Équipe nationale

Belmadi, c’est le moment de trancher

Les dates du tirage au sort et du début des éliminatoires de la CAN connus

Belmadi, c’est le moment de trancher

Le coup d’envoi de la phase des groupes des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023 sera donné en juin prochain. La CAF a confirmé avant-hier que les éliminatoires de la prochaine édition de la CAN seront bel et bien lancées en juin, mieux encore, le tirage au sort de la phase des poules est lui prévu ce mardi 19 avril 2022 à 18h30 heure algérienne. Le ton est donc donné pour le début d’une nouvelle campagne et une nouvelle aventure, à peine quelques jours après la cuisante débâcle des qualifications à la phase finale de la Coupe du monde, les Verts devront se reconcentrer sur un autre objectif, avec d’autres espoirs, il faut dire qu’en plus des qualifications de la Coupe du monde qui ne se sont pas très bien passées, avec cette non-qualification essuyée dans les ultimes instants du match contre le Cameroun, il y a eu aussi l’échec de la CAN au Cameroun, le nom de ce pays est donc doublement présent dans les échecs de la sélection, et il est déjà temps de se débarrasser du fiasco de la coupe d’Afrique en attaquant les préparatifs de l’édition suivante. En attendant que la CAF confirme la date de la phase finale, étant donné que la possibilité qu’elle soit retardée de 6 mois (jusqu’à janvier 2024) est toujours d’actualité, on sait depuis vendredi soir que les éliminatoires vont commencer en juin, avec le déroulement de 2 matches au lieu de 4, et avant cela, ce 19 avril, la CAF effectuera le tirage au Caire ou en Afrique du Sud, signe du début officiel de la campagne Côte d’Ivoire 2023, une aventure qui arrive très vite pour l’EN, appelée à mettre de côté son deuil et commencer les préparatifs.

L’heure de la planification

Dans une déclaration faite à la radio vendredi, le président de la FAF Charaf-Eddine Amara a appelé Belmadi à prendre ‘’le plus rapidement possible’’ une décision concernant son avenir, le coach national qui est partir se remettre de ses émotions chez lui à Doha a eu une dizaine de jours de recul, histoire de se remettre du choc subi à Tchaker, et prendre une décision concernant son avenir, il faut dire qu’en dépit du contrat qui le lie encore avec la FAF jusqu’en décembre prochain, le coach sait qu’il a la possibilité de se retirer afin de satisfaire une promesse tenue par ses soins avant l’échec contre le Cameroun, il avait promis de prendre ses responsabilités et d’assumer le résultat final de ladite campagne, mais malgré la non-qualification des Verts, et l’amertume de l’absence du RDV mondial pour la 2e fois consécutive, Belmadi a été sollicité par les autorités pour rester et prolonger son œuvre, essayer de repartir à nouveau et rebâtir un groupe plus jeune, le président de la FAF Charaf-Eddine a affirmé qu’il a fait sa demande dans ce même sens à Belmadi quelques heures seulement après le coup de sifflet final du match face aux Lions indomptables, une demande qui reflète le soutien des autorités au coach national, il bénéficie toujours de leur confiance, important, à ses yeux, car l’on se murmure du côté des proches du staff que ce facteur pourrait être décisif, dans ce choix que s’apprête à faire le sélectionneur.

Rester et prolonger

En tout cas, l’annonce ce 19 avril des noms des 3 adversaires de l’EN dans ces éliminatoires sonnera une nouvelle entrée des classes, et fera bouger les choses, le staff technique commencera la préparation des 2 premières confrontations de juin, un énorme travail de récolte de données sera effectué, d’où l’importance d’avoir un staff déjà en place, et lorsqu’on sait que jusqu’à présent c’est toujours le silence radio du côté de Doha, on peut déjà imaginer que la tempête est passée dans le cerveau du coach, il se pourrait bien qu’il reparte pour un nouveau bail, ou du moins pour continuer ce qui lui reste, même si le nouveau calendrier annoncé par la CAF pour cette campagne s’étalera jusqu’en mars 2023, une autre bonne raison de croire que si Belmadi reste, il va même devoir prolonger, tout cela reste tributaire d’une annonce attendue très bientôt, les regards des supporters et même ceux des joueurs sont tournés vers le site de la FAF, car certains éléments de l’EN lient leur avenir international à celui du coach, que de bonnes raisons qui poussent Belmadi à trancher et annoncer sa décision dans les plus brefs délais.

S.M.A

Algérie-Togo à 22h au stade Tchaker : Les A’ pour améliorer le rendement offensif

Après un premier match et une première victoire jeudi passé face au Togo, l’équipe nationale des joueurs locaux aura rendez-vous ce soir avec un nouvel examen face à la même équipe, sur la pelouse du stade Mustapha-Tchaker. Les hommes de Madjid Bougherra qui n’ont pas été convaincants avec ce score étriqué jeudi tenteront d’être plus performants en attaque, et ce, en essayant d’être plus efficaces, il faut dire que le jeu développé par les nouveaux a été assez bon, mais à chaque fois, ça n’allait pas au bout, et n’était le but marqué par Dahamni en tout début de match, les camarades de Frioui auraient trouvé toutes les peines du monde à gagner et prolonger leur belle série de victoires, et ce soir, ils auront l’occasion d’être plus performants, en profitant notamment de la présence d’un renfort de choix. En effet, c’est avec un groupe au complet que l’équipe a repris le travail vendredi dernier au CTN, puisque les trois éléments du CR Belouizdad qui avaient pris part la veille au match retard du championnat contre l’Olympique de Médéa ont rejoint le groupe, les Chemseddine NESSAKH, Kheireddine MERZOUGUI et Mohamed-Islam BELKHIR sont arrivés et avec eux leur savoir-faire, qui va être sans nul doute d’une grande utilité à Bougherra, il faut dire que le coach n’avait pas d’éléments d’expérience jeudi, malgré l’utilisation de 19 joueurs durant le match, il tentera de rectifier le tir en incorporant les Nessakh et Merzougui qui arrivent avec leur belle expérience sans oublier le talentueux Belkhir qui sera d’un grand apport a la ligne offensive de l’EN. Bougherra tentera d’avoir des réponses à des questions concernant le véritable niveau et le degré d’aptitude des éléments sélectionnés, en prévision des prochaines écheances, à commencer par le stage de juin et les matches que l’EN devrait jouer, que ce soit dans le cadre d’un mini-tournoi ou en simples matches amicaux de préparation, une chose est sûre, le compte à rebours pour le CHAN a déjà commencé, les places seront de plus en plus cheres, le groupe actuel a toutes les raisons du monde de tout donner et convaincre aujourd’hui pour continuer l’aventure.

S.M.A   

Le bras de fer Amara-rebelles du BF continue. FAF : droit vers le pourrissement

Les jours passent et les choses ne s’améliorent pas du coté de la FAF.

L’annonce de depart du président Charaf Eddine Amara faite jeudi 31 mars dernier a mis la fédération dans une situation critique, surtout après sa décision de reporter son départ jusqu’à ce qu’il présente sa démission aux membres de l’AG dans une AGO qu’il compte tenir bientôt.

Bahloul, Aissaoui et d’autres membres du BF ne veulent rien savoir, pour eux la demission est actée, et la suite devrait leur appartenir, d’ailleurs ils persistent et signent : une réunion du BF est prevue ce 11 avril, et Amara n’est pas autorisé a y assister : « il n’est plus membre a partir du moment qu’il est partir cela fait déjà une semaine »explique Bahloul hier à la radio.

Amara programme son BF pour le 17 !

Au même moment, CEA prépare une contre-attaque, la nouveauté cette fois c’est cette réunion du BF à laquelle il a appelé hier, après avoir annoncé l’annulation de celle du 11, il a programmé une réunion le 17 de ce mois : « Le BF du 11 n’est pas legal, donc je l’ai annulé, et je l’ai remplacé par un BF le 17 avril, durant lequel on arretera la date de l’AGO et de l’AGE, mais si le BF n’est pas d’accord, on va reporter la réunion, et donc l’AGO et l’AGE aussi, s’ils veulent que les choses restent comme ça, on va les laisser comme ça, j’ai donné l’occas’ a ces membres de tenir une AGO pour présenter leurs bilans de l’AG, ils doivent en être contents »a déclaré Amara hier, donnant plus d’ampleur à ce bras de fer qui se complique de jour en jour.

