La démission d’Azzedine Aït Djoudi, annoncée juste après la rencontre face au CR Témouchent, vendredi après-midi, a provoqué une onde de choc au sein de la maison harrachie. Le technicien, arrivé en début de saison avec l’objectif de jouer les premiers rôles, a décidé de jeter l’éponge après seulement cinq matchs.
Une décision que la direction du club, conduite par le président Sofiane Touahria, ne s’attendait pas à recevoir aussi tôt, d’autant qu’elle avait placé toute sa confiance en lui pour mener le projet sportif. Face à ce départ inattendu, la direction de l’USM El-Harrach n’a pas tardé à réagir. Selon des sources proches du club, elle a immédiatement entamé les démarches pour trouver le successeur idéal capable de poursuivre le travail amorcé par Aït Djoudi et d’atteindre l’objectif majeur : le retour parmi l’élite du football algérien. Plusieurs propositions ont été faites au président Touahria, qui étudie minutieusement les différents profils suggérés. Le nom de Lamine Bougherara revient avec insistance dans les coulisses du club. D’après nos informations, les responsables harrachis ont pris contact avec lui et lui ont officiellement proposé de prendre les rênes de l’équipe première. Bougherara, technicien expérimenté et fin connaisseur du championnat national, possède un parcours solide. Il a notamment conduit le DRB Tadjenanet à la montée en Ligue 1 professionnelle en 2014/2015, puis a répété l’exploit avec le CA Bordj Bou-Arréridj en 2017/2018. Pour l’heure, Bougherara n’a pas encore donné sa réponse définitive. Il aurait demandé un délai de réflexion avant de trancher, une requête à laquelle la direction a accédé.
Hadjar et Dziri dans la liste
Même si Bougherara constitue la priorité du moment, la direction harrachie garde d’autres options sous la main au cas où les négociations n’aboutiraient pas. Parmi les noms cités figurent Cherif Hadjar et Bilal Dziri, deux techniciens bien connus dans le paysage footballistique algérien. Hadjar avait d’ailleurs été approché durant le dernier mercato estival, mais les discussions n’avaient pas abouti à un accord. Quant à Dziri, son profil séduit par son expérience et son approche moderne du jeu. Le nouvel entraîneur de l’USMH aura une lourde responsabilité : redonner confiance à un groupe encore meurtri par la dernière défaite et maintenir le cap vers l’accession. La direction souhaite trancher rapidement afin d’éviter toute période d’instabilité technique. Dans l’attente de la décision finale, les supporters espèrent que le futur coach saura redonner un second souffle à leur équipe et la remettre sur la voie des succès. La principale difficulté que la direction de l’USMH rencontre dans sa quête d’un nouvel entraîneur réside dans l’objectif fixé en début de saison: l’accession en Ligue 1 professionnelle. Selon des sources proches du club, plusieurs techniciens hésitent à accepter le poste, craignant d’être tenus pour responsables en cas d’échec, surtout qu’ils n’ont pas participé au recrutement estival. Face à cette situation, certains observateurs estiment qu’il serait plus sage pour la direction de revoir ses ambitions à court terme, en privilégiant une gestion match par match et une évaluation progressive des performances. Cette approche permettrait d’alléger la pression sur le futur coach et sur le groupe, tout en maintenant le cap vers le haut du tableau. Travailler sans contrainte excessive pourrait redonner sérénité et stabilité au club harrachi.
F. Ch.