Équipe nationale

Tournoi Maurice Revello 2022 : Les U23 le 27 mai en France

L’équipe nationale des U23 entraînée par Ould-Ali Noureddine reprend le travail aujourd’hui avec un nouveau stage de préparation pour le tournoi Maurice Revello, ex-tournoi de Toulon, prévu à partir du 29 de ce mois dans le sud de la France.

L’équipe a arrêté son programme pour les 10 prochains jours, dont deux matches amicaux contre la Palestine.

Comme nous vous le révélions samedi passé, les rencontres se joueront le 22 et le 25 de ce mois au stade du 5- Juillet, avant que l’équipe ne s’envole pour la France le 27 mai prochain.

Selon une source proche de la FAF, 22 joueurs nés entre 2001 et 2002 feront le déplacement, et tenteront de représenter dignement les couleurs nationales devant des équipes de différents continents.

Rappelons que les hommes d’Ould-Ali joueront le Japon, la Colombie et les Comores respectivement les 31 mai, 3 et 6 juin lors du premier tour.

S.M.A

Le calendrier de la sélection algérienne

Mardi 31 mai : 13h00 : Algérie- Japon

Vendredi 3 juin : 16h30 : Algérie- Colombie

Lundi 6 juin: 16h30 : Algérie- Comores

 

Les équipes participantes et les groupes

Groupe A : Arabie Saoudite, Argentine, France, Panama

Groupe B : Ghana, Indonésie, Mexique, Venezuela

Groupe C : Algérie, Colombie, Comores, Japon.

2 semaines avant le stage de juin FAF : des difficultés à trouver un adversaire de qualité

C’est hier qu’a pris fin le délai d’envoi des convocations pour la pré-liste de joueurs qui prendront part au premier regroupement des Verts post-échec de mars dernier.

Belmadi a donc fait son choix, et devra travailler avec le groupe élargi qu’il a choisi pour ce redémarrage.

Le coach national a encore une semaine au moins pour suivre ses poulains et arrêter la liste définitive, la fin de la plupart des championnats étant programmée le week-end prochain, il sera question de faire les meilleurs choix possibles, et vu la spécificité de cette prochaine date qui durera 2 semaines, Belmadi devra convoquer un groupe avec pas moins de 26 joueurs, dont des nouveaux auxquels il tâchera de donner du temps de jeu.

L’EN jouera, comme on le sait, le 4 juin, et le 8 juin respectivement contre l’Ouganda et la Tanzanie, mais le coach insiste toujours pour jouer un 3e match lors de la 2e semaine de cette fenêtre, il faut dire que les rencontres de qualification de la CAN ont été toutes les deux placées lors de la 1re semaine, ce qui veut dire que la 2e semaine restera vide, et c’est pour cette raisons que Belmadi veut en profiter pour travailler et jauger les capacités de ses joueurs, notamment les nouveaux contre de bonnes formations, il a demandé à ce que la FAF lui trouve un sparring-partner de qualité pour jouer le 14 juin mais jusqu’à maintenant, il n’y a pas du nouveau.

 

Retard

2 semaines avant la date FIFA et un mois avant la date initialement prévue pour ce match amical d’envergure que veut le coach, RAS du côté de la FAF, aucun accord n’a été trouvé avec une sélection, pourtant ce ne sont pas les demandes qui manquent.

En effet, malgré le dernier échec essuyé contre le Cameroun, l’Algérie bénéficie toujours du respect du monde du football, plusieurs fédérations du monde entier ont saisi la FAF pour des rencontres en ce mois de juin et pour plus tard aussi, mais le problème c’est que la FAF n’a pas pu finaliser avec elles pour des raisons multiples, récemment on vous faisait part de l’intérêt du Venezuela et de l’Uruguay ainsi que des petits pays de l’Europe de l’Est pour des rencontres amicales contre l’EN, mais visiblement ni les noms ni le football développé par ces teams n’ont réussi à emballer le coach, d’autres propositions ont été faites par d’autres équipes, et a chaque fois ça tombe à l’eau à cause des hésitations du staff et surtout de ses exigences, cela montre à quel point cette date et ce match sont importants aux yeux de Belmadi qui veut élever le niveau dès le départ, le renouveau promis aura lieu mais par étape, ce qui veut dire que la composante du groupe de juin sera essentiellement assurée par des éléments de la maison, capables de retrouver des couleurs et se défendre contre des teams du monde entier, sauf que Belmadi n’aura peut-être pas ce qu’il voulait, la faute, nous dit-on, à sa décision finale de rester, intervenue un peu tard, le coach national a attendu la fin avril pour répondre favorablement à la demande de ses supérieurs de rester, pourtant durant les semaines qui ont précédé cette annonce faite à travers la fameuse vidéo de la FAF TV, Charaf-Eddine Amara l’a invité à maintes reprises d’annoncer sa décision le plus tôt possible, c’était pour commencer à préparer ce retour sur le terrain des Verts, l’idéal, selon la FAF, aurait été de commencer à bouger pour l’organisation du stage à la minute qui allait suivre le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2023 effectué le 19 avril dernier en Afrique du Sud, mais Belmadi a prolongé le suspense jusqu’au 24 du même mois, 5 jours, où beaucoup de choses se sont passées, des accords ont été conclus et des matches ont été programmés entre sélections du monde entier, ce qui fait qu’il ne reste pas beaucoup de choix, car en même temps Belmadi insiste sur un gros calibre.

Quelques options existent et le choix final sera effectué par le coach national, et ce qui est sûr c’est qu’il ne sera totalement en cohérence avec ses plans vu que les grandes équipes à 2 semaines du début de la fenêtre ne courent pas les rues, reste à savoir à la fin, dans quel pays et sur la pelouse de quel stade aura lieu cette partie, sachant qu’un retour à Oran après le match devant l’Ouganda n’est pas envisagé.

  1. M. A.

 

 

 

Il veut un club plus ambitieux : Belaili peu chaud pour rester à Brest

A l’affiche ce week-end après son somptueux but marqué samedi face à Monaco, Youcef Belaili va probablement livrer sa dernière rencontre sous les couleurs du Stade Brestois 29 lors de la réception des Girondins de Bordeaux. D’après son proche entourage, conscient qu’il a le potentiel pour évoluer dans un club plus ambitieux en France, Youcef Belaili n’envisage pas de renouveler son contrat qui expire le mois prochain avec le Stade Brestois 29. Il est donc ouvert à toutes les offres des autres clubs de L1.

 

La grisaille bretonne

Pour justifier sa position de vouloir chercher un autre club en France plutôt que de rester à Brest, d’après notre source, l’aspect financier n’est pas l’unique raison qui le pousse à aller voir ailleurs. Habitué au climat chaud du Qatar et même à Oran quand il séjourne chez lui, « à Brest, il pleut tout le temps et le ciel est souvent gris », dévoile notre source pourquoi, contrairement à ce qu’il laisse croire dans la presse, l’enfant terrible du football algérien n’est pas tout à fait heureux dans sa vie quotidienne en Bretagne. D’ailleurs, après le match de samedi à Monaco, comme l’entraîneur Michel Der Zakarian a accordé un repos de deux jours (reprise ce mardi), Youcef Belaili a voulu profiter de la beauté du paysage de la Principauté pour prolonger son séjour avec des amis, avant de faire un saut le lendemain à Marseille, a-t-on appris.

 

Sa rencontre avec Zidane   

La photo de Belaili avec la légende du football mondiale était partout dimanche sur les réseaux sociaux. Notre international est apparu fier sur la photo de croiser l’idole de son enfance. Si, au départ, on pensait que cette photo a été prise dans l’un des hôtels de Monaco, renseignements pris, dimanche, le complexe qui est la propriété de Zinedine Zidane à Aix-en-Provence abritait la finale d’un tournoi de sport five (football à cinq), e l’ancien coach du Real Madrid était présent. Ne s’étant pas installé au bord du terrain ou dans la tribune, Zinedine Zidane, quand il est sur place, suit les rencontres toujours de son bureau situé au 1er étage afin d’éviter les bains de foule et l’hystérie de ses fans. Ainsi, installé confortablement dans son bureau qui a une vue directe sur le terrain, pour le rencontrer, il faudrait d’abord avoir l’autorisation du héros de la finale de la Coupe du monde 1998. Après que l’un des agents de sécurité l’a informé que Belaili souhaiterait prendre une photo avec lui, sans hésiter, Zizou a donné l’ordre de le faire monter dans son bureau. Un geste qui a beaucoup plu à notre international qui serre timidement la main de Zizou qui l’enlaça et lui glissera un petit mot gentil. Un souvenir qui restera impérissable dans l’esprit de Belaili.

  1. S.

Pour pouvoir tenir une AGEX pour l’approbation des statuts : La FAF s’en remettra à la FIFA et au MJS

Comme nous vous l’indiquions hier, la FAF est toujours dans l’attente d’une correspondance de la FIFA concernant les statuts révisés. Une dernière révision a eu lieu il y a plus d’un mois, avant que la mouture ne soit envoyée pour une ultime approbation de l’instance mondiale, ce qui fait, qu’au prochain retour, la FAF et Charaf-Eddine vont enfin pouvoir passer aux choses sérieuses, à savoir la mise en application des nouveaux statuts après une AGEX qui doit se tenir incessamment.

Espoir

Mais voilà qu’entre-temps, beaucoup de choses ont eu lieu dans la maison de la fédération, une série de démissions des membres fédéraux a entraîné le gel des activités du BF, ce dernier ne peut plus siéger, ni délibérer, du moment que même les suppléants sur qui il comptait pour revenir dans le match n’ont pas voulu adhérer à sa démarche, il peut cependant continuer à espérer une solution, et celle-ci n’est pas prévue par les statuts actuels, d’où la nécessité de puiser dans les compétences de la FIFA et du MJS.
Personne ne pensait un jour qu’un blocage comme celui-ci allait arriver, Charaf-Eddine se retrouve coincé entre un BF incomplet muet et handicapé et des statuts qui attendent depuis des mois et des mois à être amendés, il comptait commencer par une AGEX pour en finir et lancer des élections dans le respect total des nouveaux statuts, mais le désaccord au sein du BF, jumelé à la pression du MJS qui a demandé l’application de la loi sur le cumul le plus tôt possible, a tout remis en cause.

