Équipe nationale

Après 33 mois de capitanat, Mahrez perdra son brassard

Slimani, Feghouli, Mbolhi, qui sera le nouveau capitaine ?

Chaque chose a une fin, et la belle histoire entre Ryad Mahrez et le brassard de capitaine en sélection est sur le point de se terminer.

Selon des sources proches de la sélection, le renouveau annoncé au sein des Verts, après la décision de Belmadi de rester avec la sélection, va se répercuter sur le statut du leader technique de l’EN, à savoir, Ryad Mahrez. Le capitaine des Verts jusqu’au fameux match contre le Cameroun du 29 mars dernier devrait perdre ce brassard dès la rentrée des classes en juin.

C’est donc très probablement le 4 juin prochain, lors du match à Oran contre l’Ouganda, que le changement va avoir lieu. On apprend que le driver des Fennecs a décidé de passer à autre chose et de donner la chance à un autre élément d’assumer ce rôle de leader du vestiaire. Il faut dire que malgré les propos encourageants de Belmadi sur le Citizen au lendemain de la CAN égyptienne qui a vu Mahrez assumer pleinement ses responsabilités de capitaine, emmenant l’équipe vers un sacre inoubliable, la suite n’a pas été rose. Certes, Ryad est resté porteur de ce brassard, mais du côté du staff, on trouve qu’il n’a pas eu l’effet escompté sur le groupe.

L’EN a échoué lors de sa campagne mondiale et ne prendra pas part à la Coupe du monde. Cela a failli causer des dégâts au sein de l’équipe, puisque certains éléments ont lié leur avenir avec l’EN à celui de Belmadi. Des échanges ont eu lieu dans les coulisses entre le coach et ses éléments. Ces derniers ont manifesté leur soutien et leurs marques de sympathie à l’égard de leur mentor. L’avenir a été évoqué, ainsi que les choses auxquelles les joueurs doivent adhérer. D’après des échos, ce point du capitanat fait partie de la nouvelle ligne de conduite arrêtée par le coach. Il a constaté que Ryad n’assumait pas totalement son rôle, car même s’il essaye de parler en tant qu’ancien, et de pousser ses joueurs à se donner à fond, on considère qu’il n’en fait pas assez. Ce qui poussera Belmadi à opérer un nouveau changement en choisissant parmi ses cadres un nouveau capitaine capable d’apporter du peps dans le vestiaire et une grinta qu’on ne retrouve plus.

 

Tout pour retrouver la grinta

1022 jours plus tard, soit après 2 ans, 9 mois et 18 jours, la sélection algérienne devra se trouver un nouveau leader. Depuis le match amical joué à Doha un certain 11 juin 2019 contre le Burundi, c’est Ryad qui a tenu la baraque. Le moins que l’on puisse assurer pour la période à venir, c’est que son successeur ne sera pas un bleu, car comme tout le monde le sait, la mission de mener le groupe sur le terrain ou à l’extérieur est souvent assumée par un élément de l’équipe, un pilier. Jusqu’à 2019, le brassard a circulé entre Mbolhi, Brahimi et Feghouli, avant d’arriver sur le bras de Mahrez. Une expérience appréciée eu début, mais de moins en moins plus tard par le staff. D’ailleurs, le match de mars à Blida contre le Cameroun a été fatal pour le Citizen. Selon des échos en provenance du vestiaire de l’EN, l’intervention de Mahrez n’a pas été un succès. C’est du moins c’est ce que l’on a constaté et qu’on lui a reproché. La même source, qui a eu à vivre le passage de Mbolhi dans ce rôle, parle de deux tempéraments et discours « incomparables ». Le gardien des Verts avait, en effet, les mots qu’il faut et savait les utiliser pour tirer le meilleur de ses joueurs, mais ça n’a pas été le cas de Mahrez. Car même s’il a tout tenté pour le faire, on trouve qu’il lui a manqué la capacité de convaincre, plus que nécessaire chez un capitaine dans un tel rendez-vous, où la grinta peut faire la différence. D’aucuns pensent d’ailleurs que sur l’action du 2e but camerounais, qui nous a coûté une non-qualification au rendez-vous mondial, le groupe a fait preuve d’un laxisme inhabituel, signe d’un relâchement qui aurait pu être évité si le capitaine avait joué son rôle dans ce moment d’euphorie.

