Défaits à domicile par le Widad de Boufarik sur le score de 3 à 1, les Sang et Or ont certes péché par leur inefficacité offensive devant les buts adverses, mais les deux décisions arbitrales ont directement influé sur le résultat de cette rencontre.

Il faut dire que le trio d’arbitres désigné pour cette rencontre, emmené par M. Dafri, n’a pas du tout été à la hauteur. Ce qui s’est répercuté directement sur le résultat de la partie. Dafri a privé le NAHD d’une égalisation limpide à la 70^e minute de jeu, lorsque le ballon tiré par Harizi a franchi la ligne des buts d’un bon mètre. Les présents au stade ont vu le cuir dépasser la ligne de but, y compris les Boufarikois, sauf Dafri et son assistant Kachi qui se sont contentés de s’échanger des regards sans oser signaler le but. Le pire dans cette décision, c’est que dans 10 secondes après ce but non validé, le WAB amorce un contre éclair et inscrit le 3^e but pour tuer le match, sous l’œil impuissant des Nahdistes qui n’ont pas manqué de contester énergiquement ce triste coup du sort. Le NAHD sera par la suite privé d’un penalty indiscutable suite au fauchage d’Oucharef dans la surface boufarikoise. Mais là aussi, l’arbitre de bronchera pas.

Une phase retour entachée d’erreurs d’arbitrage

La prestation de M. Dafri et ses erreurs ont influé directement sur le résultat de la rencontre laissent un sentiment d’injustice dans le camp nahdiste. Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que le NAHD est victime de l’arbitrage depuis l’entame de la phase retour. Il faut dire qu’après une phase aller plutôt correcte, avec un arbitrage globalement à la hauteur, cette phase retour a réveillé les vieux démons. Le NAHD, qui semble une proie facile pour les arbitres, a souffert de l’arbitrage à Relizane, à Médéa et tout dernièrement à Mostaganem. A chaque fois, ces erreurs d’arbitrage fausse le résultat de la partie. La CFA doit absolument sévir en cette fin de phase retour, où les enjeux sont de taille pour la plupart des équipes. Toute erreur d’arbitrage risque de changer le cours du match.

Les Nahdistes ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes

Les Nahdistes ont certes été lésés par le trio d’arbitres de cette rencontre, mais ils ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes après cette défaite. Bien que privé d’un but et d’un penalty limpide, le Nasria aurait pu boucler ce match en un quart de tour. Il faut dire que depuis l’entame de la saison, le Nahd s’est créé le plus d’occasions de scorer lors du match du WAB. Les coéquipiers de Youcef Chibane auraient pu marquer au minimum 6 ou 7 buts sans que personne ne trouve à redire. Le NAHD s’est d’ailleurs créé plus d’une vingtaine d’occasions de scorer, dont une douzaine très franche. La maladresse des attaquants nahdistes fut clairement la première cause de ce revers subi à domicile ; les décisions de l’arbitrage défavorables ne viennent qu’en seconde position.

Le Nasria joue avec le feu

En s’inclinant à domicile face au WAB sur le score de 3 buts à 1, le Nasria s’est en quelque sorte compliqué la tâche dans la lutte pour le maintien. Les Nahdistes ne sont qu’à 5 unités des deux premiers relégables, que sont le WAT et le RCK. Le NAHD, qui a en quelque sorte grillé l’un de ses principaux jokers, n’a plus droit à l’erreur à domicile. Quand on sait qu’il va devoir affronter deux prétendants dans la lutte pour l’accession au stade 20-Août-55 de Ruisseau, on peut dire que le maintien ne s’annonce pas aussi facile, encore plus avec l’état d’esprit affiché face au WAB qui a laissé apparaître un laisser-aller au sein de l’équipe.

1. A.