Solution

Si la FAF affirme que pour tenir l’AGO tout est déjà prêt, étant donné que les bilans ont été validés lors de l’ultime réunion du BF du 28 avril dernier, en revanche on voudrait bien respecter le remaniement calendaire intervenu il y a quelques jours, et qui prevoit la tenue de 3 AG dont une première pour amender les statuts, du coup, la FAF qui a le droit de tenir dans les conditions actuelles son AGO aimerait trouver une solution pour commencer par une AGEX, et se conformer aux nouveaux statuts et continuer le processus jusqu’à arriver à une AGE pour l’élection d’un nouveau bureau.

Si l’opposition est en train de se féliciter d’avoir atteint ce stade avancé de blocage, synonyme, selon elle, d’une fin de mission de CEA, nécessitant bientôt une démission de sa part, en revanche l’intéressé ne veut pas lâcher prise. D’ailleurs, selon une source sûre, la prochaine étape prévue par le clan présidentiel sera de consulter la FIFA et le MJS, essayer de coordonner avec les deux instances pour sortir avec une solution, qui permettra cet amendement impossible des statuts, et cela bien évidemment après la réception des bons statuts, il s’agit là d’une situation inédite, imprévue, qui nécessite ce recours aux compétences du gouvernement algérien représenté par le MJS et par la FIFA l’éternel garant de la bonne marche du sport roi et de sa gestion. D’ailleurs, du côté de ce clan, l’on reste confiant car il n’y a pas mal de petits indices qui laissent croire que l’aide sollicitée peut s’avérer payante, ce qui fait qu’actuellement du côté de la FAF on ne panique pas, on continue de gérer et surtout on attend le retour des statuts qui devront d’abord transiter via le siège du 1er-Mai avant le lancement de cette étape prévue par la FAF, avec l’unique et seul but de respecter le calendrier récemment arrêté.

S.M.A

Belaili soigne son image et fait monter sa cote

Le match Stade Brestois 29- Girondins de Bordeaux, prévu samedi prochain, sera-t-il le dernier pour Youcef Belaili avec le club breton ? Comme tout le monde le sait, son contrat expire à la fin de ce mois puisqu’il s’était engagé pour une courte durée de 6 mois avec le Stade Brestois 29. Une belle affaire à saisir pour les clubs désireux de renforcer leur ligne offensive par un élément pétri de qualités. La facilité avec laquelle il s’est baladé dans la pourtant rugueuse arrière-garde de Monaco, samedi soir, ponctuée par un but sublime, n’aura fait qu’augmenter sa cote. Après ses récentes bonnes  prestations, on imagine que des clubs vont se positionner en France et en Europe d’autant qu’il est libre sur le marché cet été, même si son actuel club part avec un avantage pour le convaincre de prolonger son bail, prétend-on dans l’entourage du club breton.

 

Une bonne préparation estivale

Si au début de son aventure au Stade Brestois 29, les avis étaient mitigés sur ses facultés à s’imposer dans un championnat où le physique prime, au fil des matches, Youcef Belaili est monté en puissance. Libéré après avoir marqué, il y a quelques semaines, son premier but contre le FC Metz, plus précisément à son coéquipier en EN Alexander Oukidja, le chouchou des supporters algériens enchaîne les bonnes performances et régale par ses exploits techniques qui font souvent le buzz sur les réseaux sociaux. Pour les observateurs, ce joueur peut faire mieux s’il fait des progrès sur le plan physique et tactique et son rendement sera à l’avenir meilleur. On pense même qu’avec une bonne préparation estivale, il cassera la baraque, car à 30 ans, il a encore de belles années devant lui, peut enfin s’imposer en France et faire taire, par conséquent, les plus sceptiques qui ont estimé qu’il est fait pour jouer uniquement dans les pays du Golfe.

 

Longoria et l’OM critiqués

Comme par coïncidence, le soir où Youcef Belaili a marqué un joli but contre l’AS Monaco, l’Olympique de Marseille a chuté en même temps à Rennes (2/0). Du coup, les fans de Belaili n’ont pas manqué de rappeler au président marseillais Pablo Longoria d’avoir refusé de l’engager cet hiver, alors que le joueur y était favorable (son frère avait même publié une story avec une photoshop de Youcef vêtu du maillot de l’OM). Après la dégringolade que connaît le club phocéen, sur les réseaux sociaux on se moque du recrutement de Longoria tout en lui rappelant qu’il aurait commis une erreur en refusant de le recruter. Le jeune président de l’OM reviendra-t-il à la charge cet été ?

 

Pris de vomissements

Samedi soir, Youcef Belaili a vécu des moments de joie, mais aussi de douleurs après avoir été pris de vomissements sur le terrain de Monaco. S’il n’est pas sorti, il a, malheureusement pour son équipe, commis une faute (dans la lutte dans les airs avec Benyedder, après un corner, il a touché du bras le ballon). Il quittera finalement le terrain un peu plus tard (77’).

 

Il a croisé Zidane à Monaco

Pendant le court séjour passé avec son équipe à Monaco, Youcef Belaili a croisé la légende du football mondial Zinedine Zidane. L’attaquant de l’EN n’a pas raté l’occasion d’immortaliser cette rencontre avec Zizou.

  1. S.

Réclamation de la FAF : La FAF demande des explications à la FIFA

Dans un souci d’éclairer l’opinion sportive, en général, et les supporters de l’EN en particulier, et de mettre un frein aux spéculations, dont certaines ont dépassé le cadre purement sportif et réglementaire, au sujet de la réclamation relative à l’arbitrage du match Algérie-Cameroun du 29 mars dernier, la FAF a enfin communiqué hier à travers un long texte à travers lequel elle est revenue sur les détails de ses correspondances avec les différentes commissions de la FIFA, mettant l’accent sur l’intervention d’une agence spécialisée, qui a fait une étude détaillée des actions de jeu litigieuses et des décisions prises par le Gambien Gassama.En effet, après une première correspondance effectuée dans l’urgence au lendemain de la rencontre perdue à Tchaker, la fédération a fait appel à une expertise d’une agence spécialisée et réputée pour avoir collaboré avec la FIFA, mais aussi le CIO, l’UEFA et le Conseil d’Europe, dont la conclusion a qualifié l’arbitrage de ce match de suspect et ce sur une échelle d’appréciation de trois niveaux (Arbitrage normal, arbitrage suspect et arbitrage anormal).

Arbitrage suspect

La correspondance datant du 4 avril revient sur les actions de jeu où il y avait des cas litigieux, et au final il s’est avéré que le nombre de décisions incorrectes de l’arbitre est bien plus élevé que les standards habituels des matchs de football professionnel, ce qui a amené la boîte en question à conclure que des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour indiquer si ce match a été intentionnellement manipulé ou pas au niveau de l’arbitrage.

Il s’agit là de la conclusion qui avait donné des espoirs à la FAF et surtout à Belmadi, d’autant plus qu’elles étaient dans le même sens des reproches faits par le sélectionneur à chaud et même avec du recul, d’où ses propos lancés lors de son passage radio récemment quand il affirmait que le dossier était lourd, des affirmations qui ont laissé croire que la FAF a introduit d’autres preuves n’ayant pas un lien avec l’arbitrage, mais la FAF a démenti cela dans son communiqué : «En dehors des éléments d’ordre technique en sa possession et qu’elle a introduits, dont des vidéos et le rapport d’expertise, la Fédération algérienne de football n’a jamais reçu la moindre pièce ou toute autre preuve matérielle (sous un quelconque support) d’une tierce partie afin de la verser dans son dossier de réclamation.» Ce qui l’a amenée à demander à tous ceux qui ont proféré des accusations de les assumer : «Agissant dans le cadre strictement réglementaire que lui confèrent les Lois du Jeu de la FIFA et des procédures usitées, la Fédération algérienne de football n’est à aucun moment responsable des déclarations et/ou publications faites par des parties tierces.» Ce qui met un terme aux allégations de certains facebookeurs ayant laissé entendre qu’ils ont contribué dans le dossier avec l’introduction de vidéos et autres preuves de corruption, impliquant des gens de la FECAFOOT ou autres parties, une autre occasion pour la fédération de rappeler qu’elle n’a jamais cité le nom du Cameroun depuis le début de ses réclamations.

Reproches

La FAF n’est pas restée de marbre vis-à-vis la fameuse réponse de Collina datée du 6 mai, elle estime qu’elle ne répond aucunement aux demandes introduites dans le dossier de réclamation, elle précise aussi que le courriel ne comporte pas plusieurs pages et encore moins des réponses et explications au sujet des points soulevés dans la réclamation, et par conséquent, l’instance fédérale a arrêté une nouvelle liste d’exigences, et de clarifications, trouvant par exemple que l’arbitrage du match n’a à aucun moment été évoqué dans la réponse de la FIFA, alors que la réclamation de la FAF fait référence à des situations jugées litigieuses et pour lesquelles l’instance fédérale aurait souhaité des réponses claires et précises, Aussi, la Commission des Arbitres de la FIFA n’évoque pas si l’arbitre directeur a appliqué correctement les Lois du Jeu et respecté le protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage souligné dans ce même courriel. Et comme on vous l’a déjà expliqué dans ces mêmes colonnes, la FAF a réclamé l’accès aux communications audio enregistrées entre l’arbitre directeur et les autres arbitres (assistants et ceux de la VAR) mais cela est resté sans suite. C’est pour ça que dans la conclusion tirée par le communiqué d’hier, l’instance fédérale affirme qu’elle est toujours dans l’attente d’une suite claire et objective à cette réclamation.

Les sit-in à Zurich salués

Pour conclure, la FAF a tenu à rendre un vibrant hommage à toutes celles et tous ceux, parmi les supporters des Verts, qui ont exprimé leur soutien et ont manifesté une attitude positive et responsable pour défendre le bien-fondé de ce dossier de réclamation, une manière de saluer les participants aux sit-in organisés par les Algériens devant le siège de la FIFA à Zurich. La fédération termine son communiqué en indiquant que l’objectif premier de sa démarche entreprise le lendemain de l’échec face au Cameroun, c’est de mettre une barrière ‘’pour que de telles dérives arbitrales soient réprimées et bannies à tout jamais du paysage footballistique continental» allant dans le même sens des propos de Belmadi qui a inisisté et combat à chacune de ses sorties médiatiques les agissements et la corruptions qui est en train de salir et de tuer à petit feu le football africain.

