Le NAHD a certes perdu son match face au SKAF qui a été largement supérieur, mais la responsabilité de cet échec incombe avant tout au coach Boufenara Abdelhakim, qui a fait tout faux.
Le coach nahdiste, après avoir réussi depuis quelques semaines à redonner une seconde âme au Nasria, a tout foiré au dernier moment. Il s’est non seulement trompé dans ses choix du onze de départ, mais également dans son coaching plus que contestable.
Des choix très contestables
Le premier reproche que l’on peut faire au coach Boufenara lors de cette rencontre, ce sont ses choix très contestables dans son onze de départ. Le choix le plus contesté par les Nahdistes, c’est la titularisation d’Aissaoui en défense centrale, alors que ce joueur sortait d’une énorme bourde face au MCB Oued Sly, qui avait coûté la défaite au NAHD. Tout le monde s’attendait à voir Aissaoui sur le banc des remplaçants lors de cette partie, mais le coach Boufenara en a décidé autrement. Résultat des courses, deux autres grosses bourdes du n°4 nahdiste qui ont été pour beaucoup dans la défaite du Nasria. Les autres choix contestés, c’est d’avoir débuté avec Messaoudi alors qu’il était blessé, tout comme pour Saoudi qui n’a débuté aucun match depuis belle lurette, alors qu’il y avait bien d’autres choix plus indiqués, à l’image de Chenane et Boukambouche.
Un coaching calamiteux
Le coaching de Boufenara a été encore plus désastreux que ses choix de départ, dans la mesure où certains remplaçants laissent à désirer. Le coach nahdiste a surpris tout le monde en seconde période en remplaçant Kherza à l’heure de jeu, alors que ce dernier était au four et au moulin sur le terrain. Le n°12 nahdiste était clairement le joueur le plus dynamique sur le terrain, et son remplacement a laissé un grand vide dans l’entrejeu, d’autant plus qu’il a été accompagné du remplacement de Mokrane diminué par une blessure. Ce qui a permis aux visiteurs de gagner plus aisément la bataille du milieu de terrain. L’incorporation de Benyamina au poste de sentinelle n’a pas été judicieuse non plus. Il a surnagé au milieu, ne trouvant absolument pas ses repères dans un poste qu’il n’a jamais occupé auparavant. Le coach nahdiste a perdu sa bataille tactique face à son homologue du SKAF, Samir Zaoui, qui a battu le NAHD au 20-Août-55.
- A.