Pour la sélection nationale, ce soir les calculs sont clairs, la qualification peut être au bout des 90 minutes de cette partie contre l’Ethiopie.
Bougherra le sait et a exhorté ses joueurs à fournir plus d’efforts et ne surtout pas se relâcher : «Ils ont fait un nul, donc ils sont à 1 point, la Libye a 0 point, ce qui est simple, c’est que si on gagne on est qualifiés, c’est une chose très importante, après on verra pour le 3e match, il ne faut pas se relâcher, il faut toujours se mettre sous pression, pour être prêt le jour J. La Libye, c’est du passé, maintenant il faut reprouver, il reste 5 matches, il faut se donner à fond. Ce sont des matches qui peuvent changer la vie footballistique des joueurs, on a travaillé dessus. Incha Allah on sera prêts.»
«Le plus dur reste à faire»
Bougherra ne veut donc pas entendre parler de relâchement, car même si l’équipe est en tête du classement tout relâchement peut avoir des conséquences néfastes. «Un match important pour les deux équipes, une équipes qui veut rester en course pour se qualifier et une équipe comme la nôtre qui souhaite gagner le match pour être sûre d’être qualifiée, c’est bien d’avoir gagné le premier match, c’était très important, mais le plus dur reste à faire. Chaque match est comme une finale, rien n’est acquis, au contraire, il ne faut avoir aucun relâchement et rester très déterminés et se donner à 2000% pour gagner ce match et se qualifier.»
«Je ressens que les joueurs sont beaucoup plus à l’aise»
L’enjeu est en train de tuer le jeu, le rendement offensif de toutes les sélections de ce CHAN est loin des espérances, le coach national a remarqué que cela ne fonctionne pas comme il le faut, il a son explication, il retient aussi que ses joueurs sont de plus en plus à l’aise. «Quand on voit tous les matches de toutes les poules, il n’y a pas eu beaucoup de buts, c’est toujours des matches compliqués et serrés ; la plupart des joueurs n’ont pas cette expérience, je pense que lors des 2es matches on aura beaucoup plus de joueurs libérés, ils vont pouvoir exposer leurs qualités, contre la Libye il y a eu de belles choses et de mauvaises choses, on n’est pas parfaits ; on travaille dessus, on essaye de s’améliorer, mais le plus important c’est d’avoir cet état d’esprit collectif ; cette envie de gagner, oui on veut bien jouer et être parfaits, mais dans le football, à la fin on ne retiendra que le gagnant, on a travaillé sur les aspects qui nous ont fait défaut, on a la qualité, on a des joueurs qui savent jouer au ballon, on a marqué 49 buts en 25-26 matches, mais on a joué le premier match avec beaucoup de pression, les joueurs ont pris de la confiance, je ressens qu’ils sont beaucoup plus à l’aise et relâchés.»
«J’espère revoir mon équipe offensive de l’année et demie passée»
Toujours positif, Bougherra se dit confiant, il espère retrouver l’efficacité de l’année et demie précédente. «Moi je suis confiant, j’espère qu’on reverra notre équipe, qu’on a vu durant nos 1 an et demi de préparation, une équipe plus offensive avec beaucoup plus de situations et de qualité dans la dernière passe, incha Allah ça va bien se passer.»
«L’Ethiopie joue à l’aise»
L’équipe A’ de l’Ethiopie est quasiment la même que l’équipe A, elle est joueuse, et c’est justement ça qui dérange Bougherra, il a compris qu’il fallait ne pas la laisser faire : «Ils ont sur le dernier match 9 joueurs qui sont titulaires avec l’équipe A ;donc, ils se connaissent bien, avec beaucoup d’automatismes, c’est une équipe qui joue bien au ballon sans pression, qui joue à l’aise, expérimentée, on l’a vue à travers son jeu, et quand on la laisse jouer, elle peut prendre confiance et créer des problèmes. Après, en terme de réalisme, je pense que c’est le problème de toutes les équipes, il y a de la qualité, mais sur la dernière passe c’est un petit problème actuel, dans les équipes africaines, peut-être parce que les meilleurs joueurs partent en Europe, et que ce sont des joueurs des fois qui manquent de confiance et d’expérience, justement ces compétitions-là vont les faire progresser.»