérêt consiste à réunir tout le monde pour un seul même objectif. «La situation est très compliquée à l’USMH. C’est malheureux de se retrouver là. Nous devons impérativement tenter le maximum pour assurer la survie d’un club, qui reste l’un des plus prestigieux dans le monde footballistique algérien. «Je ne suis pas le porte-parole de Laïb, je fais appel aux amoureux de l’USMH pour venir tenter quelque chose et sauvegarder cette équipe. Nous devons mettre de côté tous nos différends dans l’intérêt suprême de l’USMH. Nous devons le faire car nous avons tous une dette envers ce club. L’USMH a besoin de tous ses enfants. Nous devons nous unir pour réussir à sauver ce qu’il y a lieu de sauver. La présence des dirigeants est très importante, ne serait-ce que sur le plan mental pour les joueurs», a souligné Lefki.

«Nous visons 15 points»

Concernant l’équipe, les joueurs ont repris les entraînements après deux jours de grève. La situation que traverse le club a fait que les camarades d’Abdat ont décidé de mettre fin à leur mouvement de grève. Lefki assure que l’équipe est capable de réussir son maintien, sous certaines conditions. «Nous visons 15 points sur les 24 mis en jeu. Nous avons quatre matches à jouer à domicile qu’il faudra impérativement gagner et aller chercher 3 autres points à l’extérieur. Avec les 22 que nous avons déjà, l’équipe aurait récolté 37. Je pense qu’avec 37 points, nous serons à l’abri de la relégation.»

1. A.

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