S.M.A

Ghorbal, Jiyed, Tessema, Selimi et Gomez déjà éliminés : La CAF prépare Gassama pour la finale de la Champions League !

Alors que la FAF espère encore recevoir d’amples explications de la commission des arbitres de la FIFA concernant les erreurs de l’arbitre gambien Gassama lors du fameux barrage contre le Cameroun, ce dernier continue à profiter pleinement de sa vie d’arbitre, d’ailleurs ce soir, à 17h, il va siffler la demi-finale retour de la coupe de la CAF opposant Orlando d’Afrique du Sud et le Ahly de Tripoli sur la pelouse du Orlando Stadium de Johannesburg.

Rien ne semble pouvoir arrêter Gassama, déclaré ennemi public numéro un en Algérie, mais qui continue de se la couler douce au niveau de la CAF, et même à la FIFA puisque Collina ne lui reproche pas grand-chose par rapport à son arbitrage lors du match des Verts le 29 mars, et ce n’est pas tout, puisque la Confédération africaine de football qui est en train de crouler dans la médiocrité est en train de préparer le Gambien pour diriger la finale de la Ligue des champions prévue le 30 de ce mois à Casablanca.

Les meilleurs désignés en demi-finales

Au lieu d’une sanction, Gassama devrait être remercié le soir du 30 mai prochain à l’occasion de la finale de la C1 africaine entre le Wydad de Casablanca et le Ahly du Caire. En effet, selon des indiscrétions, il existe une nette intention de le nommer referee de la finale en question, un coup dur pour l’Algérie et pour le football africain. Certes, pour le moment, rien n’est officiel, mais les derniers mouvements et les dernières désignations opérées par la commission d’arbitrage de la CAF laissent croire que le controversé arbitre va être récompensé pour la médiocrité dont il a fait preuve, et le sale boulot accompli le 29 mars dernier.

Alors que l’Afrique du football s’attendait a ce que Gomez, Ghorbal ou Tessema officient cette attrayante finale déjà soumise aux critiques à cause du choix du stade dans lequel elle aura lieu, ainsi que le jour choisi (le 30 coïncide avec le début de la date FIFA), la commission d’arbitrage a procédé à la désignation de ces referees reconnus lors des matches des demi-finales à l’image de Tessema qui a sifflé la demi-finale aller entre le Ahly et l’ESS, Gomez le match retour Wydad-Petro, le Tunisien Selimi la partie disputée hier au 5-Juillet, ou encore notre compatriote Ghorbal pour la demi-finale aller entre Petro-WAC, ajoutons à cela l’élimination automatique du Marocain Jiyed étant donné qu’un club de son pays est arrivé à cette finale qu’il ne peut donc pas arbitrer, cette série d’événements laisse entendre qu’il y a tout un plan visant à donner le sifflet de la prestigieuse finale de la C1 à l’un des 4 arbitres restants, parmi les 8 retenus dans la pré-liste de la Coupe du monde.

La course des mauvais élèves

Il ne reste donc que 4 referees de renom capables d’hériter de cette finale prestigieuse, il s’agit du Zambien Sikazwe qui s’est fait un nom lors de la CAN par ses bêtises, les Tunisiens ne sont pas prêts à oublier le coup de sifflet finale qui a retenti à la 85’ de leur match face au Mali, du Congolais Ndala qui ne sait pas interpréter des images de la VAR, ainsi que le Sénégalais Ndiaye, et bien évidemment l’incontournable Gassama, le vétéran chouchou de la CAF, la désignation de ce dernier en coupe de la CAF vise en effet à préserver ses chances pour la finale de la C1. D’ailleurs, selon des indiscrétions, il existe réellement une nette intention de l’instance africaine de le choisir pour cette rencontre, d’abord pour booster ses chances d’être parmi les mondialistes, ensuite pour le soutenir dans son combat de corruption contre l’Algérie, il faut dire que les accusations algériennes ont toujours impliqué la CAF et sa commission d’arbitrage, les propos de Belmadi à chacune de ses conférences ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd, et il existe une envie de se venger du côté de la CAF, c’est aussi une occasion en or qu’ils offrent pour Gassama pour montrer que l’Algérie se trompe, et dans ce cas-là aussi, ça serait un vrai aveu d’incompétence de l’instance africaine de plus en plus accusée de corruption.

A partir d’aujourd’hui ce dossier sera ouvert au niveau de la Confédération africaine de football qui devrait annoncer dans les tout prochains jours le nom de l’arbitre de la finale, cela risque de mettre davantage d’huile sur le feu, car du côté égyptien, on a porté l’affaire de la finale devant le TAS de Lausanne, une réponse est attendue au plus tard le 25 de ce mois, mais d’ici là, ça parlera certainement çà et là de la désignation de l’arbitre, reste à savoir si la CAF va oser le choix de Gassama, du moment que les Egyptiens ne vont pas accepter ce choix, et commencent déjà à préparer cette éventualité, mais au vu des 4 noms restants en liste, on peut être sûr que le referee qui dirigera la finale cette année ne sera pas le meilleur du continent mais reste l’espoir que le moins mauvais sera désigné demeure grand.

S.M.A

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La FAF explique en détail l'affaire du match Algérie-Cameroun

Quelques jours après avoir reçu la réponse de la FIFA concernant sa plainte contre l'arbitrage du match Algérie-Cameroun comptant pour les barrages de la Coupe du monde, la Fédération Algérienne de Football a publié un long communiqué dans lequel elle explique sa démarche et détaille la situation et la réponse de la FIFA

Voici le contenu du communiqué de la FAF :

Dans un souci d’éclairer l’opinion sportive, en général, et les supporters de l’équipe nationale en particulier, et de mettre un frein aux spéculations, dont certaines ont dépassé le cadre purement sportif et réglementaire, au sujet de la réclamation relative à l’arbitrage du match Algérie – Cameroun du 29 mars 2022, comptant pour le barrage des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA – Qatar 2022, la Fédération algérienne de football tient à apporter les éclaircissements suivants :

• Au lendemain de ce match, soit le mercredi 30 mars 2022, la Fédération algérienne de football a introduit, auprès du Secrétariat Général de la FIFA, un dossier de réclamation au sujet de l’arbitrage de ce match, accompagné d’un courrier sous le numéro de référence (N°442/SG/FAF/2022).

• Suite à cette sollicitation, la FIFA a saisi la FAF à travers un courriel daté du mardi 5 avril 2022 portant référence (N°FDD-10810) indiquant que la réclamation introduite par la FAF a été soumise à la Commission de Discipline de la FIFA dont l’examen a été programmé pour le 21 avril 2022.

Il est utile de préciser qu’à travers cette missive, la FIFA ne signifiait pas qu’elle allait rendre un verdict à cette date, comme cela a été véhiculé par certains médias.

• Au préalable, le lundi 4 avril 2022, la FAF avait de nouveau saisi la FIFA par courriel (Réf. N°452/SG/FAF/2022) pour introduire une expertise d’une agence spécialisée et réputée pour avoir collaborer avec cette même instance, mais aussi le CIO, l’UEFA et le Conseil d’Europe, dont la conclusion a qualifié l’arbitrage de ce match de suspect et ce, sur une échelle d’appréciation de trois niveaux (Arbitrage normal, arbitrage suspect et arbitrage anormal).

En voici d’ailleurs, le texte de conclusion de l’expertise :

Suite aux évaluations techniques et scientifiques apportées dans les rapports des experts, celles-ci montrent que l’arbitrage du match du 29/03/2022 entre l’Algérie et le Cameroun, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar-2022, est suspect.

Le déséquilibre (100% vs 0%) entre les deux équipes pour IRD (décisions incorrectes de l’arbitre) et le nombre total des IRD élevées (3) qui a directement influencé sur le résultat, sont tous les deux bien plus élevés que les standards habituels des matchs de football professionnel.

Le penalty validé qui n’a pas été sifflé (Algérie), le but invalidé accepté (Cameroun) et le but validé annulé (Algérie) ont significativement influencé le match à l’avantage du Cameroun.

Tous les IRD peuvent être expliquées scientifiquement dans le Niveau 3 du rapport basé sur les analyses des vidéos.

Des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour indiquer si ce match a été intentionnellement manipulé ou pas au niveau de l’arbitrage.

1er Avril 2022

• Contrairement à ce qui a été rapporté ici et là, la Commission de Discipline de la FIFA n’a jamais rejeté le dossier de réclamation introduit par la Fédération algérienne de football, pour la simple raison que cette dernière a saisi une nouvelle fois la FIFA en date du dimanche 10 avril 2022 (Réf. N°476/SG/FAF/2022) pour demander à ce que le dossier de réclamation soit réaffecté vers la Commission des Arbitres de cette même instance.

De ce fait, la FIFA a informé le lundi 11 avril 2022 (courriel portant Réf. n° FDD-10810) la Fédération algérienne de football qu’au nom du Président de la Commission de Discipline de la FIFA, que la présente procédure est par conséquent clôturée.

• Le vendredi 6 mai 2022, la Fédération algérienne de football a été destinataire d’un courriel de la Commission des Arbitres de la FIFA (Réf. plc/mbu/grp) signé par M.M. Pierluigi Collina, Président de cette Commission, et Massimo Busacca, Directeur de l’Arbitrage, qui, malheureusement, ne répond aucunement aux demandes introduites dans le dossier de réclamation.

Là aussi, et contrairement aux fausses informations colportées par certaines parties, ce courriel ne comporte pas plusieurs pages et encore moins des réponses et explications au sujet des points soulevés dans la réclamation.

Voici à titre exceptionnel et pour davantage de transparence le courriel de la FIFA (CLIC), qui explique, d’ailleurs, la teneur du communiqué de la FAF publié dans la soirée du vendredi 6 mai 2022.

• Considérant que le dossier de réclamation est lourd et significatif à travers les vidéos jointes et surtout l’expertise d’une agence spécialisée, la Fédération algérienne de football a réitéré sa demande auprès de la Commission des Arbitres de la FIFA le samedi 7 mai 2022 par courriel (Réf. N°557/SG/FAF/2022) pour avoir des clarifications, notamment en ce qui concerne :

• L’arbitrage du match qui n’a à aucun moment été évoqué dans la réponse de la FIFA, alors que la réclamation de la FAF fait référence à des situations jugées litigieuses et pour lesquelles l’instance fédérale aurait souhaité des réponses claires et précises.

