MOB : Les Crabes ruminent leur colère

La formation des Vert et Noir ne voit toujours pas le bout du tunnel après la tenue de deux assemblées générales des actionnaires. Alors que les présents devaient sortir avec une solution pour permettre au club de retrouver sa sérénité et envisager un avenir plus radieux, les conflits et les clans ont finalement eu raison de la bonne volonté de certains actionnaires.

Pour les Crabes, il n’est plus possible que leur club continue d’évoluer dans des conditions pareilles. Il est temps pour que les actionnaires prennent leurs responsabilités et trouvent une solution à long terme pour le MO Béjaia. La prochaine assemblée générale des actionnaires, qui doit se tenir le 16 juillet prochain, est déjà déterminante pour l’avenir du club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa. Le club a besoin d’un président, une personne qui viendra pour redorer le blason du club. Ainsi et après que Zahir Attia a exprimé son envie de venir prendre la présidence du club, on constate que plusieurs actionnaires se sont prononcés en faveur de la mise en place d’un directoire. Chez les Crabes, le problème principal au sein du Mouloudia de Béjaïa est d’ordre financier. Comment un directoire pourrait-il gérer les affaires du club quand on sait que ce dernier est endetté à hauteur de 27 milliards de centimes, selon les dernières estimations ? Il est plus facile de faire appel aux industriels de la région, ou bien d’essayer de convaincre les anciens actionnaires, qui ont claqué la porte, de revenir à de meilleurs sentiments pour apporter leur contribution au club.

 

Ils refusent que leur club soit pris en otage

Il est clair qu’avec les différentes déclarations des actionnaires, depuis plusieurs semaines, on s’aperçoit que le Mouloudia de Béjaia vit une véritable crise de confiance. Les actionnaires n’arrivent plus à se mettre d’accord et des clans se sont formés. Cela bloque toute initiative qui viendrait à permettre au club de repartir sur de bonnes bases. Il est évident que pour les supporters rester à contempler le spectacle qu’offrent les actionnaires n’est pas en faveur du MOB qui a besoin de préparer convenablement les prochaines semaines qui sont très importantes pour son avenir.

 

L’avenir du club menacé

En l’absence d’un consensus et d’hommes qui seraient capables de venir mettre de l’argent sur la table, le Mouloudia de Béjaïa ne pourra pas faire face aux futures dépenses qui attendent le club. Les supporters ont déjà appelé à plusieurs reprises les autorités de la wilaya de Béjaïa à intervenir en faveur du club et cela en sollicitant l’octroi d’une entreprise étatique. La dernière sortie médiatique de Bennai Arab, qui est le président du Club sportif amateur, est venue dans ce sens. Ce dernier a lui aussi exprimé son point de vue sur les difficultés financières que rencontre le MOB. Pour lui, il est important de préparer le terrain pour faire appel à une société de l’Etat afin que cette dernière vienne prendre des parts au sein de la SSPA. Avec les actionnaires présents actuellement au sein de la société, il sera difficile d’envisager un avenir meilleur.

  1. D.

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Rachid Dali souffre dans l’indifférence

L’ancien attaquant international, Rachid Dali, qui a porté les couleurs de la JSM Béjaïa avant de faire les beaux jours de la JS Kabylie souffre en silence depuis plusieurs mois. En effet, nous avons appris que l’ancien joueur de la JSMB serait hospitalisé en France depuis plusieurs mois. L’état de santé de Rachid Dali, qui est âgé de 72 ans, serait délicat dans la mesure où ce dernier était terriblement souffrant. Des personnalités du sport de Béjaïa et notamment l’ex-président de la Ligue de volley-ball de la wilaya de Béjaïa et ancien dirigeant de la JSMB, Djamel Bouchetta, veut attirer l’attention des pouvoirs publics, mais aussi des amoureux de la balle ronde de la wilaya de Béjaïa sur l’état de souffrance de l’ancien international. Rachid mérite qu’on l’aide à dépasser la situation dans laquelle il se trouve, surtout que, d’après Bouchetta, il séjournerait dans un hôpital psychiatrique de la région parisienne sans aide et sans ressources. Pour rappel, Rachid Dali a porté 29 fois les couleurs de la sélection nationale de football. Les instances et notamment la FAF doivent aussi venir en aide à ce grand joueur qui a beaucoup donné au football.

  1. D.

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Bouchetta (ancien dirigeant de la JSMB) :

«Il faut faire quelque chose pour ce grand joueur» 

Bouchetta Djamel, un ancien dirigeant de la JSMB et qui est aussi très actif dans le mouvement associatif et sportif, tire la sonnette d’alarme au sujet de la situation dans laquelle se trouve Rachid Dali : «Je vous informe que Rachid Dali est abandonné en France, il est malade depuis plusieurs mois, et cela tout le monde le sait. Je peux vous dire qu’il se trouve dans un asile psychiatrique. C’est malheureux qu’une star du football, qui a beaucoup donné pour le football national, dont il a défendu les couleurs à plusieurs reprises, se retrouve dans une situation d’abandon. Il faut faire quelque chose pour venir en aide à cette star du football au niveau africain. Nous devons réagir avant qu’il ne soit trop tard. Il a besoin de nous, nous sommes attentifs à sa situation et nous allons dans quelques jours faire quelque choses pour lui venir en aide.» 

  1. D.

 

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