Le Mouloudia de Béjaïa n’a toujours pas réussi à trouver un président pour gérer la suite des évènements, surtout par rapport à la reprise de la compétition. Les joueurs se montrent très inquiets quant à la situation dans laquelle se trouve leur équipe. Djamel Rabti affirme  qu’il suit de très près l’évolution de la situation au sein de son club en espérant qu’une issue favorable soit trouvée dans les plus brefs délais.

Après plusieurs mois sans compétition officielle, on suppose que vous avez hâte de reprendre le chemin des terrains…

C’est clair que nous sommes impatients de retrouver les terrains. Les entrainements et les rencontres officielles nous manquent vraiment. Nous avons vécu plusieurs semaines face à une situation d’incertitude. On ne savait vraiment pas de quoi l’avenir sera fait pour nous dans la mesure où aucune décision n’a été prise concernant la reprise ou non de la compétition.

Sur le plan athlétique, comment avez-vous fait avec ces plusieurs semaines de confinement ?

Comme vous le savez, nous avons eu droit à un programme d’entrainements spécifique avec des exercices en solitaire. Il fallait à tout prix tenter de garder le rythme en effectuant au moins deux heures d’entrainement. Je pense que c’est une nécessité, surtout qu’au départ on ne savait pas combien de temps allait durer le confinement et la fermeture des infrastructures sportives. Je dirais, par ailleurs, qu’il n’est pas du tout facile de travailler dans des conditions pareilles. Il faut trouver la motivation nécessaire pour travailler en solitaire.

Face à cette épidémie, les spécialistes estiment qu’il n’est pas encore temps de retrouver le chemin de la compétition officielle, quelle est votre position ?

On essaye de s’informer en suivant bien évidemment les nouvelles. Personnellement, je pense qu’il est temps de prendre une décision au sujet de l’avenir du championnat et cela afin de nous permettre de nous projeter vers l’avenir. Je ne dirais pas non plus qu’il faudrait annoncer un retour au travail alors que les conditions ne le permettent pas. On espère seulement avoir une date afin de se fixer des objectifs.

Votre club vit actuellement une période de doute, en l’absence d’un président désigné, comment vivez-vous cette situation et êtes-vous au courant de ce qui se passe ?

Oui, je suis un peu l’actualité du club, surtout par rapport aux problèmes qui existent au niveau de la direction. Je ne peux pas trop m’avancer là-dessus, mais je souhaite vraiment que le MO Béjaïa puisse sortir de cette crise. Il est vrai que depuis le début de la saison, le club fait face à une certaine instabilité à tous les niveaux, avec notamment des problèmes financiers importants. On aurait aimé bien sûr qu’il puisse y avoir une solution à tout cela pour permettre aux joueurs, en cas de reprise, de trouver tous les moyens nécessaires en place pour espérer réaliser une fin de saison qui serait à la hauteur des ambitions du club et de ses supporters.

Sur le plan personnel et avec le parcours que le club a réalisé, avez-vous pensé à votre avenir ?

Face à la situation d’incertitude qui règne autour de l’avenir du championnat, mais aussi par rapport aux difficultés que rencontre le MOB actuellement, je vais être franc avec vous, je n’ai pas encore pensé à mon avenir. J’attends de voir de quoi l’avenir sera fait avant de statuer au sujet de mon avenir. Pour le moment, je suis concentré sur le fait qu’il va falloir tout mettre en œuvre afin de garder le rythme et une bonne forme physique afin d’aborder le retour au travail dans de bonnes conditions.

F. D