Aussi, la Commission des Arbitres de la FIFA n’évoque pas si l’arbitre directeur a appliqué correctement les Lois du Jeu et respecté le protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage souligné dans ce même courriel.

• Les conclusions de l’examen, de l’ensemble des ‘’incidents’’, effectué par les deux arbitres du VAR, conformément aux Lois du Jeu et au protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage.

• L’accès aux communications audio enregistrées entre l’arbitre directeur et les autres arbitres (assistants et ceux du VAR) est resté sans suite.

Par ailleurs, et pour être complet sur ce dossier, la FAF tient également à informer que :

• Le rapport du match de l’arbitre ne comporte aucune remarque particulière, hormis le mot en anglais ‘’Good’’ qualifiant l’état du terrain et des installations.

• Le rapport du Commissaire du match, quant à lui, renferme entre autres les appréciations suivantes :

• Organisation générale : Bonne organisation.

• Etat du terrain et des installations : Excellent.

• Services de sécurité : Excellent.

• Services de police : Excellent.

• Services médicaux : Excellent.

• Organisation des médias : Bonne organisation.

• Incidents occasionnés par les joueurs ou officiels : deux minutes de retard occasionnées par les joueurs camerounais au départ du match.

• Incidents occasionnés par des supporters : Jet de bouteilles par le public algérien après vérification du VAR. Fumigène par le public algérien après vérification du VAR.

• Incidents avant ou après le match : Jet de bouteille par le public algérien à la fin du match.

Les jets de projectiles ont valu à la Fédération algérienne de football une sanction de la part de la Commission de discipline de la FIFA sous forme d’une amende financière de 3000 Francs Suisses.

Cette sanction n’a rien avoir avec le traitement du dossier de réclamation, comme ont tenté à le faire admettre certaines parties, confondant deux volets complètement différents.

Conclusion :

De ce qui précède, la Fédération algérienne de football s’est faite un devoir et un principe de saisir la FIFA, pour mettre toute la lumière sur ce qu’elle considère comme un arbitrage suspect de la part de l’arbitre de ce match et de son impact sur son issue.

L’instance fédérale est toujours dans l’attente d’une suite claire et objective à cette réclamation.

Au-delà des faits de jeu, des erreurs qui peuvent survenir et être commises par les arbitres et les joueurs, susceptibles d’influencer le cours et/ou le résultat d’un match, la Fédération algérienne de football n’a, dans sa démarche réglementaire et bienveillante, évoqué ni l’adversaire ni toute autre partie, hormis le volet arbitrage.

En dehors des éléments d’ordre technique en sa possession et qu’elle a introduit, dont des vidéos et le rapport d’expertise, la Fédération algérienne de football n’a jamais reçu la moindre pièce ou toute autre preuve matérielle (sous un quelconque support) d’une tierce partie afin de la verser dans son dossier de réclamation.

Agissant dans le cadre strictement réglementaire que lui confèrent les Lois du Jeu de la FIFA et des procédures usitées, la Fédération algérienne de football n’est à aucun moment responsable des déclarations et/ou publications faites par des parties tierces.

Toutes ces parties qui se sont exprimées sur ce dossier endossent l’entière responsabilité de leurs déclarations, publications et élucubrations.

Cependant, la Fédération algérienne de football rend un vibrant hommage à toutes celles et tous ceux, parmi les supporters des Verts, qui ont exprimé leur soutien et ont manifesté une attitude positive et responsable pour défendre le bienfondé de ce dossier de réclamation qui, quelle qu’en soit l’issue, a mérité d’être introduit de manière officielle pour que de telles dérives arbitrales soient réprimées et bannies à tout jamais du paysage footballistique continental.

FAF : l’agent Bouguerra nommé chargé des relations extérieures

Il est agent de joueurs et a pour mission de repositionner l’Algérie à l’extérieur

 

Du nouveau au niveau de la FAF, le président Charaf-Eddine Amara a procédé à la nomination de Mohamed Bouguerra au poste de chargé des relations extérieures à la Fédération algérienne de football.

Connu pour être un agent de joueurs, lequel avait des relations avec l’ex- président de la FAF Mohamed Raouraoua, Bouguerra a réapparu cette dernière année avec l’arrivée de Charaf-Eddine Amara, puisqu’il était présent lors de la plupart des matches des Verts joués à Tchaker ou même lors de la coupe arabe au Qatar ainsi qu’au Cameroun lors de la CAN, cela avait interpellé les observateurs, d’autant plus que la fédération est restée muette et n’a pas communiqué sur le rôle attribué à Bouguerra, mais, finalement, le président Charaf-Eddine a fini par lui trouver chaussure à son pied il y a quelques semaines, en le nommant nouveau chargé des relations extérieurs de la fédération.

Coulisses

Occupé par l’actuel chargé de communication de l’EN Salah Bey Abboud, désigné conseiller bénévole du président Zetchi chargé de la communication et des relations extérieures le 1er avril 2017, ce poste est longtemps resté libre, et voilà que CEA décide de le relancer afin d’essayer de soigner l’une des faces de sa fédération, très critiquée pendant cette année de règne du président Amara, à savoir les relations extérieures, un point où l’EN a failli au moment où certains considéraient cela comme une urgence au lendemain du départ de Zetchi, ce dernier avait failli dans cette mission, certains lui ont même reproché ses relations conflictuelles avec la CAF mais aussi plusieurs fédérations dont des fédérations voisines, à l’image de la FTF, il fallait donc se lancer et très vite dans la diplomatie sportive, et corriger ce qu’il y avait à corriger, ce n’était pas une partie de plaisir, et ça ne sera pas le cas, car depuis, les choses se sont compliquées, avec ce qui s’est passé en ce mois de mars, avec l’affaire du match contre le Cameroun, ou même avant, lors de la CAN, l’EN a subi des décisions pas très confortables, signe d’une faiblesse inquiétante dans les coulisses que le nouveau chargé des relations extérieures va essayer de corriger. Après Zetchi, l’Algérie a certes essayé de se racheter, avec les nombreux voyages de CEA pour assister aux congrès de la CAF et de la FIFA, et autres tirages au sort, multipliant les contacts avec les fédérations internationales, mais cela est resté insuffisant, il fallait quelqu’un de plus actif et dégagé pour cette mission, d’où cette décision de nommer Bouguerra qui essayera de redorer l’image de l’Algérie du football, à un moment où les attaques sont de plus en plus nombreuses de la part des haineux et même des instances qui donnent l’impression de ne plus respecter l’Algérie, comme l’a si bien indiqué Belmadi dans une récente intervention.

Reste à savoir maintenant combien va durer cette mission, étant donné que la FAF risque de connaître des changements si CEA décidait de maintenir sa décision de se retirer de la présidence.

S.M.A

 

Prochaine liste de Belmadi : La rue algérienne en haleine

Depuis belle lurette, on n’a jamais constaté autant de spéculations à propos de la liste des joueurs qui seront convoqués en sélection nationale. Une liste qui suscite les spéculations, mais qui met surtout en haleine la rue algérienne. Pourquoi tant d’attente pour cette liste ? La réponse est toute simple, les Algériens ont pris pour argent comptant la dernière sortie médiatique (interview diffusée par le site officiel de la FAF)  de Djamel Belmadi, dans laquelle il a promis d’opérer une purge afin de secouer une sélection qui est sur le déclin depuis presque une année avec les mauvaises prestations face au Mali en amical (1/0) en juin dernier et les deux piètres copies des Verts devant le Burkina Faso (1/1 et 2/2). Soit des signes avant-coureurs avant le catastrophique parcours accompli au premier trimestre de l’année 2022, avec l’humiliante élimination dès le 1er tour à la CAN en janvier, suivie d’une autre encore plus douloureuse en coupe du monde 2022. Ces échecs répétés vont pousser Djamel Belmadi, pour la première fois depuis qu’il a rejoint le banc de l’EN en 2018, à provoquer une révolution dans son effectif. Reconnaissant envers une bonne partie de l’effectif qui avait contribué à un retour au premier plan de l’Algérie sur la scène internationale, Djamel Belmadi est contraint de se passer des services de certains éléments qui sont sur le déclin ou d’autres qui manquent de compétition, à l’instar de ceux qui évoluent au Qatar ou Islam Slimani qui est écarté de l’équipe première du Sporting Lisbonne par l’entraîneur Rubin Amorim pour les remplacer. Belmadi doit puiser du championnat national même s’il faut admettre que les joueurs de talent ne sont pas légion dans notre L1, sinon piocher du côté des championnats européens, notamment de la France et la Belgique.

 

Obligé de revoir ses choix

Si pour les raisons précitées, Djamel Belmadi est appelé à procéder à des changements sur sa liste habituelle avec laquelle l’EN a roulé durant plus de 3 ans, en revanche, après les récents échecs des Verts, le coach national est obligé d’opérer des changements car s’il ne le fait pas en gardant les mêmes joueurs et que l’EN ne parvient pas à relever la tête, Belmadi donnera du grain à moudre à ses détracteurs qui se feront un plaisir de le discréditer auprès de la vox populi qui, malgré les derniers fiascos, continue à le soutenir en imputant ses échecs à la pelouse de Japoma pour la CAN et à l’arbitrage malhonnête de Bakary Gassama dans les barrages. Pour montrer ses grandes capacités de coaching, Djamel Belmadi ne doit pas se tromper de choix dans sa prochaine liste à tel point que ceux qui étaient hostiles au retour d’Andy Delort ou la convocation de Houssam Aouar ou Amine Gouiri y sont favorables. « L’EN a besoin de joueurs de qualité pour rebondir », préconisent  les fans de la sélection nationale qui espèrent que Belmadi, dont ils sont les plus grands soutiens, fera des choix judicieux dans sa prochaine liste.

  1. S.

 

Des joueurs locaux ciblés par Belmadi : Renfort inévitable pour la ligne d’attaque en juin

Le staff technique de l’EN à sa tête Djamel Belmadi a encore 3 jours devant lui pour établir la liste définitive des joueurs qui prendront part au stage du 30 mai prochain.

