L’actualité de la formation des Vert et Rouge tourne autour de la situation de l’actuelle direction. Le président Bouledjloud, qui a repris le club la saison prochaine, devait mettre en place une stratégie qui consisterait à sortir la formation chère aux Bougiotes de sa léthargie, mais aussi mettre les bases pour que le club retrouve son essor et reprenne sa place parmi l’élite du football national.

Une année après, la JSMB vit des moments compliqués avec notamment des problèmes qui ne font qu’accentuer le sentiment de frustration chez les supporters. La venue d’un homme du club, qui a les moyens financiers pour répondre présent à chaque fois que la nécessité l’exige, pouvait être un gage de réussite. La déception est désormais grande dans les rangs des amoureux du plus vieux club kabyle. D’ailleurs, la rue gronde et les supporters de la JSMB ne semblent pas vouloir rester les bras croisés. Après plusieurs appels à des rassemblements, ces derniers exigent désormais le départ pur et simple de l’actuelle direction, estimant qu’elle a échoué dans sa mission première qui est celle de bâtir une équipe d’avenir. Le travail accompli par Bouledjloud et ses collaborateurs est loin d’être à la hauteur des ambitions des amoureux de la JSMB. Depuis l’entame de la saison, le club n’a connu que des déboires. Le stage effectué en Tunisie était un fiasco total dans la mesure où les joueurs, après quelques jours seulement, ont enclenché un mouvement de grève. La préparation a été fortement perturbée par des mouvements de grève qui se sont étalés sur la saison. Bouledjloud se devait ainsi de prendre les devants et imposer sa vision des choses, mais ce dernier n’avait pas réussi à avoir la mainmise sur un groupe qui agissait certainement pour d’autres intérêts. Les joueurs, à travers leur comportement durant la saison, n’étaient clairement pas impliqués dans le projet du club. Afin d’essayer de reprendre les choses en main, l’arrivée du manager général Bezouir Seghir avait pour but de remettre de l’ordre dans la maison. La tâche était bien trop compliquée pour lui puisque les joueurs n’en faisaient qu’à leur tête en fin de compte. Le refus de ces derniers de prendre part au match de Tlemcen était une preuve qu’ils n’avaient aucunement l’intention de vivre en harmonie avec les dirigeants. En augmentant à chaque fois le seuil de leurs revendications, les camarades de Niati n’ont fait que pousser les supporters de la JSM Béjaia au désespoir. Après le classement de l’équipe qui se battait pour le maintien et les moyens financiers mobilisés, on peut dire que la JSMB l’a échappé belle. Le club aurait pu se retrouver très vite en ligue amateur n’était la décision des membres du Bureau fédéral. Afin de ne pas revivre le même scénario la saison prochaine, tout en sachant que la désormais nouvelle division 2 est composée de clubs qui ont beaucoup d’expérience, les supporters ont décidé d’agir. Ces derniers auraient sollicité, selon certaines informations dont nous disposons, un groupe de gestionnaires et amoureux du club afin de prendre en charge leur formation. Ces gens qui ont une grande expérience sur les terrains ont pour mission de redorer le blason du club et de le remettre à sa place, tout en veillant à créer un climat serein autour du club afin de lui permettre d’évoluer dans de bonnes conditions.

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La dette du club auprès de la CRL, une bombe à retardement

Depuis une année, les dettes du club auprès de la Chambre de résolution des litiges ne font qu’augmenter. En effet, la formation des Vert et Rouge était dans l’incapacité de recruter durant le dernier mercato hivernal. Alors que la JSMB devait au moins payer 800 millions de centimes pour réduire sa dette à moins d’un milliard, cette dernière n’avait pas réussi à récolter les fonds nécessaires pour pouvoir se renforcer et recruter des joueurs qui apporteront un certain équilibre à l’effectif. Depuis quelques jours, les joueurs en fin de contrat avec la JSMB ont décidé d’aller se plaindre auprès de la CRL, afin d’essayer d’avoir leur argent. Pour rappel, Boudjeloud n’avait pas répondu présent financièrement et cela en payant les joueurs. La majorité des joueurs de la saison qui vient de s’écouler n’ont eu droit qu’à trois salaires. Ainsi, dans leur grande majorité, les joueurs réclameraient presque 9 mois, sachant que pour d’autres, ils attendent toujours la prime de la qualification en finale de la coupe d’Algérie de 2019. Après ces nouvelles affaires à l’image de celles de Niati, Allali et Meftahi, la situation du club auprès de la CRL risque de devenir problématique si, toutefois, le club veut se renforcer pour l’année prochaine. Il est clair qu’avec l’effectif actuel, la JSMB ne peut pas aller bien loin, sachant que la majorité des joueurs sont démotivés, alors que d’autres sont en fin de cycle et ne peuvent rien donner. La formation de Yemma Gouraya a besoin d’un recrutement de qualité, mais aussi en quantité, par rapport au déficit accusé dans son effectif. On peut dire que cette dette auprès de la CRL est une véritable bombe à retardement.

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