CEA : « ce qui se passe n’honore pas le BF »

Pour Amara, les choses sont claires, pas question que ses rivaux profitent de son retrait, alors il se donne du temps pour organiser un départ de tout le bureau : «« je suis démissionnaire, je n’ai pas changé d’avis, mais il y a des règles administratives a respecter, j’ai annoncé mon départ, mais cela ne veut pas dire que je prends mes valises juste après, je dois rester pour préparer le terrain pour mon successeur, je respecte les statuts, Je ne reviendrai pas sur ma décision, mais ceux qui veulent profiter de la situation, je leur dis : Oubliez ça » et de mettre la pression : « Je présenterai ma démission lors de cette AGO, et cela entrainera le départ de tout le bureau, on a été mandaté par cette AG, et c’est à elle qu’il faudra démissionner, on leur rend les clés et c’est eux qui eliront le nouveau président avec un nouveau bureau, franchement, ce qui se passe actuellement, n’honore pas les membres du BF »conclut-il.

Charaf Eddine veut donc causer du tort a ceux qui revaient de le coir echouer, d’ailleurs dés son retour aux affaires la semaine passée, il a n’a pas hésité a amorcer une serie de décisions à l’image de la dissolution de la DCGF et de son président Reda Abdouche, consideré par le président de la FAF comme étant un allié de Mouldi Aissaoui l’un de ses rivaux dans ce conflit qui risque de durer, car ce lundi il se pourrait y avoir du nouveau, en cas de tenue ou d’annulation de la réunion du BF organisée par le clan Bahloul, sauf si le MJS intervient, la tutelle s’est en effet contentée de suivre de loin, laissant les deux parties s’adonner à une bataille par presse interposée, une bataille qui dirige la FAF vers le pourrissement, mais cela ne peut pas continuer, le football algérien  étant en net besoin d’ordre, à l’approche de plusieurs echeances, dont celles de l’EN, Belmadi qui se trouve en période de réflexion suit avec amertume ce qui se passe a la FAF, selon Charaf Eddine, le coach pourrait même avoir un droit de regard dans l’organisation d’une AGE pour elire un nouveau président et un nouveau bilan , étant donné qu’il aura à collaborer avec eux, attendons pour voir..

S.M.A

Bahloul proche d’un retrait du BF

A la fois membre controversé du BF et président de la ligue regionale d’Annaba, Amar Bahloul n’a toujours pas démissionné conformément au decret relatif au cumul de fonctions, ceci dit, il compte prendre une décision dans une semaine, il a en effet appelé a une AGO le 18 de ce mois pour presenter ses bilans avant de prendre une décision : soit il se retire de cette Ligue, soit du BF.

Soucieux de ne pas perdre son éligibilité pour la presidence de la FAF, au cas ou, Bahloul est passé à la vitesse superieure, il faut dire qu’il était sous une menace de radiation a vie, lui et 3 autres membres du BF, ne se sont pas executés au lendemain du decret et des nombreux rappels du MJS, il est donc obligé de ne garder qu’une seule fonction, une occasion en or offert par cette règle du cumul qui permet au membre de démissionner tout en restant éligible.

Au moment ou certains s’attendent à ce qu’il se retire de la Ligue d’Annaba, Bahloul pense faire l’inverse : «  Très Possible que je choisisse la ligue d’Annaba, car je ne m’accroche pas a mon poste au BF comme les gens le pensent »a-t-il déclaré a la radio hier, seulement Bahloul ne se retirera pas pour laisser Charaf Eddine aux commandes : « Mais je ne peux pas me retirer alors qu’il est en place, j’ai toujours tiré la sonnette d’alarme, et cela m’a couté mon poste de vice-président, je ne suis pas responsable de la débâcle de l’EN, en tout cas, si je dois partir ça sera avec conviction »explique-t-il en ajoutant que la Covid l’a empeché de se retirer d’une des deux fonctions malgré sa décision prise ‘’le 17 mars dernier’’ ajoute-t-il.

« On risque une intervention de la FIFA »

Bahloul espère rester dans ce BF sans Amara, mais il sait qu’il y aura très bientôt une intervention qui risque de chambouler les plans, c’est pour ça qu’il considere que le retrait du BF est plus plausible, d’autant que cela preserve ses chances de postuler pour le poste de président et succéder à son rival auquel il n’est pas prêt a pardonner : « C’est avec cette mentalité qu’il a dirigé pendant une année, la loi a été tout le temps bafouée, et cela resume ce qui s’est passé et le résultat recolté est là devant vous à savoir : la non-qualification à la coupe du monde »explique Bahloul qui continue de défendre la legalité du BF de ce 11 avril : « Les 2 tiers du BF ont pris part a la réunion extraordinaire, ils ont décidé d’organiser ce BF du 11, on est dans notre droit, on est dans un pays qui respecte la loi, CEA a perdu sa qualité de membre conformément a l’article 9 au moment de sa démission, donc il n’est pas concerné par la réunion du 11 car il n’est plus membre aux yeux des statuts, notre crédibilité est en jeu donc la réunion aura lieu »

Bahloul tient enfin a rappeler qu’en cas de retrait groupé du BF, le MJS ne pourra pas prendre les commandes comme le pensent certains : « si le BF est dissout, les gens pensent que la tutelle prendra les commandes, alors qu’on risque une intervention de la FIFA, c’est pour cela mieux vaut valider la démission du président annoncée le 31 mars dernier, mais on n’en est pas encore là, on veut juste appliquer les lois »menace-t-il.

S.M.A

 

Alors qu’Amara dit qu’elle est annulée : Le BF maintient sa réunion extraordinaire du 11 avril

Dans notre édition d’hier, on vous annonçait déjà l’intention du Bureau federal à sa tête l’intérimaire Mohamed Maouche de tenir une réunion extraordinaire ce 11 avril au siège de la FAF à Dely Ibrahim, une réunion que les membres veulent tenir sans la présence de Charaf-Eddine Amara, le président démissionnaire.

Certes, Amara a fini par se rétracter et reporter sa démission, préférant l’annoncer devant l’assemblée générale qui lui a permis d’être élu le 15 avril 2021, mais pour le BF, la démission est validée et actée. «Il n’a pas besoin d’aller le faire dans une AG’’, nous dira un membre du BF qui veut jouer la carte des règlements, pour lui la réunion aura lieu conformément aux textes et sans Amara, qui ‘’a perdu son statut de membre’’, nous ajoutera-t-il.

Le bras de fer est donc engagé entre les deux camps, car du côté d’Amara, cette réunion n’a pas lieu d’être, il a même annoncé une nouvelle fois avant-hier en soirée son annulation dans une interview filmée. «La réunion n’aura pas lieu, elle est annulée», a-t-il affirmé, de quoi provoquer les ‘’rebelles’’ du BF au nombre de 4, ces derniers continuent à préparer cette réunion comme si de rien n’était, tout en espérant qu’il n’y aura aucune intervention d’en haut qui les obligerait à l’annuler, il faut dire que jusque-là tout se passe pour eux comme prévu, même les convocations ont été envoyées par le secrétariat général de la fédération, une preuve tangible, selon eux, que la situation est sous contrôle, alors que dans le camp d’en face, Amara fait de son mieux pour aller vers une AGO pour exposer ses bilans, puis annoncer cette démission ‘’collective’’ qu’il avait manquée de rendre possible en annonçant jeudi passé sa démission d’une manière précipitée.

Comme on le sait, l’enjeu est de taille, les membres du BF espèrent valider définitivement la démission de jeudi passé et préparer une AGE ce 11 avril pour aller aux élections, et élire un président pour continuer le mandat, à savoir les 3 ans qui restent du mandat d’Amara, c’est justement cela qu’Amara ne digère pas, il a constaté tardivement que la démission annoncée jeudi a laissé place à de gros mouvements dans les coulisses, des membres marginalisés durant la dernière année sont revenus aux affaires et tentent d’imposer leur loi. «Des membres ont profité de la situation depuis jeudi pour prendre des décisions, et se partager des commissions.. », explique CEA  qui a regretté le fait d’avoir pris une décision à chaud, sans prendre le temps de consulter les décideurs, son but à présent, c’est de priver son BF de poursuivre son aventure, et lui mettre un coup d’arrêt pour organiser une AGE pour élire un nouveau président avec un nouveau bureau.

