A l’aube de ses 86 années depuis sa création, la JSM Béjaia est plus jamais menacée par le spectre de la relégation. La situation du doyen des clubs kabyles est catastrophique depuis plusieurs saisons, le club n’arrive plus à voir le bout du tunnel. A une journée de la fin du championnat, la formation de Yemma Gouraya se trouve dans une position inconfortable. Son avenir ne dépend plus du résultat de la rencontre face au NRB Teleghma. Cherdoud Moufdi et ses poulains savent qu’il va falloir gagner et prier pour que les autres concurrents directs fassent des résultats qui seront à leur avantage. Du côté des fans, on se pose beaucoup de questions quant à cette situation qui va sans doute avoir des répercussions négatives sur l’existence du club. La JSM Béjaia vit des moments difficiles, notamment sur le plan de la gestion, les ressources financières, les ressources humaines, mais aussi dans l’ensemble de ses structures où même la formation n’arrive plus à suivre, alors que dans un passé récent, les jeunes catégories étaient le fer de lance du club. Après 86 ans d’existence, la JSM Béjaia se trouve à la croisée des chemins. Dans moins d’une semaine, en cas de mauvais résultats, le club, après plus de deux décennies parmi l’élite du football national, risque de se retrouver en Ligue inter-régions.
Le club n’a plus son destin en main
Nous avons évoqué, dans notre édition d’hier, les probabilités qui s’offrent à la JSMB pour pouvoir se maintenir en Ligue 2. Il faut dire que le doyen des clubs kabyles n’a plus son destin en main. L’avenir de la JSMB dépendra de deux résultats à savoir, les rencontres qui opposeront l’US Chaouia à l’USM Annaba et celle de la JS Bordj Menaiel à la JSM Skikda. C’est donc la seule probabilité qui sera à l’avantage des Béjaouis qui savent maintenant à quoi s’attendre en cette fin de saison.
Les joueurs réclament plus d’encouragements
Au terme de la rencontre ayant opposé la JSM Béjaia à l’US Chaouia, malgré la victoire, les joueurs du club de Yemma Gouraya étaient déçus de se retrouver seuls à faire face à une situation qui les dépasse. Il faut dire que depuis le retour des joueurs aux entraînements et à la compétition, après avoir eu des garanties quant à la prise en considération de leur situation financière, rien n’a été fait. Ils ont perçu leurs primes de match et un mois de salaire, et, depuis, plus rien. L’argent qui va rentrer dans les caisses prochainement risque de ne pas aller directement aux joueurs puisqu’on apprend que les dissensions entre les deux entités à savoir, le CSA et la SSPA, ont ressurgi et que les deux organismes ne sont plus sur la même longueur d’onde.
- D.