 

3 meneurs d’hommes pour une place

L’heure du changement a sonné, Belmadi a promis une révolution, et le capitaine va en payer les frais. Mais qui peut bien remplacer Mahrez ? Il faudra trouver un élément ou plusieurs qui jouent assez régulièrement et qui ont cette particularité de pouvoir ‘gueuler’ et de mettre le feu dans le vestiaire. Mbolhi le faisait agréablement bien, mais à cause de sa position sur le terrain qui l’empêche de jouer le rôle de 2e entraîneur et de rappeler à l’ordre tous ses coéquipiers, il a été déchargé de cette mission. Belmadi pourrait donc explorer d’autres pistes. Selon toute vraisemblance, le prochain ‘’captain’’ ne peut être que Slimani ou Feghouli. Le milieu et l’attaquant de l’EN sont connus pour leur hargne et leur grinta aussi bien dans le vestiaire que sur le terrain. Ils postulent naturellement pour ce rôle. D’ailleurs, sans porter le brassard, ils sont toujours présents et aidaient comme ils pouvaient Mahrez dans sa mission. Slimani par sa spontanéité et son engagement, et Soso grâce à sa maturité et sa capacité à allumer les coéquipiers. On l’a d’ailleurs vu récemment dans une vidéo postée de l’intérieur du vestiaire de son équipe du Galatasaray, au Camp Nou de Barcelone. Avant le match européen des deux teams, s’exprimant en anglais, il s’est fait entendre et respecter par l’ensemble du groupe. Résultat des courses : un bon 0-0 contre le Barça chez lui et un max de partages pour cette vidéo qui a montré la face cachée de ce joueur, qui donne l’impression d’être calme, mais qui a un fort tempérament.

Le décor est donc planté, les prochaines semaines dévoileront le nouvel élu si Belmadi décide, bien sûr, de passer à l’acte dès la rencontre de l’Ouganda du 4 juin prochain. Ce qui est certain, les 3 éléments cités feront partie de la prochaine campagne qualificative à la CAN, étant donné qu’ils sont encore prêts à donner à l’EN. L’un d’eux devra assumer une nouvelle responsabilité, alors que Ryad devra se contenter de la sienne. Sur le terrain, là aussi, il devra montrer un meilleur visage pour propulser l’équipe et faire oublier très vite l’échec de mars dernier.

  1. M. A.

Le Benfica, le Sporting et peut-être le Portugal au menu des U18

Ils seront bientôt en stage au Portugal

Le temps passe et le tournoi de football des JM d’Oran approche à grands pas. Représentant l’Algérie, l’équipe des U18 de Mourad Slatni fait comme elle peut pour se préparer et  être prête pour le rendez-vous qu’abritera notre pays.

Les U18, qui ont bouclé un énième stage le 29 avril dernier, s’apprêtent à enchaîner un autre. La Fédération fait des pieds et des mains pour établir le meilleur programme afin de combler les lacunes dues au retard accusé dans la préparation.

Dans une récente sortie médiatique, le DTN intérimaire Toufik Korichi a déclaré que l’équipe est en retard et le sera encore au coup d’envoi du tournoi, laissant croire que la sélection prendra part au tournoi pour limiter les dégâts. Mais en même temps, il faut dire que Slatni est encore en phase de choix de joueurs. Il est en train d’accélérer pour créer un groupe homogène de 18 éléments à partir d’éléments évoluant à l’étranger ou ici à l’échelle nationale : « On a des binationaux et des locaux, on n’a fait qu’un seul stage seulement à l’étranger en Espagne à Villareal où l’on a joué un match amical. La semaine prochaine, on va réunir les locaux pour écourter la liste des locaux.» Il faut dire que  le nombre de joueurs permis dans un tel tournoi est de 18 joueurs, dont des gardiens. Une chose que Slatni ne comprend pas d’autant que l’équipe sera sollicitée et amenée à jouer plusieurs matches en une courte période. «Ce n’est pas suffisant, on sera appelé à jouer 5 matches à un jour d’intervalle, donc il y aura peu de temps de récupération pendant le tournoi. Je ne comprends pas cette mesure décidée par les spécialistes. Mais on n’a pas d’autres choix que de se plier aux règlements du tournoi», explique Slatni hier sur les ondes de la radio.