Cette situation ne peut que faire exploser le bureau fédéral, déjà divisé depuis le début de l’aventure,  et qui vit aujourd’hui aussi une autre crise, le maintien de la réunion du 11 va d’ailleurs obliger certains membres à prendre position, à savoir : aller dans le camp de CEA ou celui des Bahloul, Aïssaoui et autres Touil et Oumamar.

S.M.A

 

Le dossier Algérie-Cameroun sur la table de la commission de discipline de la FIFA ce 21 avril : Doit-on s’attendre à du positif ?

La FAF ainsi que de nombreuses autres fédérations ayant pris part au dernier tour de barrages qualificatif à la Coupe du monde ont reçu une notification mardi leur annonçant que les dossiers de leurs matches respectifs des 25 et 29 mars derniers seront traités par la CD de la FIFA ce 21 avril.

Ainsi, cette date ne concerne pas seulement le controversé match de l’EN contre le Cameroun, où plusieurs situations litigieuses ont été retenues, d’où la réclamation de la FAF à la FIFA, d’ailleurs, les observateurs se demandent si le traitement du dossier impliquera la réclamation introduite par la FAF sur la prestation de Gassama, la commission de discipline qui ouvrira le dossier n’étant pas la partie compétente dans le domaine ciblé par la FAF, certains pensent qu’au moment où l’Algérie s’attend à des sanctions contre Gassama, encore en course pour une place à la phase finale de la Coupe du monde-2022 au Qatar, c’est peut-être lui qui fera payer le prix cher, encore une fois, à la FAF, puisqu’il aurait mentionné des écarts intervenus pendant le match, notamment les nombreux jets de projectiles à la suite du but refusé à Slimani puis sur la fin du match, un rapport accablant qui risque de coûter cher à l’EN et à la FAF, avec probablement des sanctions financières, voire même un huis clos qui ne fera qu’aggraver le cas de l’EN appelée à jouer des éliminatoires de la CAN dès juin.

Gassama, auquel la FIFA ne semble pas reprocher grand-chose si l’on se réfère aux affirmations de Collina, pourrait se venger et faire mal une seconde fois à l’Algérie en l’espace d’un mois.

S.M.A

Infantino, Motsepe et leurs SG ont demandé des explications à Amara : L’Algérie attendue au tournant !

«Oui, le président de la FIFA m’a appelé, et il n’est pas le seul à l’avoir fait, Motsepe aussi, le secrétaire général de la CAF Veron et même la secrétaire générale de la FIFA Fatma Samourah sans oublier d’autres responsables des deux instances», les propos sont ceux du président de la FAF Charaf-Eddine Amara, qui s’exprimait sur les colonnes d’Al Khabar hier, sur les nombreux appels reçus après l’annonce de sa démission, un retrait des affaires qui a interpellé les responsables du football africain et mondial, qu’ils auraient trouvé étrange : «Infantino m’a laissé comprendre qu’il trouvait ma décision étrange, il m’a donc demandé les raisons de ce retrait, à mon tour je lui ai dit que la non-qualification de l’EN a causé une énorme pression, ce qui m’a amené à assumer mes responsabilités, en prenant cette décision», a ajouté le président de la FAF. Infantino qui a demandé à CEA de bien réfléchir, dans une tentative de le convaincre de revenir, trouvant qu’une telle décision après un tel résultat est exagérée, semble avoir décidé de franchir le cap, de lancer une offensive, il faut dire que de tels appels ont un but bien précis, celui de vouloir connaître les vraies raisons de la démission de CEA, ce dernier qui semblait bien lancé dans sa mission, aux yeux des instances mondiales, en témoignent son engagement et ses différents déplacements aux congrès de l’instance mondiale et de celle africaine même pendant la crise sanitaire, a donné l’impression au Suisse qu’il y aurait eu immixtion dans son travail, et des pressions qui l’auraient poussé à jeter l’éponge, jusque-là tout paraît normal, mais ce qui paraît un peu exagéré, c’est cette envie de faire cracher le morceau coûte que coûte au président CEA, une série d’appels et une enquête ouverte en urgence dans les bureaux de la FIFA, avec une intention claire de nuire, tout le monde sait que l’instance mondiale veille à ce que les Etats ne s’immiscent pas dans la gestion du football et des fédérations, ça on le sait, mais ce qui paraît anormal cette fois c’est cette envie pressante d’avoir un aveu, afin de passer aux choses sérieuses, à des sanctions, l’intervention de pas moins de 5 hauts responsables, parmi eux Motsepe qui semble loin même très loin de la réalité de la gestion du football depuis son investiture, montre toute la pression exercée sur l’Algérie, certains la décrivent comme étant une haine contre le football algérien, coupable de s’être rebellé, car, faut-il le signaler, la FAF est l’une des rares fédérations n’ayant pas encore bouclé le feuilleton de la mise en conformité de ses statuts avec ceux de la FIFA, des statuts visités et revisités à maintes reprises et qui n’ont pas encore abouti au juste milieu qui pourrait faire tomber d’accord la FIFA et les lois de la République, un reproche qui jette son ombre sur des relations, décrites comme étant tendues, car Infantino ne digère toujours pas l’annulation de sa visite à Alger l’an dernier, un incident visiblement exploité par les ennemis de l’Algérie, très proches de l’instance mondiale, et cela se reflète par cette envie d’intervenir et infliger une sanction qui achèvera le football algérien, déjà affaibli par la récente sortie des Verts de la course à la phase finale de la Coupe du monde, les plus suspicieux iront même jusqu’à attester que le comportement de Gassama lors du match de Blida entre dans ce plan diabolique visant à marginaliser l’Algérie, coupable de faits pourtant tolérés chez d’autres, on parle là des largesses accordées aux fédérations ivoirienne, camerounaise, égyptienne et bien d’autres, un acharnement qui doit alerter la FAF et les décideurs, les tensions entre les deux camps existent, mieux vaut les baisser pour éviter le pire à l’avenir à tout ce qui est algérien.

S.M.A

 

Après l’élimination au Mondial : Les calculs de Belaili faussés

Jouer une Coupe du Monde pour un joueur est l’aboutissement de toute une carrière, voir ce rêve s’envoler à quelques secondes près, c’est plus qu’une frustration pour un joueur. Youcef Belaili qui a récemment bouclé ses 30 printemps a peut-être laissé passé sa dernière chance de jouer un Mondial, d’où sa grande frustration, cela sur le plan sportif car dans une carrière de joueur ne pas faire une Coupe du Monde avec la sélection de son pays ça laisse forcément des regrets. Pour Belaili c’est encore plus particulier, en effet ce dernier n’imaginait pas rater le rendez-vous de cet hiver au Qatar et miser d’ailleurs sur cet évènement pour se montrer au monde entier et voir par conséquent sa valeur marchande augmenter et surtout susciter l’intérêt de grands clubs en Europe, finalement ce rêve s’est évaporé et lorsqu’il est revenu le week-end dernier à Brest, on a laissé entendre que son moral était au plus bas. Certes les circonstances de l’élimination sont cruelles et à ce jour tous les Algériens, sans exception, en sont encore affectés, toujours est-il que pour Belaili la déception est encore plus grande.