Une liste élargie est en train d’être montée. En plus des postes défensifs et du milieu qu’on a déjà évoqués dans nos précédents numéros, l’attaque sera elle aussi concernée par le renfort, il faut dire qu’avec ce que Slimani est en train de vivre avec son entraîneur au Sporting et la fin de saison très tôt de Bounedjah avec le Sadd, il est fort possible que les deux éléments ne soient pas présents, ou au moins pas au top pour les rendez-vous notamment ceux avec l’Ouganda le 4 juin et la Tanzanie le 8 juin, le cas de Benyetou n’est pas différent lui qui est à l’arrêt depuis très longtemps, du moment que Bounedjah a continué a prendre part aux matches de la coupe d’Asie avec son club. Les seuls éléments encore opérationnels sont Belfodil, qui joue comme remplaçant au Hertha, Amoura avec Lugano et Delort qui continue à inscrire des buts en Ligue1 avec son doublé d’hier.

 

Le Caire 

Belmadi est allé soutenir l’ESS dans sa demi-finale aller contre le Ahly, il l’a reconnu, mais lors de sa virée chez les Pharaons il était accompagné d’un membre de son staff, à savoir Amara Merouani, la présence de l’ancien adjoint de Bougherra à Duhail veut dire que Belmadi n’est pas venu en simple supporter, il est venu ratisser large, et voir de près cette équipe setifienne qui a montré, jusqu’à ce match, du caractère en Afrique et, surtout, présenté des éléments de qualité, il y aurait donc des éléments dans l’effectif des Noir et Blanc qui intéressent le coach, on parle de l’attaquant Ryad Benayad, pur produit du Paradou, prêté cette saison à Sétif, il a sorti un gros match à Tunis, et a délivré une passe lumineuse à Djabou qui a donné la qualification à l’Aigle noir, et a su taper dans l’œil du coach, il serait donc sous observation, même s’il n’a pas réussi à briller au stade d’Essalem, son équipe ayant été malmenée (4-0).

D’autres éléments de l’effectif setifien seraient aussi suivis à l’image de Kendouci, cela montre un intérêt spécial du coach pour les joueurs issus du championnat algérien, qui pourraient venir au secours d’une sélection vieille qui a plus que jamais besoin de jeunesse, d’ailleurs d’autres éléments de la Ligue 1 Mobilis peuvent taper à cette porte de l’EN, à l’image d’un Benbouali du PAC et ses 15 buts en Ligue 1 Mobilis, le jeune attaquant a montré de belles choses qui pourraient lui offrir une opportunité, sachant que la longue durée du prochain stage permettra au coach de prendre un effectif qui peut atteindre 28 joueurs ou plus, de quoi voir un maximum d’éléments en 3 matches.

S.M.A

Malgré la série de démissions au BF, l’AGO du 16 juin est maintenue : La démission d’Amara toujours d’actualité ?

Dans un communiqué publié sur son site officiel le 30 avril dernier, la FAF a indiqué que l’AGO aura lieu le 16 juin 2022 pour approbation des bilans moral et financier de l’exercice 2021 ainsi que le budget prévisionnel de l’exercice 2022. Avant cela, la fédération comptait amender les statuts dans une AGEX qui était programmée le 2 juin, le marathon de ces assemblées devait prendre fin le 7 juillet avec une AGE pour élire un nouveau président et un nouveau bureau. Seulement, depuis cette date du 30 avril, beaucoup de choses se sont passées dans cette fédération, il y a eu le départ de 8 membres après leur démission, ce qui a mis un coup de frein au mécanisme mis en place par le président Charaf-Eddine Amara.

Après avoir refait son retard, l’opposition a bougé une nouvelle fois, décrochant la situation qu’ils croyaient suffisante pour la dissolution du bureau et la provocation d’une AGEX pour préparer des élections dans les plus brefs délais. Mais voilà qu’après investigation et étude minutieuse des statuts, la FAF a compris que la dissolution n’était pas prévue dans les statuts, le BF continue d’exister, et ne pourra pas siéger ni délibérer, à l’image du président CEA qui continue à assurer la gestion de sa fédération, il se présente chaque jour à son bureau à la FAF comme si de rien n’était en attendant de trouver une solution pour la suite.

Maintien

Cette suite n’est autre que la série d’assemblées qu’il comptait tenir, à commencer par l’AGEX pour la mise en conformité des statuts, il faut dire que le dossier est bloqué et l’on attend avec impatience un signe de la FIFA, l’instance mondiale détient la version révisée, et renverra bientôt le document pour passer à l’étape suivante, c’est justement cette étape qui inquiète du côté de la FAF, car pour convoquer cette AGEX, il faudra que le BF se réunisse pour valider ces statuts, et cela n’est pas possible avec 5 éléments. Néanmoins, et en attendant la correspondance de la FIFA, la FAF poursuit la préparation de l’AGO, car si l’AGEX est mise entre parenthèses pour l’instant, l’AG ordinaire est toujours inscrite au programme, elle aura lieu le 16 juin comme décidé initialement, la dernière réunion du BF tenue le 28 du mois dernier a permis l’approbation des bilans qui sont prêts à être présentés dans une AGO, et rien ne pourra empêcher cela, nous dira une source proche du dossier, d’ailleurs l’on peaufine actuellement les préparatifs de cette date, tout en pensant à une solution qui permettrait de tenir les autres AG, surtout la première du 2 juin, si jamais le document tant attendu arriverait enfin de la FIFA.  

Statuts

Le communiqué de la FAF qui annonçait la date de cette AGO a précisé que l’ordre du jour va être l’approbation des bilans moral et financier de l’exercice 2021 ainsi que le budget prévisionnel de l’exercice 2022, sans souffler un mot concernant l’intention affichée du président Charaf-Eddine concernant son envie de démissionner, il est vrai que depuis quelques jours on parle beaucoup plus de la crise du BF que du départ du président, surtout que ce dernier a laissé croire qu’il voudrait se rétracter, et rester finalement à son poste, la décision de la majorité des membres de son bureau de démissionner a permis de rétablir la situation espérée par CEA le matin du 31 mars dernier, lorsque ces mêmes membres se sont accrochés à leurs postes, refusant l’idée de lâcher prise et de se solidariser avec lui, la suite des événements aura été moins intéressante pour eux, avec le président qui est revenu à de meilleurs sentiments, au point d’arriver jusqu’à espérer rester jusqu’à la fin de son mandat, même si cela n’a jamais été exprimé d’une manière officielle à travers une déclaration. Ainsi donc, l’AGO maintenue du 16 juin prochain sera l’occasion de connaître la position définitive du président Charaf-Eddine, elle est maintenue, et la seule différence réside dans le cadre de sa tenue, si les statuts sont approuvés avant cette date, l’assemblée ordinaire se tiendra dans le respect des nouveaux statuts, sinon, elle aura lieu quand même dans le respect des anciens statuts, et ce n’est que ce jour qu’on connaîtra vraiment si CEA va démissionner réellement ou s’il va se rétracter. Notons enfin que le nombre retreint des membres du BF actuel à savoir 5 nécessite un renforcement d’au moins 2 membres pour atteindre le minimum requis pour pouvoir siéger et délibérer, la réflexion pour renforcer le bureau avec des membres suppléants est en cours, une solution pourrait intervenir dans les prochains jours.

S.M.A

Arbitrage catastrophique, programmation approximative, président indifférent : La CAF s’enfonce dans un tunnel sombre

Corruption, mauvais arbitrage, stades non homologués, mauvaises pelouses, VAR pas opérationnelle, et, enfin, mauvaise gestion et programmation, le football africain n’a jamais atteint un tel niveau de médiocrité, il est en train de traverser l’une des plus difficiles périodes de sa vie, le résultat d’une gestion catastrophique sous les ordres de Patrice Motsepe et son bureau.

L’élection de ce dernier avait fait craindre le pire, le retrait de ses concurrents pour l’installer président en se contentant de quelques postes dans son bureau et l’augmentation du nombre des vice-présidents étaient un signe avant-coureur d’une période de vaches maigres pour l’instance qui gère le football africain, rongée par le mal et la médiocrité. L’arbitrage est peut-être la vitrine et l’exemple frappant qui confirme que rien ne va, le niveau de Sikazwe et compagnie à la CAN, et l’arbitrage inoubliable de Gassama lors du barrage entre les Verts et le Cameroun le 29 mars ont confirmé que les choses n’évoluent non seulement pas, mais elles reculent, Infantino qui avait promis de révolutionner le football dans le continent a fini par l’achever, et compte encore faire plus, si l’on prend en compte son intention de changer la belle habitude d’une CAN tous les 2 ans. Avec un président qui se fait rare, la CAF a du mal à lever la tête. Hier, d’ailleurs, une source égyptienne a révélé que le Sud-Africain Motsepe était le dernier à apprendre que la finale de la Ligue des champions africaine va avoir lieu au stade de Casablanca, une révélation qui en dit long sur la passivité de ce dernier, dirigé par la FIFA et par le Marocain Lekjaa, décrit par les Egyptiens, depuis avant-hier, comme ‘’la peste qui ronge le football africain et la CAF’’.

 

La finale de la C1 enflamme les réseaux

En effet, depuis qu’il a rejoint le bureau exécutif de la FIFA, le président de la FRMF ne cesse de susciter la polémique, les Egyptiens l’ont bien vérifié à leurs dépens, puisqu’ils lui reprochent ses manœuvres dans les coulisses pour transférer le siège de la CAF vers son pays, lui qui a réussi à écarter pas moins de 23 employés égyptiens du siège cairote de la CAN, et d’y installer 16 Marocains, le constat a été fait amèrement par Midou l’ancienne star du football égyptien : «Il fait tout pour effacer l’existence égyptienne de la CAF, d’ailleurs depuis le décès du SG Fahmi, qui était Egyptien, 2 Marocains se sont succédé à ce poste, avant d’installer un Suisse à savoir Veron», a-t-il dit histoire de donner du crédit à sa théorie, on n’a jamais vu autant d’étrangers dans la CAF. En plus du Suisso-Congolais Veron, il y a aussi l'assistante au Bureau du Secrétaire General de la CAF, Sandra Latorre qui est Italienne, Luca Piazza Italien lui aussi, Paul le suisse, et Javier l’Espagnol, tous dans des postes clés, elle est où l’Afrique dans tout cela ? », s’est-il interrogé.