Le coach national se plaint de la difficulté de bénéficier des joueurs binationaux. Il aurait aimé avoir plus de stages à l’étranger rien que pour les voir à l’œuvre comme il le voulait et pouvoir compter sur eux : «On n’a pas eu de stages à l’étranger. Pour faciliter la tâche aux binationaux de nous rejoindre, c’est difficile. Cette catégorie n’a pas de date FIFA, on ne peut pas les récupérer comme on veut.» Et d’enchaîner : « Il faut être constamment en contact avec les DTS et les responsables de scolarité des joueurs.»

L’autre difficulté rencontrée pour ces éléments évoluant à l’étranger est liée à l’examen du bac qui aura lieu du 14 au 24 mai en France. C’est donc tout le calendrier de la sélection qui a été adapté à celui-ci pour pouvoir compter sur les joueurs. «Il y aura un stage à l’étranger après le bac ; l’examen est prévu en France du 14 au 24 mai. Nous, dès le 25 ou le 26, on commencera notre stage à l’étranger très probablement au Portugal avec 2 ou 3 matches amicaux, le Benfica ou le Sporting de la capitale», dira Slatni concernant ce stage prévu normalement du 25 mai au 8 juin 2022. Une participation qui pourrait permettre à l’EN d’avoir un examen de haut niveau face au Portugal. Des discussions sont en cours, mais l’organisation de cette rencontre internationale reste tributaire du tirage qui sera effectué le 29 mai à Oran. « Si le Portugal n’est pas dans le même groupe que nous, on jouera contre eux un 3e match amical chez eux », explique l’ancien défenseur central du MCA.

En résumé, ce sont plusieurs autres stages que s’apprête à effectuer l’EN, à commencer par un premier la semaine prochaine qui sera réservé aux locaux. Un mix de locaux et de binationaux prendra part à celui de Lisbonne du 25 au 8 juin. Après cela, l’EN ralliera Oran à partir du 12 juin. C’est lors de ce dernier que Slatni devra arrêter son groupe des 18. Pour l’instant, il essaye de préparer un groupe de 22 à 23 joueurs par précaution : «Pour se mettre à l’abri et récupérer des éléments prêts, si l’un des 18 est blessé», conclut le sélectionneur national.

  1. M. A.

Tougai-Touba, un jeune duo pour un nouveau départ

Tahrat et Benlamri out, Bedrane et Mandi en difficulté en club

Le retour aux affaires de Belmadi, après une analyse de la situation et une liste de conclusions suite à l’échec de mars, laisse croire à des changements dès la prochaine rentrée des classes. Dans un futur très proche, Belmadi sera appelé à reprendre les vieilles habitudes avec de nouveaux objectifs. Mais le calendrier de la FIFA et de la CAF ne laisse pas assez de temps pour révolutionner l’équipe à grande échelle. En plus du fait que cela peut être risqué, il y a aussi l’envie de rebâtir sur une partie de ce qui a été accompli jusque-là. Au sein de l’effectif, il y aura beaucoup de départs. Des joueurs vont sortir des plans du sélectionneur et d’autres vont arriver, alors qu’il y aura des maintiens. En défense, par exemple, comme rapporté récemment, au poste de latéral droit comme à gauche, un renfort s’impose, avec des doublures nécessaires pour Bensebaini et Atal. Ce dernier doit s’attendre à l’arrivée de quelqu’un qui osera même le combat, puisque le Niçois, avec ses blessures, est l’élément le plus menacé de perdre sa place de titulaire tout en préservant son statut de joueur au sein du groupe.