 

Valeur marchande en baisse  

Alors qu’il percevait un salaire confortable à Qatar SC (plus de 200.000 euros par mois) Youcef Belaili a cru bon d’exercer la pression sur le club de Doha pour résilier son contrat, mais dans son esprit il se voyait déjà dans un autre club plus huppé en Europe et garder intacte sa cote, d’autant qu’il restait sur un exploit digne des grands attaquants au monde avec ce but incroyable qu’il a marqué contre le Maroc en Coupe Arabe des Nations FIFA, soit juste quelques jours avant la résiliation de son contrat. Hélas, les clubs acquéreurs ne se bousculaient au portillon et il n’a pas pu trouver mieux pour sauver sa saison et garantir sa présence dans le groupe de Djamel Belmadi pour les barrages de la Coupe du Monde que de signer au Stade Brestois avec un salaire brut de 45.000 euros, un chiffre révélé il y a deux semaines par l’Equipe qui a consacré un dossier sur les salaires des joueurs de la L1, restait donc la Coupe du Monde pour espérer élever sa valeur marchande qui en quelques semaines est passé de 7 à 1,5  si l’on se base sur le site spécialisé Transfermarket. Si l’E.N s’était qualifiée à la phase finale, la FAF avait prévu de programmer des matches amicaux de prestige contre des grandes nations de football, une occasion pour lui de briller et s’attirer les convoitises de clubs mieux nantis financièrement, cet été, lorsqu’il sera libre sur le marché (son contrat avec le Stade Brestois expire à la fin de saison) et de décrocher un bon contrat. Ceci pour dire que pour le clan Belaili, l’élimination de l’E.N. aura de sérieuses répercussions sur la suite de sa carrière professionnelle, prévoit-on. En tout cas, avec ses grandes qualités de footballeur, Youcef Belaili pouvait faire une carrière plus riche plutôt que de miser sur une Coupe du Monde pour décrocher le Graal !

M.S.

 

 

 

Après Zefizef, Sadi affiche ses ambitions. FAF : l’ex-clan Raouraoua se positionne

Le prochain retrait de Charaf-Eddine Amara de la présidence de la FAF, qu’il compte officialiser lors de l’AGO devant les membres de l’assemblée, donnera le coup d’envoi de la grande course vers le siège de Dely Ibrahim.

La fausse alerte qu’est le retrait de CEA jeudi passé dans une réunion extraordinaire du BF avait déjà lancé les hostilités dans les coulisses, plusieurs postulants ont affiché leurs intentions de briguer le prochain mandat, et investir le château de Dely Ibrahim pour les 4 prochaines années.

Serrar et même Zefizef ont affiché leurs intentions de s’engager dans cette longue et périlleuse course, le manager de la sélection aurait même pris attache avec des membres de cette AG qui auront le pouvoir de décider de l’identité du successeur du président sortant.  Connu pour être un commis de l’Etat, Zefizef refuse rarement un service lorsqu’il s’agit de donner un coup de main à la FAF, il a longtemps travaillé sous les ordres de Raouraoua, avant d’avoir une très courte expérience avec Zetchi, pour s’éclipser ensuite jusqu’à cette après-CAN au Cameroun quand il a été rappelé pour remplacer l’ex-manager Amine Labdi , demis de ses fonctions pour faute professionnelle grave. Ses mouvements sont fréquents, nous dit-on, ces derniers jours pour tenter de se positionner dans cette course. Bien avant d’être lancée, il essaye de prendre une avance sur ses prochains concurrents, car ces derniers pourraient être nombreux, d’ailleurs depuis hier, on connaît un nouveau, un revenant que Zefizef connaît assez bien. En effet, dans une déclaration faite à l’APS, Walid Sadi, ancien manager de la sélection, n’a pas caché son ambition de revenir aux affaires via ce poste très prisé de président de la fédération. Ayant voulu par le passé tenter cette aventure, il a fini par se rétracter, faute de soutien, CEA avait en effet été plébiscité par les décideurs, mais comme le passage de ce dernier n’a pas été fructueux, en témoigne son prochain retrait lors de l’AG, Sadi pense pouvoir rattraper le temps perdu et se positionner lui aussi dans cette folle course vers le siège de Dely Ibrahim. Sadi qui reste à l’affût précise qu’il préfère attendre l’officialisation du retrait d’Amara, mais ne lésinera pas sur les contacts pour s’assurer du soutien, la bataille ne fait que commencer entre lui et une ancienne connaissance à savoir celle de Zefizef, il faut dire que les deux hommes ont déjà fait équipe sous les ordres de l’ancien président Mohamed Raouraoua. Pour les observateurs, la présence de ces deux hommes su la ligne de départ de cette campagne veut dire que l’ex-clan Raouraoua est en train de revenir aux affaires, cela veut-il dire que c’est El-Hadj qui prépare son retour d’une autre manière ? Possible, mais pour l’instant, les proches de l’ancien président laissent entendre que les deux candidats cités n’entretiennent pas forcément les mêmes  relations qu’avant avec leur mentor, mais comme dans les coulisses on laisse croire que Raouraoua a été sollicité pour un retour et qu’il aurait refusé pour des raisons familiales, l’hypothèse d’un retour maquillé n’est pas à écarter, surtout lorsqu’on sait que cela a déjà eu lieu il y a plus de 15 ans lorsque Haddadj avait pris les commandes entre deux mandats d’El- Hadj.. Pour le moment, tout ce qui se dit relève de la spéculation, jusqu’à preuve du contraire Charaf-Eddine Amara est encore en poste, tout devrait se clarifier, d’ici l’officialisation de son retrait lors de la prochaine AGO.

S.M.A

Algérie-Cameroun : Collina réconforte Gassama et enfonce l’ENTV

Les ardeurs des Algériens sont en train de s’estomper petit à petit, concernant l’arbitrage de Gassama et les chances de voir la plainte de la FAF aboutir.

Comme on le sait, la Fédération algérienne de football a envoyé un courrier à l’instance mondiale, à travers lequel elle a détaillé les erreurs de l’arbitre gambien de la rencontre de mardi dernier face au Cameroun.

Comme l’a si bien dit le président Charaf-Eddine Amara, la FAF ne s’attend pas à grand-chose de la part de l’instance mondiale, mais c’était son devoir de porter plainte, au moins pour porter préjudice au Gambien, candidat à une place lors de la Coupe du monde-2022 au Qatar.

Malgré l’élimination, l’Algérie a envoyé des représentants au Qatar en marge de la cérémonie du tirage au sort effectuée la semaine passée, le SG de la fédération Mounir Debichi et le membre du BF Rachid Oukali ont fait le déplacement à Doha pour assister au congrès de la FIFA qui s’est tenu au Qatar, l’occasion était propice pour discuter avec des responsables de l’instance mondiale, notamment sur ce coup de poignard dans le dos reçu par l’EN lors de son match contre le Cameroun. C’est comme ça que les émissaires de la FAF ont eu l’occasion de croiser Pierluigi Collina, célébrissime ancien arbitre italien et Président de la Commission d'Arbitrage de la FIFA, une occasion en or de débattre de la prestation de Gassama au cours de ce match face aux Lions, le chauve italien a assumé ses responsabilités, et selon des échos de Doha, il  paraissait préparé à cette rencontre, en témoigne l’audience accordée en aparté aux représentants de la FAF. Ayant certainement eu vent de ce qui s’est dit après le match de mardi passé, notamment par les medias, Collina s’est bien préparé, il avait sur lui les images de toutes les actions litigieuses de cette partie, dont celle du but camerounais, celle de l’action où Slimani a réclamé un penalty ou encore le but refusé à ce dernier, soit assez de situations pour apporter des éclaircissements et avoir une idée sur ce qu’allait être la réponse officielle par écrit de la FIFA, à la suite du recours introduit par la Fédération algérienne de football. Collina a donc pris les commandes, faisant défiler les actions litigieuses une par une, donnant du crédit à Gassama, d’abord sur l’action du but refusé à Slimani, confirmant qu’il y avait bel et bien main, il a validé sa décision aussi concernant l’action où Islam a réclamé un penalty, renvoyant la balle aux arbitres de la VAR, qui avaient la liberté d’intervenir pour signaler une faute, lorsque le Gambien n’a pas branché, mais cela n’a pas été fait. Collina est ensuite revenu  sur l’action qui a fait couler le plus d’encre, à savoir le premier but du Cameroun, et cette poussette que tout le monde a pu voir, et qui a eu un effet sur le score final de la partie, le célèbre ancien arbitre italien a reconnu qu’il y avait une situation litigieuse, mais pas assez claire, la VAR n’a pas été assez convaincante, à cause d’une ‘’mauvaise réalisation’’ et un ‘’mauvais replay’’, il faut dire qu’on vous disait déjà il y a quelques jours que la réalisation de l’ENTV a été pointée du doigt, la télé étatique n’a pas déployé de grands moyens pour offrir des images de tous les côtés et tous les coins pour pouvoir en profiter, et c’est l’EN qui a payé les pots cassés, Collina a confirmé cette tendance, mais il a tout de même reconnu que le litige existait bel et bien. Voilà qui met donc fin aux espoirs de la rue algérienne, et qui réconforte en quelque sorte Gassama, le sort de ce dernier reste toutefois lié au rapport du contrôleur, le Gambien n’est pas à l’abri d’une mauvaise note qui viendrait tuer ses espoirs de figurer parmi les referees de la Coupe du monde, c’est tout le mal qu’il risque d’essuyer, ça sera déjà une bonne sanction pour lui, et pour son arbitrage vicieux qui a fait mal à la sélection et au peuple algériens. 

