Élément important sur l’échiquier nahdiste et l’un des rares qui sont restés au club à l’intersaison, le meneur de jeu Bekouche Mohand n’a toujours pas disputé la moindre rencontre depuis l’entame de la saison.
Étincelant en préparation en étant parmi les joueurs les plus en vue, l’enfant de Tixeraine s’est blessé au plus mauvais des moments, soit à deux jours du premier match face au GC Mascara. Le joueur a passé tous les examens nécessaires qui ont décelé une déchirure importante de 41 mm au niveau de la cuisse. Ce qui l’éloigne des terrains pour quatre à cinq semaines environ. Mais après plus de dix semaines, Bekouche n'a toujours pas donné le moindre signe. Souffrant toujours de cette même blessure, son équipe est privée de l’un de ses meilleurs atouts offensifs.
La rechute n’était pourtant pas si méchante
Bekouche avait pourtant repris le chemin des entraînements vers la fin du mois d’octobre avant de prendre même part à un match amical disputé face au RCA à l’Arba. Mais malheureusement pour l’ex-pensionnaire de l’US Chaouia, il a ressenti des douleurs à la cuisse au bout d’une trentaine de minutes de jeu. Le n°10 nahdiste redoutait d’ailleurs une rechute, ce qui s’est confirmé après avoir effectué une échographie, qui a laissé apparaître une déchirure beaucoup moins grave que la première (6 mm seulement). Plus d’un mois après cette rechute, il n’y a toujours pas de trace de Bekouche à l’entraînement, alors qu’il devait reprendre rapidement, vu que sa blessure était bénigne.
Boufenara se pose des questions
Deux mois après avoir pris en main la barre technique du Nasria, le coach Boufenara Abdelhakim attend toujours de pouvoir compter sur les services de son meneur de jeu. Il a entendu certes de belles choses à son sujet, notamment par rapport à l’apport qu’il pourrait donner à l’équipe, mais depuis qu’il est en poste, il n’a rien vu de concret. Au jour d’aujourd’hui, Boufenara se pose des questions sur le cas Bekouche qu’il veut bien avoir dans son effectif, mais il n’a aucune information précise à ce sujet, si ce n’est d’espérer le voir rejoindre le groupe le plus tôt possible.
- A.