L’affaire de la domiciliation du match de la finale de la C1 a permis d’avoir une idée sur ceux qui tirent les ficelles. Le Ahly qui s’est rapproché d’une qualification en finale en battant l’ESS 4-0 au Caire est en train de mener une bataille pour tenter de jouer la finale contre le Wydad (vainqueur 3-1 en Angola), dans un terrain neutre, le Sénégal ayant décidé de se retirer, la CAF a préféré offrir sur un plateau le stade de Casa au Wydad, cela a mis les Egyptiens hors d’eux, les médias dans le pays des Pharaons mènent actuellement une campagne pour condamner le diKtat imposé par Lekjaâ, coupable, selon eux, de ces manœuvres qui se trament dans les coulisses contre leur pays.

La mainmise du duo Lekjaâ-Infantino pointée du doigt

En plus de la domiciliation, la programmation de la finale le 30 mai est aussi sujette à une polémique, le 30 mai coïncide en effet avec le 1er jour de la fenêtre FIFA. «10 joueurs au moins du Ahly seront en sélection ce même jour», explique le Ahly qui refuse la date, alors que des proches de la CAF parlent d’un calendrier chargé de Motsepe, invité à assister à la finale de la C1 européenne, le 28 mai, et retenu par ses engagements professionnels le lendemain.

Lekjaâ profite pleinement des espaces laissés par Motsepe, il s’installe comme le vrai décideur à la CAF, certains le pointent du doigt, le désignant somme étant à l’origine des malheurs de l’EN depuis quelque temps, Belmadi s’est plaint de l’arbitrage qui ciblait spécialement notre sélection, de la Zambie, à Tchaker, en passant par Marrakech et Harare, les décisions étaient en défaveur de l’EN, cela laisse croire que la machination visant à détruire l’EN existe bel et bien, mais jusqu’à quand ? Les choses risquent de stagner notamment en Afrique en présence de ces relais qui tirent très fort le foot africain vers le fond.

M.A

Après l’Ouganda et la Tanzanie : Belmadi veut jouer une grosse cylindrée le 14 juin

Dans l’un de nos précédents numéros, on vous faisait part du souhait du sélectionneur national Djamel Belmadi de jouer un match amical, une 3e joute lors de la prochaine date du mois de juin. Comme on le sait, cette date de juin débute le 30 mai et prend fin le 14 juin, elle est assez longue aux yeux du coach pour placer un 3e match après ceux du 4 juin contre l’Ouganda et du 8 face à la Tanzanie. Belmadi a donc émis le souhait de programmer un 3e match, et notre source a révélé que le driver des Fennecs compte utiliser toute la date, puisqu’il a sollicité la FAF pour un match le 14 juin, soit le dernier jour de la fenêtre, histoire de bien l’exploiter, il faut dire que l’entraîneur national, qui a décidé de poursuivre son aventure et ne pas s’arrêter sur l’échec du fameux match de barrage de mars, veut construire sur ce qui a été bâti, c'est-à-dire garder le bon et le parfaire, et cela a besoin de beaucoup de rencontres et d’occasions de voir des joueurs, le calendrier de la CAF a offert 2 occasions en or de lancer la machine doucement et assurer que le nouveau moteur soit bien rodé, avec la programmation des rencontres contre l’Ouganda et la Tanzanie le mois prochain, mais comme à chaque fois, Belmadi veut brusquer ses joueurs et élever le niveau, c’est pourquoi il a demandé à la fédération et au manager Djahid Zefizef de lui chercher un adversaire de taille mondiale, une grosse cylindrée pour jauger comme il se doit les capacités de ses éléments, quitte à lui ramener une équipe mondialiste.

Un autre continent

Pour le moment, les dernières nouvelles de la FAF affirment qu’il n’y a encore pas de match programmé, les contacts sont établis çà et là avec des fédérations pour essayer de trouver une solution pour rendre possible un tel match, le coach veut du lourd, et cela aussi rend la tâche difficile, car la mission ne sera pas de tout repos, mais le coup reste jouable. Dans l’une de nos dernières éditions, on vous faisait part aussi de contacts reçus de la part de sélections comme le Venezuela et l’Uruguay, mais aussi de pays de l’Europe de l’Est, pas grand-chose aux yeux de la FAF qui veut une équipe un peu plus solide pour pousser l’EN plus haut, d’autant plus que la sélection s’est débarrassée d’un obstacle, qu’est la longue série d’invincibilité et voudrait prendre tous les risques à l’occasion de ce nouveau départ. Une revue du calendrier international a été faite, et des pays ont été contactés, et ce qui est sûr c’est qu’un accord devrait être conclu très prochainement, d’autant plus que le stage commence dans moins de 20 jours, on parle déjà d’Arabie saoudite comme possible adversaire, El Akhdar a placé deux joutes contre la Colombie et le Venezuela, le 5 et le 9 juin, et a donc la possibilité de jouer un match, tout comme plusieurs autres équipes dans d’autres continents, mais ce qui est certain, c’est que si l’EN joue un 3e match, ça sera contre un gros morceau d’un tout autre continent.

S.M.A  

Malgré la démission d’un 8e membre du bureau : Voilà pourquoi le BF ne peut pas être dissout

Dans notre édition d’hier on vous faisait part de la démission d’un 7e membre du Bureau fédéral, à savoir Rachid Gasmi, il a décidé de se retirer au lendemain de la réponse négative de la FIFA concernant l’affaire du controversé match Algérie-Cameroun.

Dans le même article qu’on rédigeait en début de soirée, on vous annonçait d’autres démissions qui allaient suivre, et c’est ce qui s’est passé quelques heures plus tard, c’est Larbi Oumamar qui a emboîté le pas à Gasmi, portant le nombre de membres démissionnaires à 8 depuis le 15 avril 2021 date de l’investiture de Charaf- Eddine Amara comme président de la FAF.

Du côté de l’opposition, c’est l’explosion de joie car avec seulement 5 membres restant dans ce BF, il n’était plus possible pour le président de continuer sa mission, pour eux c’est la dissolution automatique, les membres en questions évoquent les statuts qui prévoient cette situation lorsque le nombre des membres est en dessous de 50%, ce qui est, selon eux, le cas dans ce cas de figure.

Révision

Au même moment, du côté de la FAF c’est le silence radio, on révise les textes, on consulte et on contacte les gens du métier, mais aussi la tutelle, les regards étaient donc braqués sur le MJS, d’autant plus que Sebgag promettait dans une déclaration à Harcha d’appliquer les règlements à la lettre, mais que prévoient-ils justement ?

Du côté de la FAF et de son secrétariat général, la nuit a porté conseil, car durant cette journée de dimanche, et la matinée de lundi, soit hier, on a pris le soin d’ouvrir, peut-être une dernière fois ces vieux statuts qui attendent toujours une mise à jour, page par page, l’on essaye de trouver ce cas de figure, le cas d’une démission massive, et si réellement elle provoque une dissolution du bureau si plus de 50% du bureau décidaient de se retirer, mais on ne trouve rien, le seul et unique point traité par ces statuts, dans ce même cas, c’est l’impossibilité de siéger et cela change complètement la donne.

Avis

Ayant promis d’appliquer la réglementation dimanche, le MJS s’est intéressé de près à cet énième épisode du long feuilleton des problèmes de la FAF. Du côté de la fédération, on avait déjà préparé le compte rendu, et un aperçu sur ce que les statuts disent : pas de dissolution mais pas de réunions non plus, c’est le résumé du compte rendu établi après étude des statuts, cela réconforte quelque peu la FAF et son  président, d’autant plus que le BF avait effectué sa dernière réunion le 28 de ce mois, comme prévu initialement, et les bilans ont été tous adoptés, mais cela est-il suffisant ?

Statuts et suppléants

Ça se complique donc dans les coulisses du BF, le nombre de membres ne dépasse plus les 6 si l’on comptabilise encore Aïssaoui malgré son statut de membre suspendu, ils sont donc 5 seulement à pouvoir siéger, mais qui ne peuvent plus le faire à cause de ces mêmes statuts qui les en empêchent, mais y-a-t-il une solution pour contourner cette restriction ?  Certes, le BF a tenu toutes ses réunions prévues, mais l’on reste toujours à l’écoute de Zurich d’où la FIFA risque d’envoyer à tout moment une copie des nouveaux statuts révisés, et comme on le sait, cet autre feuilleton est sur le point de dévoiler leur épilogue, si le MJS valide la dernière version après son retour de la Suisse, la FAF devra les faire passer par son BF pour validation et provoquer une AGEX pour amender enfin les statuts, et c’est justement ça le souci, dans la mesure où le BF ne peut plus siéger, comment la fédération compte-t-elle réagir devant cette situation ?

CEA s’est-il trompé ?

Les connaisseurs ont évoqué tout au long de la journée d’hier la solution des suppléants, au nombre de 3, à savoir Slimane Yamani, de la ligue de Béchar, Douas d’Annaba et Kharchi de Laghouat, alors que d’autres sources ont avancé un 4e nom celui de Mebarki de Naâma, le président de la FAF a la possibilité de jouer la carte des suppléants, comme il l’avait fait l’an dernier lorsque Ghouti a décidé de quitter et rejoindre sa ligue d’Oum El- Bouaghi, remplacé par Chachoua de Boumerdes, avant que cette dernière ne quitte à son tour, d’ailleurs le président n’a pas procédé à son remplacement, comme il a omis aussi de remplacer le trio concerné par le cumul, démissionnaire la semaine passée, à savoir Benhamza, Oukali et Touil. Selon une source de l’opposition, CEA a commis une erreur en décidant de ne pas remplacer les partants rapidement, et va chèrement en payer les conséquences, il faut dire qu’avant de se retrouver avec un nombre inferieur à 7 éléments, il pouvait s’organiser avant de perdre la légitimité, mais il a attendu, au point de se retrouver à présent face à cette situation, où il devra trouver une nouvelle faille dans les statuts pour renforcer son bureau et retrouver le droit de siéger et continuer le processus d’amendement des statuts et tout ce qui en suivra jusqu’à l’AGE, mais pour ce faire, il faudra convaincre ces suppléants, d’abord de rejoindre un BF appelé à disparaître dans quelques semaines, au détriment de leur poste de président dans leurs ligues respectives, car, faut-il le rappeler, cette manœuvre va interférer avec la loi sur le cumul des fonctions, autrement dit, si le président de la Ligue d’Annaba dit oui à Amara, il devra perdre la présidence de sa ligue, et quelques jours après son poste au BF, dur à accepter, sans contrepartie ou autre promesse de réapparaître, pourquoi pas, dans un futur BF sous d’autres commandes...