S.M.A

Un mois de juin décisif attend les Verts : Pourquoi Belmadi doit rester

L’Algérie du football n’a pas encore totalement digéré la non-qualification des Verts à la prochaine Coupe du monde. Les Algériens ont encore du mal à admettre que le rendez-vous mondial aura lieu sans eux, et que l’EN qui était jusqu’à janvier dernier la source de leur bonheur s’est transformée, en un laps de temps court, la source de toutes leurs angoisses. Entre-temps, un remue- ménage est en train d’avoir lieu au niveau de l’instance dirigeante du football national, le président Charaf- Eddine s’apprête à re-démissionner cette fois devant l’AG qui l’avait élu il y a presque un an, un départ que CEA a voulu comme étant une prise de responsabilité, à la suite d’un échec de la sélection, il faut dire que tout est en train de se mettre en place pour que Belmadi ne prenne pas la décision que la rue ne veut pas entendre, c'est-à-dire un départ du staff technique, qui ferait très mal à l’EN et à ses supporters à travers le monde.

 

Rénovation

Si sur les plateaux, et dans les rangs des observateurs, l’on ne lésine pas sur les paroles pour décompter les erreurs commises par le coach avant la CAN jusqu’à cette triste élimination contre le Cameroun, sur les réseaux sociaux par contre le soutien du public algérien au coach national n’a pas bougé d’un iota, bizarre, lorsqu’on sait le choc reçu par ce public lorsque Toko Ekambi a propulsé le ballon dans les filets de Mbolhi mardi dernier, à vrai dire, les supporters ne peuvent pas changer du jour au lendemain et devenir ingrats, ils savent ce qui a été fait par Belmadi, malgré ses erreurs, et veulent lui donner la chance de se racheter, c’est le discours qu’a eu d’ailleurs le président de la FAF Charaf-Eddine Amara avec son entraîneur, et c’est aussi le vœu le plus cher des autres décideurs, car en plus de la capacité de Belmadi de rénover cette sélection, et d’en faire une nouvelle machine bien huilée capable d’enchaîner des victoire, il y a aussi le facteur temps qui joue en défaveur de l’EN.

 

Nouvelle aventure

En effet, le temps passe, et les échéances se suivent, alors qu’on vient tout juste de sortir d’une campagne désastreuse, l’EN devra déjà penser à juin, à la très longue fenêtre FIFA qui s’étalera du 30 mai au 14 juin, cette dernière sera consacrée au début des éliminatoires de la CAN, la prochaine prévue en Côte d’Ivoire. Comme on le sait, cette compétition se jouera en juin 2023 (pour le moment) et le temps presse déjà du côté de la CAF qui veut plier les qualifications avant la Coupe du monde à la fin de cette année. C’est ainsi que la confédération a programmé 4 journées, pas des moindres, en ce mois de juin 2022, 4 sur les 6 qui vont permettre à 24 teams d’aller à la CAN, parmi eux l’Algérie qui conservera lors du prochain tirage des poules son statut dans le premier chapeau à la faveur notamment de sa CAN remportée en Egypte. En langage de chiffres, 6 semaine seulement nous séparent de cette date, et l’EN est encore à la croisée des chemins, car Belmadi est en pleine période de réflexion, celle-ci ne devrait déjà pas être longue, le coach national devrait communiquer bientôt sa décision : partir ou rester. Pour le moment on ne peut être sûr de rien, car pour Belmadi la réflexion sera engagée en fonction de plusieurs paramètres, sur ces échéances qui vont arriver très vite, sur les décisions attendues de certains cadres, qui le contraindront de composer avec d’autres joueurs, mais le plus important dans tout cela, c’est que l’EN doit attaquer ces éliminatoires avec un staff en place, il faut dire que le tirage au sort de cette phase va avoir lieu ce mois d’avril, c’est ce qu’a laissé entendre la CAF récemment, c’est donc après ce tirage que le travail du staff doit commencer, préparer les matches face à 3 adversaires pour disputer 4 matches pas des moindres, la reprise en juin s’annonce chaude et la qualification à la CAN pourrait être jouée en 15 jours, d’où l’importance de bien se préparer, sous les ordres d’un coach qui connaît très bien le groupe, ou du moins ce qui va en rester, car pour l’instant, plusieurs éléments ont préféré temporiser, sans annoncer de décision, les Feghouli, Guedioura, Mbolhi ou encore Slimani et Benlamri, pour ne citer que ceux-là, ont regagné leurs clubs et attendent un signe de Belmadi, la plupart ont préféré temporiser par respect à celui qui a fait d’eux les stars de la sélection, une autre raison valable qui pourrait pousser Belmadi à communiquer très bientôt et que cette communication soir positive. Pour ce qui est des éliminatoires de la CAN, et après ce mois de juin 2022 qui verra le déroulement de 4 journées, la suite aura lieu entre le 19 et le 27 septembre, une semaine et 2 journées (la 5e et la 6e) qui scelleront le sort des deux qualifiés de chaque groupe, c’est dire que les choses vont très bientôt s’emballer pour l’EN, la stabilité ne peut faire que du bien pour un groupe déjà très bien secoué.

S.M.A

Il compte remettre sa démission à l’AG au lieu du BF FAF : Amara toujours en poste !

Alors qu’il a annoncé en public jeudi passé sa démission du poste de président de la FAF, quelques minutes après avoir présidé une réunion extraordinaire du BF où il a informé les membres du bureau de sa décision, Charaf-Eddine Amara a changé d’avis, c’est du moins c’est ce qu’il a écrit samedi soir dans un texto envoyé à tous les membres dudit bureau.

 

Texto

«Saha ftorkom, aucune date de passation de consignes n’a été fixée.

Je pense même me tenir à mon poste, jusqu’à l’acceptation de ma démission par l’AG. Merci», pouvait-on lire texto sur un SMS envoyé par Charaf-Eddine Amara aux membres de son bureau fédéral, une douche froide pour quelques membres qui jubilaient après le retrait de CEA jeudi passé, certains se sont même lancés dans une campagne afin de lui succéder, à l’image d’Amar Bahloul.

Charaf-Eddine est président et il le restera encore pour quelques semaines, il a fini par comprendre que pour démissionner il fallait passer par la même voie qui lui a permis d’être élu en avril 2021, à savoir l’assemblée générale, sa démission jeudi passé n’est pas réglementaire, et va devoir attendre la tenue de la prochaine AGO pour officialiser son retrait, mais d’ici là, il continuera a assumer pleinement ses responsabilités.

 

11 avril

Lorsque la FAF a publié un communiqué hier pour présenter ses condoléances à la famille de feu Rachid Asma, décédé lors d’un voyage avec la JSS en Afrique du Sud, le nom de Charaf-Eddine Amara a été joint à son statut de président de la FAF, les gens ont cru à une erreur de la part de la cellule de communication de la fédération, au point où certains se sont empressés de critiquer cette dernière, mais au final, il n’y avait aucune erreur, Amara est bel et bien le président en poste, et continuera à assumer son rôle jusqu’à la tenue de l’AGO, d’ailleurs, c’est lui qui devrait présider la prochaine réunion du BF du 11 avril, Mohamed Maouche qui devait assurer l’intérim devra patienter pour le faire, Charaf-Eddine sera donc à la baguette lors de cette réunion qui sera consacrée à l’organisation de cette AGO, c’est donc le président lui-même qui préparera les travaux de l’AGO dans laquelle il va démissionner, et même d’en arrêter la date au grand dam des membres de son bureau qui pensaient s’en être définitivement débarrassé, mais ce n’est pas tout.

