Le conseil d’administration de l’USM Alger veut trouver une issue pour mettre fin au différend qui oppose Saïd Allik au groupe Serport et qui fait tarder la signature du contrat. Il pourrait saisir demain le ministre des Transport pour lui demander d’intervenir et de remettre ainsi les choses dans l’ordre.
Plus de deux mois après son intronisation au poste de directeur général, Saïd Allik n’a toujours pas signé son contrat. Mais cela ne l’empêche pas de poursuivre ses fonctions le plus normalement du monde dans son bureau et en étroite coordination avec son équipe dirigeante, notamment Hamza Aït-Ouamar, auquel il fait entière confiance. D’abord à cause du salaire, puis en raison de la nouvelle formule du contrat proposée par le conseil d’administration, avec un titre de directeur sportif et un salaire de 150 millions/mois. Une proposition que le concerné a refusé. Il insiste sur le poste de directeur général pour pouvoir bénéficier de larges prérogatives et meilleure façon pour avoir des garanties que personne ne lui mettra des bâtons dans les roues pour pouvoir accomplir convenablement ses fonctions. Face à cette situation, nous avons appris que le CA ne compte pas rester les bras croisés et veut que le président historique de l’USMA acte son grand retour aux affaires du club. En effet, si ce dernier ne signe pas son contrat avant demain, le CA, par le biais du groupe Serport, va saisir le ministre des Transports Saïd Sayoud pour lui demander d’intervenir car, visiblement, il est seul capable de remettre les choses dans l’ordre. Selon une source proche du dossier, nous avons appris que le CA ne veut pas que le concerné continue à exercer d’une manière illégale, c’est-à-dire, sans un contrat qui lie les deux parties et on s’attend donc à ce que les prochains jours, au plus tard en début de la semaine prochaine, soient décisifs quant à l’avenir de Saïd Allik.
L’USMA en retard par rapport aux autres clubs
Dans notre dernière livraison, nous avons également rapporté que la question du budget est l’autre différend qui oppose Saïd Allik au propriétaire du club. Et pour cause, ce dernier exige un grand budget pour pouvoir poursuivre convenablement ses fonctions, en ce qui concerne notamment l’engagement d’un nouvel entraîneur, l’opération recrutement ainsi que l’indemnité de départ des joueurs libérés, sans oublier les frais du stage de la préparation d’intersaison. Un différend qui fait piétiner les choses au sein du club car selon toujours notre source, Allik a pu obtenir l’accord de plusieurs joueurs et les négociations avec le futur entraîneur avancent bien, mais à cause d’argent suffisant, ça n’a pas avancé, étant donné que le nouveau coach et les recrues vont tous exiger une avance pour signer. En somme, la crise perdure au sein de la maison usmiste et le moins que l’on puisse dire, la colère gronde à Soustara. Reste à savoir maintenant si l’intervention du ministre des Transports sera faite dans les plus brefs délais, car c’était lui qui a intronisé Saïd Allik comme premier responsable du volet sportif au club, tout en lui octroyant carte blanche avec de larges prérogatives.
A.S.