S.M.A    

 

 

Les opposants d’Amara interpellent Debichi : «On souhaite qu’il réagisse en tant que SG pas en tant qu’employé recruté par Amara»

Les yeux sont braqués sur le SG de la FAF

Depuis la fin du mois de Ramadhan, et la reprise du feuilleton de la FAF, notamment avec les deux dernières démissions de Gasmi et d’Oumamar, qui a ramené le nombre de membres du BF à 6 puis à 5, les yeux sont braqués sur le secrétariat général de la FAF, plus précisément le SG Mounir Debichi, qui détient tous les secrets du fonctionnement de la machine de la fédération.

Le départ massif des membres a provoqué un séisme, et au moment où les opposants sont sûrs que les jours d’Amara sont terminés à Dely Ibrahim, d’autres trouvent que les manœuvres sont encore permises pour poursuivre le processus déjà mis en place, et aller à l’amendement des statuts souhaité.

Au milieu de tout cela, une personne est sollicitée par les proches du dossier à savoir le SG Mounir Debichi, la pression est en effet grande sur lui depuis dimanche, et la bombe lancée par Gasmi suivie par celle d’Oumamar, car cela renvoie tout le monde vers les statuts, les anciens qui doivent déterminer la suite du parcours, d’ailleurs les opposants d’Amara ont tenu à lancer un message, interpellant le SG et lui demandant d’appliquer la réglementation, convaincus par l’incapacité du MJS de s’ingérer dans ce dossier sensible : «Sur le plan réglementaire, le MJS ne peut pas s’ingérer, c’est pourquoi on demande au SG d’assurer l’application de la réglementation, qu’il fasse fonctionner la machine réglementaire, car c’est son rôle», ont-ils tenu à dire eux qui souhaitent que le SG convoque une AGEX qui débouchera sur une AGE pour l’élection d’un nouveau président, et d’enchaïner : «Espérons qu’il réagisse comme une personne protectrice des règlements pas d’un employé recruté par le président», ont-ils tenu à lancer leur message.

Reste à savoir comment ces opposants vont-ils réagir en apprenant que le BF qu’ils espéraient voir dissout ne pourra pas finalement l’être.

S.M.A

 

Verts d’Europe, que de bonnes nouvelles pour Belmadi

Ce week-end a été marqué par l’efficacité retrouvée de nos internationaux qui évoluent en Europe. De quoi rassurer le coach national  Djamel Belmadi avant l’établissement de la liste des deux matchs du mois de juin contre respectivement l’Ouganda, le 4 juin à Oran, et quelques jours après le déplacement en Tanzanie pour l’entame de la phase éliminatoire de la CAN 2023. Ayant déclaré qu’il va procéder à des changements dans son effectif, Djamel Belmadi serait certainement ravi de voir des joueurs qui évoluent en Europe retrouver leur forme optimale avant le démarrage de la nouvelle aventure. Avec les déboires d’Islam Slimani avec son club, le Sporting Lisbonne, et l’arrêt du championnat de Qatar, qui va pénaliser les habituels capés du coach national, on se dirige droit vers le rappel de joueurs qui évoluent en Europe vu que la plupart des championnats baissent rideau à la fin de ce mois.

 

Amoura, un retour tonitruant

Ayant fait partie de la liste de la dernière CAN sans avoir joué aucune des trois rencontres disputées à Douala par l’EN dans le tournoi, Mohamed-El Amine Amoura, qui est revenu blessé à Lugano, a renoué avec la compétition le mois passé. Une fois dans le rythme de la compétition, il a retrouvé la confiance de son entraîneur Croci – Torti. « Malheureusement, Amoura a été stoppé par une grave blessure puis par le ramadan. Lors de deux derniers matches, il m’avait donné d’excellents  signaux en jouant dans une position dans laquelle je ne l’avais jamais aligné. Amoura a enfin mis beaucoup de simplicité dans son jeu. Je sais que je répète peut-être trop souvent le concept ‘’patience’’ dans la presse, mais je crois beaucoup en ce mot. Il a lentement mis ses propres efforts au cours de ces mois et s’est beaucoup amélioré », encense le coach de FC Lugano Mohamed-El Amine Amoura après son doublé samedi face au Young Boys qui contribua à la victoire de son équipe (3/1). Un retour en forme ayant certainement attiré l’attention de Djamel Belmadi qui pourrait le rappeler pour les matches de juin, surtout que le coach national a laissé entendre que dans sa prochaine liste, des joueurs seront écartés pour laisser leur place à d’autres.

Il a une histoire au stade d’Oran

Le hasard veut que pour sa première sortie après la cauchemardesque soirée du 29 mars contre le Cameroun, l’EN se produira au nouveau stade d’Oran. Une enceinte où Amoura est entré dans l’histoire pour la première rencontre jouée dans ce stade en juin dernier en inscrivant contre le Liberia 4 buts. L’histoire se réécrira-t-elle ? Attendons de voir si Belmadi couchera son nom dans sa liste.

 

Farid Boulaya, il revit au bon moment  

Remplaçant les quatre dernières rencontres livrées par le FC Metz, Farid Boulaya ne rentrait même pas en cours de rencontre. Mais hier, son entraîneur a eu le nez creux en l’incorporant à la 81’. Grâce à un but somptueux de Boulaya (90’), hier tôt la journée face à l’Olympique lyonnais, alors que les deux équipes devaient se départager, on se dirigeait vers un nul. L’international algérien, après avoir mis dans le vent son vis-à-vis, d’une frappe lourde du gauche, il offre 3 points vitaux à son équipe, laquelle en cas de défaite allait perdre tout espoir de maintien. Après ce succès, le FC Metz est désormais avant-dernier de la L1 et croit toujours à une place de barragiste. En fin de contrat le mois de juin prochain, Farid Boulaya a choisi le bon moment pour étaler toutes ses qualités. Cela devrait le servir pour attirer la convoitise de clubs et faire monter en outre sa valeur marchande. Pour rappel, l’année dernière, l’Olympique Marseille l’avait approché pour être le remplaçant du génial Dimitri Payet (35 ans). Par ailleurs, Farid Boulaya pourrait, s’il enchaînait en ce mois de mai les bonnes prestations, être rappelé en sélection nationale. Comme quoi d’une pierre deux coups, il va redorer son blason et démarrer une nouvelle aventure avec les Verts.

 

Benrahma se lâche enfin

Irrégulier dans ses performances depuis qu’il a rejoint en automne 2020 les rangs de West Ham, Said Benrahma a fait parler la poudre ce dimanche dans le match Norwich- West Ham United (0/4). En claquant un doublé, il a contribué au large succès de son équipe. Après avoir fait douter les Hammers sur ses potentialités à s’adapter au rythme infernal de la Premier League anglaise, notre compatriote passe enfin un cap. Rappelé pour le match retour contre le Cameroun en sélection après la défection de Sofiane Feghouli, l’attaquant de West Ham United devrait lui aussi faire partie du projet de Belmadi pour la reconstruction d’une équipe compétitive, à l’instar de celle qui a donné tant de joie au peuple algérien durant trois années consécutives. En concurrence au poste avec Youcef Belaili, il est possible que Belmadi daigne les aligner tous les deux ensemble dans la même équipe, prévoient les observateurs. A noter que Said Benrahma a marqué cette saison 8 buts, délivré 6 passes décisives en 32 apparitions ; ce qui constitue un bon ratio pour sa deuxième année à West Ham United.

  1. S.

Il est le 7e membre à quitter le Bureau fédéral de la FAF : Rachid Gasmi démissionne du BF

Le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football a connu hier un nouveau départ, puisque Rachid Gasmi l’un de ses membres a allongé la liste des démissionnaires.

7 membres au total ont quitté ce maudit bureau fédéral qui n’a jamais pu s’imposer et rétablir le calme au sein de la Fédération et ce depuis un certain 15 avril 2021, lorsque l’AGE avait plébiscité Charaf-Eddine Amara comme successeur de Zetchi. D’abord, il y a eu le retrait de Mohamed Ghouti qui a préféré retrouver sa ligue de wilaya d’Oum El-Bouaghi, vite remplacé par Chachoua, mais cette dernière n’a elle aussi pas fait long feu, elle s’est retirée rapidement.

La saignée s’est poursuivie, avec la démission d’Amar Bahloul suivi la semaine passée du trio Benhamza, Oukali et Touil, sans oublier la suspension de Mouldi Aïssaoui, et malgré tout cela CEA a continué à assurer ses fonctions, et comme on vous l’a expliqué hier, il s’apprêtait à tenir un BF pour exposer à ses membres restants, avant d’aller à une AGEX, mais finalement Gasmi en a voulu autrement, puisqu’il a décidé contre toute attente de se retirer lui aussi, mettant CEA dans l’embarras, car, maintenant, il ne lui reste plus que 6 membres, soit moins que les 50% qui permettent au BF de continuer d’exercer et de se réunir tout en ayant le droit de délibérer, autrement dit, cette démission de Gasmi achève le BF qui se dirige droit vers une dissolution compromettant tout un calendrier tracé par le président de la FAF qui aspirait à tenir 3 AG dans les tout prochains mois.

Le 8 mai

C’est donc hier, le 8 mai 2022, que Gasmi a décidé de tirer une balle, la dernière dans le mécanisme du BF, une démarche significative, affirme un proche du président de la commission de gouvernance, ce dernier, fils de chahid, a choisi sa date, il a voulu mettre fin à celui que les opposants ont décidé d’appeler le diktat du président en poste, qui, d’après eux, faisait tout pour gagner du temps, et solliciter des personnalités à droite et à gauche pour tenter d’arracher un soutien pour rester, il faut dire que depuis quelques semaines, l’idée de prolonger le séjour à Dely Ibrahim a germé dans la tête du président, et cela n’a pas été du goût des membres du BF, qui ont réfléchi à un plan pour l’arrêter, et il a fallu que Gasmi l’exécute au moment où tout était ficelé pour tenir une dernière réunion, après l’arrivée des statuts révisés par la FIFA, la même source nous a révélé que l’ancien PDG de la Safex a compris, après la réponse de la FIFA concernant la réclamation introduite par la fédération, que rester n’allait servir à rien, lui aussi il a entretenu l’espoir de voir l’EN revenir de loin, mais en vain.