La même situation s’applique à Mandi. Le joueur de Villaréal, qui ne joue pas souvent, a hésité à prolonger son bail. Mais, au final, il est partant pour un nouveau bail. Cela ne lui fait pas gagner pour autant une place de titulaire dans le onze du nouveau Belmadi, car son temps de jeu est limité dans son club, du moins pour le moment. D’ailleurs, l’axe de la défense de l’EN s’affiche comme le compartiment le plus menacé de disparition.

Un redémarrage sans ce cadre

En effet, avec un Benlamri sans club et sans compétition depuis quelques semaines déjà, c’est un pilier de l’EN qui risque de ne pas assister à ce redémarrage. Un vide à combler en défense centrale. Mine de rien, c’est carrément la charnière centrale présente à Japoma en mars qui risque de ne pas être au rendez-vous, car Bedrane vit des moments difficiles à l’EST, il ne joue plus, surtout depuis sa bourde commise contre l’ESS qui a coûté cher aux gars de la capitale tunisienne en quart de finale de la C1 africaine. Avant-hier en championnat, pour la 2e fois de suite, Radi Djaidi lui a préféré un vieux briscard, à savoir Khelil Chamam 35 ans. Associé à… Mohamed-Amine Tougai, le longiligne stoppeur écarté par Belmadi du groupe de mars dernier, va devoir se préparer pour réintégrer le groupe. Il devrait s’inscrire dans les plans de cette EN new-look. Une association avec l’autre jeune de la défense algérienne, la belle surprise du stage de mars, Ahmed Touba ne serait pas une surprise, au vu des belles choses dites par Belmadi à propos de ce dernier lors de sa récente interview par le site de la FAF.

En résumé, les vents semblent souffler fort en faveur d’un renouveau de la charnière centrale. Cela semble même imminent, mais Belmadi pourrait juger que changer complètement dès ce stage serait risqué. Ce qui le poussera à procéder par étapes, les options Mandi et Bedrane étant encore présentes malgré leurs chiffres négatifs et leurs prestations peu convaincantes avec l’EN ces derniers mois.   

Alors que l’on parle avec insistance des possibles arrivées de Zdadka et du portier d’Angers Anthony Mandrea, de nouvelles têtes peuvent aussi être ciblées pour renforcer un secteur à rénover. Avec l’absence consommée de Benlamri et Tahrat pour le moment, Belmadi a une année au moins pour redistribuer les cartes et tenter un coup de poker pour faire de la prochaine CAN en CIV un remake de celle de 2019 en Egypte.

  1. M. A.

Zefzaf à Dar es Salam pour préparer l’arrivée des Verts : L’EN en Tanzanie dès le 5 juin prochain

Après la confirmation par la CAF des dates des deux premières rencontres de l’EN dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique, suite à la décision du sélectionneur national Djamel Belmadi de rester au moins jusqu’à la prochaine CAN 2023 à la tête de la sélection, le processus de préparation du stage du mois de juin a été sérieusement mis en marche. La FAF a dépêché le manager de la sélection Djahjid Zefzef à Dar es Salam en Tanzanie pour tâter le terrain et préparer l’arrivée de l’EN dans cette région du continent le mois prochain. Comme on le sait, la Confédération africaine a programmé le match de la 2e journée le 8 juin prochain à 17h heure algérienne, 19h, heure locale à Dar es Salem. Cela donne assez de temps à l’EN de récupérer de son match contre l’Ouganda du 4 juin à Oran avant de se déplacer en Tanzanie. Pour cette raison, Belmadi a vu utile de refaire ce qu’il a toujours aimé faire, à savoir, arriver dans les mêmes conditions du match le plus tôt possible et donner à ses joueurs l’occasion de se reposer, de reprendre le travail et surtout de s’acclimater, car dans la capitale tanzanienne, les conditions climatiques ne seront pas clémentes. Il fera chaud et surtout il y aura un taux d’humidité conséquent. Il y a donc forcément risque de suffocation, comme cela a été le cas à Japoma les fois précédentes. D’où cette envie d’y aller un peu plus tôt que prévu. Un déplacement où l’EN doit trouver les bonnes conditions sur place pour bosser. Par ailleurs, dès ce week-end, le manager de la sélection Djahid Zefzef arrivera en Tanzanie afin de préparer le terrain. Il choisira le lieu d’hébergement et trouvera les terrains qu’il faut pour les 3 séances d’entraînement que devront effectuer les coéquipiers de Mahrez sur place avant le rendez-vous du 8.