 

La fin du BF

Lors de nos précédentes éditions, on vous expliquait comment des membres du BF ont refusé de suivre Amara et de se solidariser avec lui à la suite de sa démission, ils ont refusé de démissionner à leur tour, et s’apprêtaient à assumer pleinement leur rôle, à partir de la réunion du 11, car du point de vue réglementaire, il y avait un vide qu’ils ont voulu exploiter, sauf qu’avec ce rebondissement et cette décision d’Amara de retirer sa démission et décider de la déposer devant l’AG, ils vont devoir déchanter, cela impliquerait un départ au complet du BF, et selon des indiscrétions, c’est plus haut que cette manœuvre a été prévue, lorsque le retrait de Charaf- Eddine n’a pas eu lieu dans le respect des lois, l’ordre sera rétabli, et la prochaine assemblée générale, qui pourrait avoir lieu d’ici la fin du mois, permettra de débarquer l’ensemble du BF, ce qui permettra l’élection, le mois prochain, d’un nouveau président avec un BF qu’il aura lui-même choisi, pour un mandat olympique plein, à suivre..

S.M.A

   

 

 

 

 

FAF : Zefizef affiche ses ambitions

Le manager de l’EN aurait pris attache avec des présidents de ligue

 

Le retrait prématuré de Charaf-Eddine Amara des affaires de la Fédération algérienne de football a lancé la grande course en direction du siège de Dely Ibrahim. Une fois le retrait de CEA acté, le processus de l’organisation des AG de la FAF s’est mis en marche, le BF a prévu de se réunir incessamment pour mettre en place le plan pour l’organisation d’une AGO, cette dernière qui devait avoir lieu avant le 31 mars a été retardée à cause des préparatifs pour le match contre le Cameroun, et va devoir se tenir dans les tout prochains jours.

Entre-temps, les choses bougent dans les coulisses, et les potentiels candidats commencent à s’afficher, hier on vous faisait part de l’intention du membre du BF Amar Bahloul de faire partie de la grande course pour ce poste très demandé de président, l’enfant d’El- Tarf a avoué aux autres membres du BF qu’il sera le candidat du bureau fédéral, leur faisant comprendre qu’il bénéficie du soutien de personnes influentes, des propos similaires à ceux qu’il a déjà utilisés par le passé, sans parvenir au résultat qu’il espérait, il faut dire qu’à partir de jeudi dernier, lorsque CEA a annoncé son retrait des affaires de la FAF, les cartes ont été redistribuées, et chacun essayera de gagner ce jeu à sa manière, Bahloul sait qu’au même moment, d’autres candidats vont se manifester, ce qui est vrai, puisqu’on croit savoir que le nouveau manager de l’EN et ancien membre du BF, à savoir Djahid Zefizef a entamé lui aussi les démarches pour convaincre les membres de l’AG de le soutenir, on sait tous que l’AG est souveraine et qu’en dehors des pressions externes, il n’y a qu’elle qui peut décider de l’identité du prochain président de la fédération, et donc, en cette période de vide, la première étape consiste à gagner l’estime et le soutien de ses membres, qu’ils soient présidents de ligue ou présidents de club, Zefizef le sait, et comme il sent qu’il a une belle carte à jouer, il aurait commencé à bouger, en prenant attache avec des présidents de ligue, il a choisi de commencer sa campagne là où Bahloul pense avoir assez de soutien, le coordinateur des ligues qu’il est a toujours eu de bons rapports avec les responsables de ces structures, il tentera de jouer cette carte, d’où cette stratégie que Zefizef aurait décidé d’adopter pour le contrer dans son fief.

En attendant d’avoir le soutien des autorités, chacun de ces potentiels candidats essayera de gagner du terrain, histoire de gagner du temps aussi, mais ce qui est certain, c’est que d’autres personnalités peuvent rejoindre cette course, les yeux sont d’ailleurs braqués du côté de Medouar qui n’apparaît plus comme avant sur la scène, d’aucuns pensent que cela pourrait l’aider à mieux sauter et devancer ses concurrents, il devra cependant céder la présidence de la LFP, en tout cas, il ne le fera que s’il reçoit les fameuses garanties de succès, le siège de Dely Ibrahim risque d’avoir d’ici là de nombreux prétendants, les 60 prochains jours s’annoncent palpitants.

S.M.A

 

Aliou Cissé dézingue l’arbitrage africain et soutient Belmadi : «Je le comprends parce que je le vis»

Auteur de plusieurs coups de gueule au sujet de l’arbitrage au cours des derniers mois, Djamel Belmadi, a taclé l’arbitre Bakary Gassama à l’issue de l’élimination face au Cameroun en barrages retour de la Coupe du monde 2022, le coach a même attaqué le Gambien à l’aéroport lui reprochant d’avoir géré très mal le match de mardi passé à Blida. Alors que l’élimination continue de faire mal au coach national, ses amis essayent de lui apporter leur soutien, à l’image du coach sénégalais Aliou Cissé, qui a tiré à boulets rouges sur l’arbitrage en Afrique : «L’arbitrage est un scandale sur le continent africain. On ne sait pas le gérer. Même ceux qui sont considérés comme de bons arbitres sont décevants. J’irais même plus loin : pourquoi ne pas aller en chercher en Europe ?», a lancé le récent vainqueur de la CAN dans les colonnes du journal Le Monde. «Quand on évoque les erreurs d’arbitrage, on nous dit d’arrêter de pleurnicher, mais tant qu’on ne réglera pas ce problème, le niveau de jeu laissera toujours à désirer. Djamel Belmadi en parle souvent, je le comprends parce que je le vis, comme d’autres entraîneurs. Ces problèmes d’arbitrage ont des conséquences sur notre niveau de jeu, le Sénégal aime l’intensité, nos adversaires le savent et lors des matches, ils font tout pour la casser en multipliant les fautes. Mais les arbitres ne sanctionnent jamais et cela nous empêche de développer notre meilleur football. Mais à la Coupe du monde, vous verrez autre chose, les arbitres ne seront pas les mêmes.»

 

«On veut progresser, il faut qu’on nous écoute»

«On me dit de ne pas en parler, de peur que tous les arbitres se liguent contre le Sénégal. Mais qui va le faire alors ? Je ne veux manquer de respect à personne : je suis Africain et j’ai envie que mon football aille de l’avant, mais pour cela, il faut qu’on nous écoute», a plaidé l’ancien joueur du PSG. Ce sont donc deux anciens de la maison parisienne, tous les deux récents champions d’Afrique qui se mettent d’accord autour de ce point, la CAF est interpellée, la FIFA aussi, cette action permettra-t-elle d’enclencher le changement espéré?

S.M.A

EN : Des choses à revoir

Tandis que les spéculations sur le recours envoyé par la FAF à la FIFA pour demander à rejouer le match Algérie- Cameroun à la suite des scandaleuses décisions arbitrales de M. Gassama, certes ce dernier a été le responsable de l’élimination de l’EN mais faut-il focaliser sur ses erreurs d’arbitrage alors qu’il y a des choses à revoir dans cette sélection nationale. Aussitôt après l’élimination des Verts de la phase finale de la Coupe du monde-2022 au Qatar, la réorganisation du football national était au centre des débats en revendiquant notamment le grand chantier qui est le championnat national dont il faudrait élever le niveau et pousser les clubs de L1 à se conformer au vrai professionnalisme avec la construction de centres de formation pour qu’à l’avenir l’EN pourra puiser du réservoir national les talents comme ce fut le cas avec l’équipe des années 1980 avec l’éclosion de génies (Belloumi, Madjer, Assad, Merzekane…etc.). Cependant, si une réforme ferait énormément de bien au football national, concernant l’EN, certes, il y a des acquis mais aussi des imperfections à déplorer.

 

Une guerre larvée

 Jamais dans l’histoire de l’équipe nationale il n’y avait un consensus autour d’un entraîneur, en dépit du ratage de la CAN (élimination au 1er tour) et la désillusion du match retour contre le Cameroun, Djamel Belmadi garde quand même un certain crédit auprès des Algériens lesquels, majoritairement, ont imputé l’échec à l’arbitre du match ! Toujours est-il que dans le proche entourage de la sélection deux clans s’étaient dégagés, d’une part  les partisans  de l’ancien président Kheireddine Zetchi et  de l’autre de son successeur avec des effets néfastes qui ont conduit au pourrissement de l’atmosphère qui règne autour de la sélection nationale, cequi a mis Djamel Belmadi dans une drôle de situation témoigne un proche de la sélection sans le défendre. Conséquence de cette guerre larvée,   Amara Charaf-Eddine subissait les coups bas d’un clan qui a perdu tous les privilèges dont il jouissait pendant le règne de Zetchi et le grand perdant c’est l’équipe nationale.

