4 jours après la contre-performance à Baraki et l’amère défaite face à la Guinée, l’EN de Petkovic est déjà appelée à se racheter. L’EN va devoir sortir le grand jeu face à une équipe de l’Ouganda auréolée de son succès vendredi contre le Botswana.
7 mois après sa dernière victoire officielle, l’EN va essayer de mettre un terme à la mauvaise série, il faut dire que depuis la victoire ramenée de Maputo contre la sélection du Mozambique le 19 novembre 2023, les Verts n’ont pas pu gagner. Il y a eu la fameuse CAN où rien n’a fonctionné puis cette fenêtre de juin où l’EN vient de subir une autre raclée contre cette bête noire qu’est devenue la sélection du Syli national. Le mauvais sort est en train de poursuivre les Verts, d’où cette envie pressante d’en finir. C’est pourquoi ce match en Ouganda se présente comme l’occasion ou jamais de redémarrer la machine car le temps presse et un autre échec à Kampala pourrait engendrer de grands dégâts. Le mot d’ordre sera donc ‘’défaite interdite’’. Le fait de se faire rejoindre au classement par trois autres adversaires met déjà l’EN sous pression, un autre échec sera synonyme de crise. Petkovic est déjà sévèrement critiqué après avoir fait des choix étranges, même ses explications en conférence n’ont convaincu personne, notamment en ce qui concerne la non-utilisation de Bennacer, laissé sur le banc, ce qui a d’ailleurs intrigué l’intéressé, qui s’attendait au moins à son incorporation en cours de match, au vu du vide flagrant engendré par l’incompatibilité entre Zerrouki et Bentaleb.
Une première pour le coach en Afrique
La mission ne sera pas du gâteau, car, en même temps, ce match en Ouganda sera celui des découvertes, certes les joueurs connaissent déjà l’ambiance, étant donné qu’il n’y a pas beaucoup de novices, mais le coach drivera son premier match sur le sol d’un pays subsaharien. Il aura un peu de chance par rapport à d’autres entraîneurs, du moment qu’il va profiter de quelques conditions favorables à l’image du climat, on annonce une température clémente et un taux d’humidité largement favorable, le coach n’aura plus qu’à adapter son onze à ces conditions et à la belle pelouse du Namboole pour essayer de revenir victorieux et empêcher les locaux ainsi que les Guinéens qui jouent le Mozambique à prendre le large. L’EN risque, en effet, de dégringoler à la 3e place au classement en cas de défaite jumelée à une victoire du Syli national, ce qui aura un effet négatif sur l’état d’esprit du groupe, d’où l’importance que tout le monde assume ses responsabilités. L’EN joue gros et doit coûte que coûte éviter de perdre.
S.M.A