Le stage, pas avant le 30 mai

Un petit récapitulatif s’impose : la date FIFA de ce mois de juin commencera le 30 mai prochain et s’étalera jusqu’au 14 juin. Plus de 2 semaines offertes aux sélections pour affûter leurs armes et, à l’occasion, jouer ces éliminatoires. Comme cela intervient après une saison fatigante au moment où les joueurs auront besoin de repos, Belmadi ne les retiendra pas durant toute cette période, une fois avoir eu le feu vert de la CAF pour jouer durant la première semaine les 2 matches. Ce qui représente déjà 10 jours de stage. Le coach a essayé d’avoir ses éléments un peu plus tôt. L’idée, c’est de les avoir plus tôt pour les libérer plus tôt que prévu. Mais toutes les tentatives se sont avérées vaines. Selon les dernières nouvelles, le stage ne pourra commencer qu’au matin du 30 mai. Il disposera en tout de 6 jours pour préparer l’Ouganda, avant d’enchaîner avec le déplacement en Afrique de l’Est. Le maintien du Belmadi lui permettra de lancer sa révolution, mais certaines vieilles bonnes habitudes seront préservées, notamment en matière de logistique comme ce déplacement à bord d’un avion privé bien avant la partie. Il reste à savoir quel visage afficheront les joueurs dans ce nouveau cadre promis par le coach et quelle allure aura l’EN suite au gros échec du mois de mars dernier.

  1. M. A.

Belmadi entretient l’espoir et interpelle la FIFA «C’est un dossier lourd, et j’espère qu’il sera pris convenablement en main»

Après son interview avec le site de la FAF, Djamel Belmadi a fait l’objet d’une campagne de dénigrement qui a touché toute l’Algérie, ses propos ont été mal interprétés et cela a donné lieu à une guerre de communiqués de la part des fédérations camerounaise, gambienne et même de la FAF, obligée à chaque fois de s’expliquer.

Cette sortie médiatique en réclamait une autre, et au moment où celle-ci était programmée sur une radio nationale, finalement c’est à RMC qu’elle a eu lieu, Belmadi a surpris plus d’un avec ce choix, d’autant plus que chez Rothen, la dernière fois où il était passé, ça avait dégénéré, le coach l’a même critiqué lors d’une conférence, mais c’est chez lui qu’il est parti répondre à Mboma, à Chaperon et à tous ceux qui l’ont dénigré et dénigré le pays ces derniers jours.

La grosse nouveauté de cette interview, en plus des réponses tranchantes contre Mboma et Chaperon le petit arbitre qui s’était attaqué à lui le qualifiant de ‘’médiocre’’, c’est son discours pour la première fois concernant le dossier déposé par la FAF en guise de réclamation après l’arbitrage scandaleux de Gassama lors du fameux match contre le Cameroun.

 

«Je ne vais pas entrer dans les détails, ce sont des choses de justice…»

En s’expliquant sur certains propos forts intervenus dans sa première interview, le coach explique : «Je voulais dire qu’il fallait s’en plaindre, et c’est ce qu’on a fait : envoyer un dossier lourd à la FIFA et porter plainte, là je ne vais pas entrer dans les détails, la procédure est en cours», a-t-il dit et de poursuivre : «On ne peut surtout pas avoir d’exemples, car c’est un dossier qui est à la FIFA, ce sont des choses de justice, on ne peut pas dévoiler et porter préjudice à ma fédération.»

