CSC : Cviko préoccupé par la vague de blessures

Publié le : 14 Septembre 2025

L’entraîneur du CS Constantine, Rusmir Cviko, n’arrive plus à cacher son inquiétude. Depuis le début de saison, pas un match ne se joue sans que la formation ne perde un ou deux joueurs sur blessure. 

Cette situation fragilise sérieusement les plans du technicien bosniaque, qui doit sans cesse recomposer son effectif et trouver des solutions de remplacement dans l’urgence. Lors de la dernière rencontre face à l’ES Sétif, l’hémorragie s’est poursuivie. Après les absences déjà confirmées de Miloud Rebiaï et d’Oussama Meddahi, tous deux blessés, c’est désormais au tour du milieu de terrain international, Messala Merbah, de rejoindre l’infirmerie. Le cas de Merbah illustre bien le malaise qui touche le CSC. Aligné d’entrée face à l’ES Sétif, il a dû quitter ses coéquipiers à la mi-temps, incapable de poursuivre la rencontre en raison d’une douleur persistante. Son remplacement par Benchaïra en seconde période a bouleversé l’organisation tactique de l’équipe. L’impact de sa sortie a été immédiat : le milieu constantinois a perdu son équilibre et la défense s’est retrouvée plus exposée. Résultat, le CSC a encaissé deux buts et a fini par s’incliner, laissant filer trois points précieux. Une preuve supplémentaire, selon Cviko, de l’importance cruciale de ses cadres.

 

Des choix limités pour le coach

Pour Cviko, le problème dépasse le simple aspect médical. Le Bosniaque est conscient que le cumul des blessures réduit considérablement ses marges de manœuvre. Dans ses dernières déclarations à la presse, il a reconnu que le manque de solutions de rechange l’obligeait à des ajustements permanents, parfois risqués, qui pèsent lourdement sur les performances de l’équipe. Avec une profondeur d’effectif jugée insuffisante, chaque absence devient un casse-tête. Le staff technique doit non seulement réorganiser les postes clés, mais aussi intégrer des joueurs moins expérimentés pour combler les vides. La situation ne pourrait pas tomber plus mal. Le CSC s’apprête à affronter l’ASO Chlef. Dans ce contexte, l’absence de joueurs majeurs comme Rebiaï, Meddahi ou Merbah représente un handicap certain. Cviko sait qu’il devra composer avec un effectif amoindri. Son objectif sera de préserver la cohésion collective et de tirer le maximum de ses alternatives. Certains jeunes pourraient être lancés dans le bain plus tôt que prévu, une opportunité autant qu’un risque.

 

Le staff médical sous pression

Conscient de l’urgence, le coach constantinois a adressé une demande claire au staff médical : intensifier le travail de récupération et de traitement des blessés. L’objectif est de réduire au maximum la durée d’indisponibilité et de récupérer rapidement les cadres. « Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre nos piliers sur plusieurs semaines, leur absence pèse trop lourd sur l’équipe », aurait confié l’entraîneur à ses membres de staff. Cette pression se répercute désormais sur les kinés et médecins du club, sommés de trouver des solutions rapides. Si la spirale des blessures continue, le CSC risque de voir ses ambitions contrariées très tôt dans la saison. Les premiers résultats positifs pourraient être compromis par un effectif décimé. L’exemple du match face à l’ESS est révélateur : sans Merbah au milieu, l’équilibre s’est rompu et l’équipe a perdu sa solidité. Cette réalité illustre parfaitement les défis que doit relever Cviko dans les prochaines semaines.

F. Ch.