 

Un manager, ce n’est pas pour réserver l’hôtel…

Pour espérer rebondir dans le gotha africain, il est nécessaire pour  l’EN de se doter d’un vrai manager dont le rôle n’est pas uniquement de réserver l’hôtel, le stade…lorsque les Verts se déplacent à l’étranger mais de surtout avoir une proximité avec les joueurs afin de servir de relais entre eux et leur entraîneur. Par ailleurs, souvent en Algérie, on a évoqué la venue de binationaux tels que les Gouiri, Aouar, Aït-Nouri…etc. Sachant que ce sujet agaçait l’entraîneur national qui a souvent répliqué  par ‘’ Celui qui veut jouer avec l’Algérie n’a qu’à le déclarer publiquement’’. Or, c’est aussi le travail du manager général qui devrait nouer des contacts avec le proche entourage du joueur et pourquoi pas se déplacer chez ce dernier pour le sonder, voire le convaincre de jouer pour l’Algérie mais à notre grande stupéfaction, le rôle actuel du manager général en EN est de seulement réunir les conditions de séjour et d’hébergement, tout ça doit changer pour espérer raviver la flamme d’El-Khadra qui s’est subitement éteinte dans ce premier trimestre de 2022 après avoir procuré tant de joie aux Algériens. La sélection nationale doit relever la tête rapidement avec comme objectif remporter la prochaine CAN qui se déroulera en 2023 en Côte d’Ivoire.

  1. S.

 

 

 

 

 

Bahloul s’autoproclame candidat du BF

Aussitôt la démission du président Cherif Eddine Amara annoncée, les noms des potentiels candidats ont commencé à circuler dans les couloirs de la FAF.

Un premier nom s’est vite affiché, celui du membre du BF, Amar Bahloul. Ce dernier aurait pris la parole après la réunion de jeudi entre le président et ses membres du BF, pour leur annoncer qu’il sera candidat. Il compte rattraper le temps perdu, car avant l’élection de Cherif Eddine Amara il s’était préparé pour avoir ce poste, avant un appel qui l’a contraint de se contenter d’un rôle secondaire, suivi d’une mise à l’écart, quasi complète, des rôles importants au sein du BF.

Cumul

Bahloul voit en cette sortie de Cherif Eddine Amara un signe du destin, il veut rétablir les choses, en déclarant à ses collègues du BF qu’il a le soutien des autorités, une cassette, qui revient souvent dans ce genre de situations, où le candidat veut impressionner, mais en même temps, d’autres cercles savent qu’il ne s’agit que d’un coup de bluff. Un énième bluff de Bahloul, déjà coupable d’avoir fait partie de la sortie ratée, l’an passé, de Zetchi au Maroc, lorsqu’ils ont assisté impuissants au dictat des Marocains visant l’exclusion du Sahara occidental de la CAF,  ensuite, il y a cette histoire de cumul, puisque les membres du BF, où la plupart ne se sont pas encore pliés aux ordres du MJS dans ce registre, cela pourrait se retourner contre eux, et Bahloul, qui en fait partie, pourrait en payer les frais.

Notons que Serrar, le président de l’ESS a, lui aussi, déclaré hier qu’il songe déjà à postuler : « Je ne peux pas tourner le dos à mon pays », a-t-il déclaré à la radio.

  1. M. A.

 

Le soir où le ciel de Tchaker est devenu noir

Tout n’était pas rose dans la ville des roses

Avant le coup d’envoi du match entre l’Algérie et le Cameroun mardi, les supporters ont vécu une journée mouvementée, le climat n’était pas parfait, avec les fortes rafales de vent, et le ciel a changé de couleur, mauvais présage, disaient les plus superstitieux, avant un match qui s’annonçait palpitant entre deux ogres du football africain. Les prémices de l’échec n’étaient pas bien visibles, Belmadi a laissé planer un nuage de doute, concernant son onze de départ, les échos du CTN parlaient d’un système très prudent, certains misaient sur le même que celui de vendredi passé, alors que d’autres avançaient un plan prudent mais avec une sentinelle, et au final, le coach a reconduit le 5-4-1 de Japoma avec comme seul changement : Atal comme latéral gauche à la place de Bensebaïni suspendu.

Atal et Touba

Comme on vous l’expliquait hier, Belmadi voulait un joueur actif sur le couloir, Laouafi n’avait pas l’expérience qu’il faut, alors que Touba n’a pas joué dans ce poste depuis 3 ans, en plus du fait qu’il a rarement pris part aux matches de l’EN, il a donc choisi Atal qui offre plusieurs possibilités avec son jeu porté sur l’attaque, mais au vu de son rendement tout au long du match, on peut dire que Belmadi n’a pas fait le bon choix, Atal qui reprenait avec Nice la veille du début du stage de mars manque terriblement de rythme, il n’a pas été brillant sur son côté, du moins pas comme on le connaît à droite, cela a été visible surtout lorsque Touba a fait son entrée : une montée, un centre précis et but de Slimani, hélas inscrit du bras.

Touba ne se décourage pas et montre un de ses points forts, avec sa présence dans les 18 mètres et sa tête rageuse qui a failli valider le billet de l’EN vers le Qatar, n’était cette balle exploitée par Toko-Ekambi qui a refroidi l’ambiance à Tchaker et transformé la qualification en une élimination.

Zerrouki

L’autre choix, critiquable, n’est autre que celui de Zerrouki, le jeune joueur du championnat néerlandais a eu deux occasions d’affilée d’aider l’EN, mais ni à Japoma encore moins à Tchaker il n’a pu apporter ce qu’on attendait de lui, Belmadi lui a pourtant fait confiance, il a pris un gros risque, car  jusque-là, Zerrouki n’a pas eu la chance de jouer de gros matches que l’EN a finis par gagner, ses apparitions ces derniers mois ont toutes coïncidé avec de mauvais résultats, et même lorsque l’EN gagne comme à Japoma, il se contente d’un petit match. Pour les observateurs, l’insistance de Belmadi à vouloir faire confiance à ce joueur pas encore totalement prêt à aller au charbon a été fatale pour la sélection, d’autant plus que dans le même registre, Guedioura et surtout Bendebka avaient ce qu’il faut dans les jambes pour faire face au standing de l’adversaire et au rythme qu’il nous imposait.

Mahrez

A la question de connaître son avis sur le petit match du Citizen, Belmadi n’a pas voulu broncher, il faut dire que si Belmadi devait dire quelque chose concernant le rendement de son capitaine, il aurait sûrement dit des amabilités, mais comme l’entraîneur a joué le protecteur jusqu’au bout, il a évité de s’y attarder. Mahrez a encore manqué l’occasion de prouver qu’il pouvait être performant chez les Verts comme il sait très bien le faire avec son club, il a été transparent, au même titre que Belaïli, seul Slimani était au four et au moulin, là aussi, et d’après les observateurs, un coup de génie de la part du coach pouvait perturber l’adversaire : donner une mi-temps entière à Ghezzal par exemple,  voire a Benrahma qui a été ramené d’Angleterre pour chauffer le banc.

En résumé, en matière de choix, le coach national n’a pas été exempt de tout reproche, il pouvait mieux faire, mais il a fait le mauvais choix, et à ce niveau, ça ne pardonne pas, le ciel lui est tombé dessus, comme à l’hôtel Onomo de Douala la soirée de l’élimination contre la Côte d’Ivoire lors de la CAN, Belmadi s’est senti seul au monde, malgré les marques de sympathie manifestées par les présents, le coup a été dur, va-t-il se relever de cela comme sélectionneur ou loin après la fin de sa mission ?     

S.M.A

Amara, le clap de fin aujourd’hui ?

Il a convoqué un BF extraordinaire pour aujourd’hui pour démissionner

Amara, le clap de fin aujourd’hui ?