 

«Le problème est profond en Afrique et ce point fait partie du dossier»

Toujours dans ses explications de ses premiers propos, Belmadi évoque le terme préhistorique, utilisé pour qualifier l’arbitrage en Afrique, et fait allusion à des pratiques malsaines, et de bras longs, une preuve que le dossier déposé ne contient pas vraiment que des pièces à conviction purement techniques. «L’arbitrage est obsolète, quand je dis il est de l’âge préhistorique, ça veut dire que c’est trop à l’ancienne, trop dépassé, et pas que ça, il y a une mainmise de ceux qui ont le bras le plus long, et des trafics d’influence, cela fait partie du dossier déposé. Je suis un peu retenu car il y a un recours qui est à la FIFA, peut-être qu’il y a des choses qui sortiraient, vous comprendrez un peu mieux, le problème est profond en Afrique.»

 

«Je n’ai plus rien à perdre, alors je dis tout»

Belmadi est au courant du contenu du dossier, il ne veut pas croire à ce que le peuple rêve de vivre, c'est-à-dire une nouvelle chance de gagner ce ticket pour le Qatar, mais il ne cache pas son souhait de voir enfin les choses évoluer vers le positif, que les soucis d’arbitrage cessent une fois pour toutes. «Le plus important, c’est que la FIFA jugera ce qui est bon , et ce que justice soit, le plus important c’est qu’on prenne en considération une bonne fois pour toutes, c’est là où j’ai dit, il ne faut plus jamais que ça arrive, pour l’Algérie et pour les pays qui ont été lésés, et qui n’ont pas le poids pour en parler, Aliou Cissé a dit, alors que tout marche bien pour lui, l’arbitrage est un gros problème, mais je ne peux pas trop en parler car ma fédération me freine, imaginez tous les autres sélectionneurs, alors moi je n’ai absolument rien à perdre. Ce que j’espère, c’est qu’on prendra le dossier convenablement en main, comme cela a été le cas en Europe et en Asie», a-t-il souhaité.

S.M.A

 

Il fait le point avec son agent à Paris : Slimani prépare son départ du Sporting

Autorisé par son club à se déplacer en France pour régler des affaires personnelles, Islam Slimani a rencontré ce lundi son agent à Paris. Le but de cette rencontre est de faire le point sur sa situation au Sporting Lisbonne où il n’est plus convoqué depuis plusieurs matchs par son entraîneur Rubin Amorim qui a, au passage, démenti dans sa dernière conférence de presse toute embrouille avec Slimani. « Ce ne sont que des mensonges, nous n’avons pas de problèmes avec Slimani. Le cas Slimani n’est pas un cas disciplinaire », a réagi le coach du club lisboète. Sous-contrat jusqu’en juin 2023, le recordman des meilleurs buteurs de l’histoire de l’équipe nationale est retourné au Sporting Lisbonne cet hiver. Il devrait plier bagage et rejoindre une autre équipe cet été si Rubin Amorim restait à la barre technique. Pour l’heure, rien n’indique que ce dernier sera démis de ses fonctions. Ce qui n’a pas échappé à Slimani qui, d’après Record, a décidé de prendre d’ores et déjà ses dispositions pour éventuellement s’engager sous peu avec un autre club.

 

Direction le Golfe ?

A bientôt 34 ans Super-Sli va-t-il privilégier l’Europe pour le choix de son futur club ? A priori, cette issue serait peu probable, non pas parce que des clubs du Vieux Continent ne voudront pas de lui, mais ses exigences financières dissuaderaient les clubs qui oseront tenter leurs chances pour s’offrir les précieux services de ce buteur racé. Reste alors la destination du Golfe. Ce n’est pas un secret, Slimani est un attaquant qui, de par son profil, intéresse les clubs de cette région. En plus de sa notoriété, il demeure un joueur compétitif. Tel qu’on le connaît, avec ses qualités, il jouera à l’aise s’il rejoint l’un des championnats du golfe Persique (Arabie saoudite, les Emirats arabes unis ou le Qatar). Il suffit qu’il ouvre la porte pour que des clubs du Golfe lui transmettent des offres qui correspondent à ses aspirations financières, prévoit-on. D’ici à l’ouverture du marché estival, Slimani, comme d’habitude, prendra tout le temps qu’il faut pour trancher son avenir (il a souvent attendu le dernier jour du mercato). Ou peut-être que Rubin Amorim sera remercié. Ce qui changera certainement la donne et Slimani pourra alors honorer la dernière année de son contrat au Sporting Lisbonne. Cela pour rappeler que toutes les éventualités existent pour l’heure.

