MOB : Les responsables tardent à tenir leurs engagements

: Ligue 2; 25 mars 2020

L’arrêt du championnat étant sur le point de boucler deux semaines, les joueurs du MO Béjaia se trouvent dans une situation délicate sur le plan financier.

Les camarades du capitaine Bouledieb Billel attendent toujours un signe de leurs dirigeants par rapport à leur argent, notamment. Les dirigeants de la formation kabyle ont, à la fin de la rencontre face à la JSMB, rassuré les joueurs quant à répondre favorablement à leur demande. Toutefois, deux semaines plus tard, rien n’a été fait et les joueurs du MOB, attendent toujours de percevoir une partie de leur argent. Une rentrée d’argent qui leur permettra de faire face à la situation actuelle dans laquelle se trouve le pays, la majorité des gens étant confinés chez eux.

Une masse salariale pourtant modérée

Au lendemain de la victoire du MO Béjaia, lors du derby, nous avons évoqué dans notre édition l’initiative prise par les joueurs. Ces derniers ont demandé à rencontrer les dirigeants afin de soulever le problème financier. Il faut dire que les joueurs du MOB n’ont eu droit qu’à deux mois de salaire, pour la plupart. Une situation loin de faire l’unanimité, surtout que les joueurs, pour leur grande majorité notamment les jeunes du club, n’ont pas de gros salaires. Sans argent, certains risquent de perdre carrément l’envie de fournir les efforts nécessaires pour se maintenir en forme, surtout que nous sommes en train d’entamer la troisième semaine sans entraînement collectif.

Les subventions tardent à être versées

Les autorités locales de la ville de Béjaia, notamment l’Assemblée populaire communale ainsi que celle de la wilaya de Béjaia, ont voté récemment l’attribution d’une subvention financière pour aider le MO Béjaia à l’approche de la fin de saison. Cette aide entre dans le cadre du budget primitif de l’année 2020. Le MO Béjaia, qui attend toujours l’argent de la subvention du BS 2019, va devoir aussi attendre celle de l’année 2020 et cela en raison de la situation du pays, avec bien évidemment la mobilisation de toutes les structures en place, pour permettre aux services sanitaires de faire face à cette pandémie. On peut dire, ainsi, qu’il va falloir prendre son mal en patience à ce propos.