La chute terrible de la sélection et son élimination contre le Cameroun ne passeront pas sans provoquer une onde de choc. En effet, alors que la rue bouillonne, les critiquent fusent de partout, une seule personne est la cible de tous : Charaf-Eddine Amara, ce dernier a d’ailleurs décidé de provoquer une réunion extraordinaire de son bureau fédéral, elle aura lieu aujourd’hui au siège de la fédération, ce serait l’occasion pour le président de déposer sa démission, il aurait compris l’ampleur des dégâts occasionnés par cette élimination de l’EN du plus grand rendez-vous mondial, et il aurait décidé de se retirer. En tout cas, pour le moment, les membres du BF n’ont pas été mis au parfum des décisions de cette réunion, le président s’est contenté de les convoquer hier soir, pour cette réunion d’aujourd’hui, on y reviendra.

  1. M. A.

 

Oukali et Debichi au congrès de la FIFA

Le SG de la FAF Mounir Debichi et Rachid Oukali membre du BF et président de la commission des finances de la fédération se sont envolés hier vers le Qatar pour assister au congrès de la FIFA, prévu aujourd’hui à Doha. A noter que la FIFA a écarté son projet de Coupe du monde biennale du menu de son Congrès, laissant planer le doute sur l'avenir de cette réforme qui a rencontré beaucoup d'hostilité.

BELMADI : «L’Algérie va se relever avec ou sans Belmadi»

Belmadi

Malgré la défaite qui a fait très mal, Djamel Belmadi a animé la conférence de presse pour parler de cet échec, des problèmes qu’a connus l’équipe durant les quatre dernières années et aussi de son avenir.

«On ne peut pas faire un bilan avec cette charge émotionnelle»

«Aujourd’hui, vous avez la possibilité de tout remettre en question. C’est trop facile… Pas le moment de faire un bilan avec cette charge émotionnelle. On est obligés de faire évoluer cette équipe. Des fois, ça marche et des fois ça ne paie pas. Chaque match a sa vérité. On disait que j’étais top attaché à un système. Puis que je changeais de système. Je ne sais pas si on a failli mentalement. À dix secondes d’une Coupe du monde, il y a une erreur de concentration et de lucidité. On s’est créé des situations très claires. Eux très peu sauf sur des centres. On a eu beaucoup de situations non concrétisées. Pas une affaire de système… On a eu plusieurs fois la possibilité de marquer des buts», A expliqué Belmadi.

«C’est un château de cartes qui s’effondre»

Belmadi était très touché par cet échec, lui qui voulait participer à la Coupe du monde, il dira à cet effet : «On est effondrés. On a mis notre vie entre parenthèses pour ce match et ce succès. Pour notre pays, notre peuple. On n’avait que cette motivation en tête. Plus qu’une déception personnelle, ce mauvais scénario… On doit s’en remettre à dix secondes d’une Coupe du monde. On a manqué de précision dans le dernier geste, la dernière passe, l’avant-dernière passe… Malgré cela, tu es qualifié dix secondes avant la fin mais le football est parfois cruel. Je ne pense pas que l’équipe la plus méritante ce soir s’est qualifiée.»

«Le Cameroun nous a dominés sur les balles arrêtées pas dans le jeu»

Pour ce qui est du match, Belmadi estime que le Cameroun n’a pas dominé l’Algérie : «On était dans un équilibre tactiquement. On a jamais été mis en danger, jamais dominés sauf sur coups de pied arrêtés et ces dix secondes…»

«Ne comptez pas sur moi pour tirer sur mes joueurs»

Interrogé sur le deuxième but des Camerounais où Benyada a cassé l’hors jeu, Belmadi dira : «Toko Ekambi n’a pas été vu sur les deux matchs grâce au travail de Benayada. Pourtant, c’est lui qui parvient à qualifier son pays à la Coupe du monde. Ne comptez pas sur moi pour tirer sur mes joueurs.»

«Certains se réjouissent de cette élimination»

Belmadi qui était critiqué durement après la CAN n’a pas oublié ses détracteurs qui pour lui vont profiter sur cette élimination pour l’enfoncer : «Certains, présents ici ou sur les plateaux télé aussi se réjouissent de ce qui s’est passé. Il y a des chances que je fasse plaisir à certains journalistes, à certains ici et sur les plateaux TV qui t’écaillent pour des lobbys… Les jours à venir et les temps qui suivent vont être difficiles.»

«Certains arbitres ne respectent pas notre pays»

Si l’Algérie a été éliminée, l’arbitre Gassama a joué un grand rôle par ses interventions comme l’a signifié Belmadi : «Je le dis aujourd’hui sans peur : ces arbitres ne respectent pas notre pays. Ils viennent ici? Voient ce travail, et ne nous respectent pas. Ces deux dernières années, je n’ai jamais vu un seul arbitre qui ne soit pas agressif quand tu viens lui parler. Je ne cherche pas d’excuses, ce sont des faits »

«Difficile de parler de mon avenir après cette désillusion »

Pour son avenir, Belmadi a fait savoir : «Je sais que la question de mon avenir intéresse du monde. Ces quatre ans à la tête de cette sélection ont été quatre années de bonheur au vu du travail effectué. Il n’empêche qu’on avait un objectif, et on ne peut pas passer à côté de ça. Donc, il est difficile de parler d’avenir. Tout le monde est abattu. On ne se voyait pas rater cette Coupe du monde. À dix secondes… Un bilan sera fait mais pour l’instant, la déception domine.»

 

 «L’Algérie va se relever avec ou sans Belmadi»

En fin de cette conférence, Belmadi croit dur comme fer que l’Algérie va relever la tête pour les prochaines années :«L’Algérie est une grande nation et elle se relèvera. Je n’ai jamais voulu m’accrocher à un trône. Le jour où je ne me sens inutile à mon pays, je saurai quoi faire. Il y aura une réflexion dans les jours à venir. La fédération, les joueurs, et tous les acteurs de ce sport doivent travailler ensemble pour permettre d’aller de l’avant. Ce qui est important, c’est que cette EN doit être bien entourée. S’il faut changer? On changera.»

  1. A.

La fin d’un cycle

Après l’humiliante élimination à la CAN en janvier dernier, pour justifier cet échec on avait parlé du mauvais état de la pelouse de Japoma, de contaminations de nombreux joueurs à la Covid-19… Etc. Des arguments sortis quelques semaines avant le départ à la CAN lorsque l’EN avait failli se faire éliminer par le Burkina Faso à Blida, là aussi on a parlé du piteux état de la pelouse de Mustapha-Tchaker, que dire alors de la cruelle élimination d’hier, cette fois tous les ingrédients y étaient : une victoire à l’aller, une pelouse de Tchaker refaite, un public acquis à sa cause. A la grande déception des Algériens, on n’a pas réussi à se qualifier à la Coupe du monde.

 

Amara doit jeter l’éponge

Après un tel échec, des têtes vont tomber. Le premier à plier bagage doit être le président de la FAF Amara Charaf-Eddine qui en tant que premier responsable du football national, son incapacité à réagir devant tant de scandales qui secouent le football national et cela à tous les échelons pas uniquement la L1, que ce soit dans les divisions inférieures et dans les compétitions de jeunes, le football chez nous meurt à petit feu ! Jusqu’à présent, l’EN  de Belmadi était l’arbre qui cachait la forêt.

 

Une révolution s’impose

En France quand le but du Bulgare Emil Kostadinov à la dernière minute du match en novembre 1993 avait privé les Bleus de la Coupe du monde américain, les décideurs du football français ont provoqué une grande révolution en installant une direction technique national (DTN) composée de compétences avérées, quelques années après, cette révolution a donné ses fruits avec la résurrection de l’équipe de France qui remportera de nombreux titres pas uniquement les A puisque dans les sélections de jeunes, les Français ont fait de très bons résultats également, d’où l’émergence de jeunes talents formés au pays. Au point que depuis on parle de la formation à la…française tellement qu’elle est devenue une véritable référence dans le monde. Les décideurs en Algérie doivent s’inspirer du modèle français en mettant fin au bricolage, le vent du changement, on l’espère, va enfin souffler dans le football algérien qui a touché le fond durant ce premier trimestre de 2022 à travers son équipe nationale mais qui en réalité est gangréné à tous les niveaux.

 

                     M.S