  1. S.

 

Elim CAN 2023 : La CAF confirme les dates et désigne les arbitres des deux premiers matches

La Confédération africaine de football (CAF) a arrêté la programmation des 1ère & 2ème journées des éliminatoires de la 34ème édition de la CAN TotalEnergies – Côte d’Ivoire 2023 qui auront lieu en juin prochain.

Evoluant dans le groupe F, l’Algérie affrontera respectivement l’Ouganda, le Niger et la Tanzanie.

Le programme des 1ère et 2ème journées se présente comme suit :

• 1ère journée le samedi 4 juin 2022, stade du Complexe Olympique d’Oran : Algérie – Ouganda (20h00 ; 19h00 GMT).

Le match sera arbitré par un quatuor égyptien emmené par M. Mohamed ADEL EL SAID HUSSEIN, assisté de M.M. Samir Gamal SAAD (1er assistant) et Ahmed Tawfik TELEB ALI (2ème assistant). Le quatrième arbitre est M. Ibrahim NOUR EL DIN. Le commissaire du match est le tunisien M. Boussairi BOUJLEL, alors que le médecin Covid est le Dr Djamel-eddine DAMERDJI.

• 2ème journée le mercredi 8 juin 2022, au National Stadium de Dar Essalam : Tanzanie – Algérie (19h00, 16h00 GMT).

Ce match sera officié par un quatuor soudanais emmené par M. Mahmood Ali Mahmood ISMAIL, assisté de M.M. Ahmed Nagei SUBAHI (1er assistant) et Elmoiz Ali Mohamed AHMED (2ème assistant). Le quatrième arbitre est M. Elsiddig Mohamed Mohamed EL TREEFE. Le commissaire au match est M. Zide GIMBERT DLAMINI (Eswatini). Le médecin Covid reste à confirmer.

FAF

Son avenir au Milan AC en dépendra - Bennacer : le Scudetto peut tout changer

Faisant partie des meilleurs joueurs en Europe à son poste, Ismail Bennacer est logiquement ciblé par plusieurs grands clubs du Vieux Continent. Mais il est fort possible qu’il ne quitte pas le Milan AC surtout s’il remporte avec le club lombard le titre de champion d’Italie (Scudetto). La défaite en match retard à Bologne du concurrent direct l’Inter Milan redonne espoir aux Rossoneris qui gardent une avance de 2 points sur leur voisin ennemi. Les chances de les voir remporter le titre de champion sont réelles depuis cette défaite de l’Inter. Une issue heureuse qui pèsera sur la décision d’Ismail Bennacer de prolonger son contrat d’autant que les futurs repreneurs du Milan AC, un groupe d’investissement du Bahreïn, serait contre le départ du milieu récupérateur algérien qui n’a toujours pas prolongé son contrat, doit-on le rappeler. Après avoir remporté un titre avec l’EN à la CAN 2019, Ismail Bennacer serait heureux de remporter son premier titre en club.

 

Présent demain contre Fiorentina

Après avoir repris l’entraînement en dehors du groupe ce mercredi en compagnie de Zlatan Ibrahimovic, le poumon de l’EN a réintégré l’entraînement collectif. Selon le site Calcio-mercato hier, les deux joueurs seront présents à la rencontre contre la Fiorentina prévue ce dimanche à San Siro (14h). Une rencontre décisive pour le Milan qui est appelé à ne pas rater des points jusqu’à la fin du championnat, car l’Inter Milan, qui n’a pas encore abdiqué, croit toujours en ses chances de finir champion d’Italie. Mais les coéquipiers d’Ismail Bennacer savent qu’ils ont leur destin en main et promettent de faire le plein en points pour les quatre dernières rencontres du championnat.