Pas le dernier

Avec Gasmi qui se retire du BF, le nombre des éléments démissionnaires a atteint 7 sans compter Aïssaoui, toujours suspendu, mais selon des échos du BF, ça ne sera pas le dernier, d’autres éléments comptent aussi démissionner, nous dit-on. «De toute façon, même si on reste, le président ne va pas changer et continuera à prendre des décisions unilatérales», nous dira l’un des membres démissionnaires.

Alors que le BF annonçait récemment les dates de ses differentes AG comme suit : AGEX : 2 juin 2022 avec à son ordre du jour l’approbation des nouveaux statuts et du code électoral de la FAF, AGO : 16 juin 2022 pour approbation des bilans moral et financier de l’exercice 2021 ainsi que le budget prévisionnel de l’exercice 2022 et, enfin, une AGE le 7 juillet 2022 avec à son ordre du jour un seul point relatif à l’élection d’un nouveau Bureau exécutif, le programme devra impérativement changer, étant donné que le BF ne peut plus être opérationnel, c’est le SG qui devrait prendre le relais pour organiser une AGE pour élire un nouveau président.

S.M.A

   

 

Jugeant le traitement de sa réclamation par la FIFA un peu trop superficiel : La FAF réclame le contenu de ‘’la boîte noire’’

Après avoir longtemps tenu en haleine le public algérien, la réponse tant attendue de la FIFA au sujet de la réclamation introduite par la FAF auprès de la Commission d’arbitrage de la FIFA concernant l’arbitrage de Gassama lors du match barrage du 29 mars dernier contre la Cameroun est arrivée. Le secrétariat général de la Fédération algérienne de football a été destinataire vendredi d’une lettre en provenance de la FIFA et plus exactement de la commission des arbitres présidée par l’Italien Collina, à travers laquelle ladite commission a mis un terme aux spéculations et aux espoirs de relancer le débat sur la rencontre face au Cameroun, une réponse jugée floue par certains, au moment où d’autres ont compris qu’il s’agit d’un rejet définitif du dossier algérien annoncé d’une manière polie de la part de l’instance mondiale du football.

«Nous regrettons que, selon votre appréciation, les décisions des arbitres aient pu influer négativement sur le cours de la rencontre. Nous avons pris bonne note des éléments de votre courrier et nous pouvons d’ores et déjà vous garantir que l’ensemble des incidents survenus pendant le match ont été examinés avec soin par les deux arbitres «vidéo», conformément aux Lois du Jeu et au protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage», pouvait-on lire sur le communiqué de la FAF joignant une partie de la lettre reçue quelques heures plus tôt de la part de la FIFA.

Collina maintient le cap

Un petit coup d’œil sur le contenu de cette lettre nous permet de constater que la FIFA n’est pas du tout d’accord avec la lecture algérienne, Collina trouve les décisions de l’arbitre Gassama ou même de ceux de la VAR ‘’normales’’ et n’ayant pas influé négativement sur le cours de la rencontre, la suite se passe de tout commentaire, puisque la FIFA juge aussi que les points mentionnés par la FAF dans son courrier, concernant les décisions de la cabine de la VAR, n’ont rien d’anormal, ce qui clôt définitivement un dossier qui était déjà clos à leurs yeux le soir du 31 mars dernier lorsque le SG de la FAF et le membre du BF Rachid Oukali avaient rendu visite à Pierluigi Collina dans sa chambre à Doha, en marge du congrès de la FIFA. Ce jour-là, comme on vous l’avait relaté en exclusivité ici même, le célébrissime arbitre chauve avait proposé l’examinassions des actions douteuses une par une, dans son propre ordinateur portable, aidé il faut le dire par son accès aux differentes images de caméras et angles, telles que reçues par les monitors de la cabine de la VAR à Blida, un replay qui a permis à Collina d’expliquer toutes les actions, et convaincre ses interlocuteurs de la fiabilité des décisions des arbitres, tout en laissant un tout petit doute concernant la fameuse action du but du 0-1 camerounais, quand Mandi a été victime d’une poussette qui a déstabilisé Mbolhi.

On ne lâche pas Gassama

Cet épisode avait encouragé la FAF qui a essayé de réunir un maximum de preuves que les décisions de Gassama n’étaient pas toutes bonnes, et que cela pouvait être prémédité, tentant de jouer la carte d’une mésentente entre ses décisions et celles des referees allemands de la VAR, cela n’a visiblement pas convaincu Collina qui a maintenu le cap, en témoigne sa réponse nette et claire, que la FAF ne veut toujours pas gober. En effet, malgré ce communiqué qui répond du tac au tac à la réclamation de l’instance fédérale, celle-ci ne veut pas lâcher, d’abord parce qu’on juge que la FIFA n’est pas allée suffisamment dans le fond, trouvant la réponse et le communiqué un peu superficiels, une réplique soft qui a joué sur les nerfs des responsables de la fédération, ces derniers ne sont pas restés les bras croisés, puisqu’on apprend qu’ils ont sollicité des spécialistes du domaine, et ont pris la décision de continuer leur combat, cette fois en réclamant carrément le contenu de celle qu’on a appelé ‘’la boîte noire’’, à savoir le fichier contenant tous les échanges qui ont eu lieu pendant le match entre le Gambien Gassama et le duo d’arbitres allemands qui ont dirigé la VAR dans la cabine. C’est dans la conversation que la fédération algérienne souhaite donc puiser, une réaction et une suite qui en disent long sur la position algérienne, et sur les doutes concernant Gassama, car, faut-il le rappeler, c’est ce dernier qui est la cible de toutes les démarches algériennes, étant donné qu’on lui reproche des décisions douteuses, il faut dire que la réponse de la FIFA laisse croire que la réclamation algérienne ne ciblait en aucun cas Papa Gassama, étant donné qu’il n’a pas été cité, alors que la chambre de la VAR a fait partie de la fameuse lettre, la FAF voudrait donc recadrer Collina et sa commission, mais cette insistance a aussi un autre but.

Malmener la FIFA comme personne ne l’a fait

Si la FAF compte poursuivre sa démarche, c’est aussi parce qu’elle a senti dans la réponse de la FIFA une sorte de colère et d’incompréhension, l’instance mondiale n’a en effet pas l’habitude de faire face à autant de résistance, rares sont les fois où elle reçoit de telles réclamations avec autant d’insistance, c’est pourquoi la FAF veut en rajouter une couche, histoire d’en finir avec cette tendance, et donner du courage à toutes les équipes du monde à l’avenir afin de pousser la FIFA à revoir, sérieusement, cet arbitrage douteux, comme l’a si bien rappelé Belmadi sur RMC en évoquant les promesses non tenues d’Infantino, qui a promis de reformer l’arbitrage africain sans pour autant y parvenir malgré tout un mandat à la tête de la première instance mondiale.

S.M.A

 

Le Venezuela et l’Uruguay veulent jouer les Verts en juin

Belmadi veut placer un match amical après la Tanzanie

Comme on le sait, l’EN renouera avec la compétition officielle et les éliminatoires de la CAN le mois de juin, lors d’une fenêtre FIFA, la plus longue de l’année. La date commencera le 30 mai et s’étalera jusqu’au 14 juin, soit plus de 2 semaines de travail, et chaque équipe est libre d’en faire ce qu’elle veut.

Pour l’EN, il s’agira de jouer un match le 4 juin contre l’Ouganda à Oran, et un autre 4 jours plus tard le 8 juin contre la Tanzanie à Dar Es Salem en Tanzanie, des matches comptant pour les 1re et 2e journées des éliminatoires de la CAN 2023 qui se tiendra en Côte d’Ivoire. Jusque-là, tout paraît parfait étant donné que ces dates correspondent parfaitement au programme tracé par le sélectionneur national, ce dernier avait en tête un plan qui prévoit ces deux matches pour ensuite essayer de placer un 3e match amical, histoire de lancer sa nouvelle aventure tambour battant. Ainsi donc, Belmadi a bel et bien émis le souhait de jouer un match amical lors de la 2e et dernière semaine FIFA de cette fenêtre, exactement entre le 12 et le 14 juin, certes il s’agit d’une date un peu délicate pour les joueurs, après une saison fatigante, mais le coach national aimerait s’appuyer sur un 3e match afin de lancer certains éléments, et leur donner du temps de jeu car, comme on le sait, l’EN entamera une phase de renouveau, et de nouvelles têtes vont être appelées dès ce prochain stage. Après la Tanzanie, Belmadi entend donc rentrer au pays et accueillir un team pour une rencontre internationale amicale, la FAF a été saisie, et elle essaye de lui trouver chaussure à son pied, il faut dire que l’EN dans une telle configuration ne peut pas se permettre d’affronter le premier venu, c’est pourquoi on imagine mal les Verts jouer lors de ces dates l’équipe du Venezuela et de l’Uruguay, ces dernières ont officiellement saisi la FAF pour solliciter l’équipe première pour des matches amicaux de préparation le mois de juin, la demande est sur les bureaux de la FAF mais il y a peu de chances d’aboutir, d’autant plus que les deux teams en question voudraient jouer chez elles, ce qui ne colle pas avec ce que Belmadi veut faire.

Europe de l’Est

L’Algérie n’ira donc pas jouer en Amérique latine, et ne fera donc pas comme le Nigeria qui a déjà programmé des joutes face au Mexique et l’Equateur, mais la fédération essaye malgré cela de satisfaire la demande de son entraîneur, soucieux de relancer la machine et la huiler de nouveau pour une meilleure reprise en septembre, un souhait qui pourrait buter sur le programme chargé des teams africains que le coach veut affronter, d’autres demandes sont parvenues au siège de la FAF nous dit-on, en provenance de quelques petites nations d’Europe de l’Est, mais rien d’intéressant, aux yeux des responsables, et même du coach qui aspire à jouer un adversaire africain pour habituer ses joueurs à ce genre de confrontations surtout après l’échec de la campagne mondiale et l’espoir perdu d’aller se frotter à d’autres styles lors du rendez-vous mondial. En résumé, si la FAF parvient à trouver un sparring-partner, la 3e rencontre du mois de juin se jouera entre le 12 et le 14 juin, il restera ensuite à la FAF de l’organiser et lui trouver un lieu, le stade d’Oran ne pouvant pas accueillir le match dans ces dates, pour cause du tournoi des A’ prévu à la même période.

S.M.A