La Jeunesse Sportive de Kabylie vit un début de saison en demi-teinte. Avec seulement une victoire en championnat, le club kabyle peine à transformer ses bonnes intentions de jeu en résultats concrets.
Les Canaris affichent pourtant une identité séduisante sur le terrain, mais le manque de réalisme offensif les empêche de franchir un cap.
Un compartiment offensif encore trop timide
Depuis l’entame du championnat, la JSK n’a inscrit que trois buts. Deux d’entre eux portent la signature de Riyad Boudebouz, auteur d’un doublé lors de la première journée contre le Paradou, et le troisième a été marqué par Aymen Mahious face à Mostaganem. Ce dernier a d’ailleurs trouvé le chemin des filets pour la première fois cette saison, après avoir raté un penalty lors du match inaugural. Si le compartiment offensif s’est enfin débloqué, il demeure beaucoup trop timide au regard des nombreuses situations créées par les Kabyles.
De belles intentions mais un manque de lucidité
Face à Mostaganem, la JSK a produit l’un de ses meilleurs matchs depuis le coup d’envoi de la saison. L’équipe a su imposer son rythme, développer un jeu fluide et mettre son adversaire en difficulté à plusieurs reprises. Mais comme souvent, le dernier geste a manqué de précision et de sang-froid. Cette incapacité à concrétiser les occasions reste un problème récurrent pour une formation qui s’appuie pourtant sur des éléments de qualité, à l’image de Mahious, Lamhare, Messaoudi ou encore Boudebouz. Le constat est clair : la JSK séduit, mais elle ne parvient pas encore à être décisive dans les moments clés.
Un chantier prioritaire pour l’entraîneur
Ce manque d’efficacité offensive est aujourd’hui le principal chantier de l’entraîneur kabyle. S’il peut être satisfait du contenu proposé par son équipe, il doit rapidement trouver des solutions pour transformer cette domination stérile en victoires. Le travail mental, la confiance devant les buts et une meilleure organisation dans la finition seront des clés essentielles. Avec un effectif riche en individualités talentueuses, la JSK a les moyens de se relancer rapidement. Mais pour y parvenir, il faudra que ses attaquants retrouvent le chemin des filets avec plus de régularité et surtout plus de lucidité.
Said Djoudi