Meilleur joueur en avril

 Ismail Bennacer, rétabli de sa blessure à la cheville, va donc reprendre la compétition ce dimanche face à la Fiorentina. Il a reçu une autre bonne nouvelle avec sa distinction de meilleur joueur du mois d’avril au Milan AC suite à un vote des supporters du club. En concurrence avec trois autres coéquipiers à savoir, Tonali, Kalulu et Leào, notre compatriote a eu le plus de voix des votants. C’est la troisième fois qu’Ismail Bennacer se voit décerné ce titre symbolique de meilleur joueur du mois. Cette distinction va le motiver pour aider le Milan AC à remporter le Scudetto, l’objectif prioritaire pour lui et ses camarades.

  1. S.

 

CHAN : le tirage au sort reporté

Initialement programmé jeudi, le tirage au sort des éliminatoires du CHAN Algérie 2022 n’a pas eu lieu.

Quelques heures avant l’échéance, la Confédération africaine de football a, en effet, annoncé son report à une date ultérieure, sans donner des précisions. «La CAF annoncera de nouvelles dates en temps opportun», a simplement indiqué l’instance africaine.

Rappelons que le tirage en question était prévu le 28 avril avant d’être reporté de 24 heures. Une communication dans ce sens a été envoyée aux fédérations concernées. Mais au final, il a été reporté à une date ultérieure. Dans les coulisses de la CAF, on parle d’un rapport avec les derniers événements et la montée au créneau de l’Algérie dans son affaire avec l’arbitre gambien Gassama, la guéguerre avec le Cameroun et ce report. Les propos de Belmadi à l’encontre du Gambien auraient poussé certaines parties à faire pression pour priver notre pays de ce droit. Il est utile de rappeler que le site du gouvernement ivoirien avait annoncé, il y a quelques semaines, que la CAF leur a promis le CHAN en guise de préparation de leur CAN 2023. Un communiqué modifié après l’intervention des autorités algériennes. Quelques jours plus tard, une mission d’inspection de la CAF a visité les sites réservés pour le Championnat d’Afrique dans notre pays. Un rapport a été rédigé contenant des garanties de la part des autorités algériennes de finir les chantiers avant la fin de l’année en cours. Rappelons aussi  que le CHAN aura lieu du 8 au 31 janvier 2023 dans notre pays.

  1. M. A.

Pour rejoindre le rang des mécontents, les Gambiens ont subi des pressions : Qui veut faire enfoncer le coach ?

La sortie médiatique de la fédération gambienne de football hier intervient au moment où les critiques fusent de partout et visent le sélectionneur national Djamel Belmadi, coupable d’avoir dit ce qu’il pensait de l’arbitre Gassama. L’intervention des Gambiens arrive à un moment étudié, moins de 48h après celle de la FECAFOOT, et toutes promettent des plaintes auprès de la FIFA. En fait, les instigateurs de ce mouvement, veulent nuire au coach et à l’EN, et semblent vouloir récolter un maximum de preuves et d’atouts pour enfoncer Belmadi. Hier, on vous disait que le souci majeur des initiateurs de cette campagne c’est de diaboliser Belmadi, ils ont même réussi à faire réagir des intervenants français, tout est valable pour mettre la pression sur l’instance mondiale et arracher pour Belmadi une sanction, c’est aussi pour la FIFA une manière de détourner les regards de l’objectif tracé par la FAF, à savoir la réclamation déposée concernant ce même referee et son arbitrage vicieux. Qui se cache donc derrière cette campagne visant à sanctionner Belmadi et l’enfoncer ? 

 

Charaf-Eddine :«Les déclarations de Belmadi ont été mal interprétées»

Le président de la FAF est revenu mardi soir sur la mini-crise entre la Fecafoot et la FAF, provoquée par la dernière interview de Belmadi avec la FAF TV.

Alors que les Camerounais affirment être directement concernés par les propos du coach notamment lorsqu’il évoque une conspiration, CEA affirme que le coach n’a jamais fait allusion au Cameroun, et que ses propos ont été mal interprétés : « Les propos de Belmadi ne visent pas la FECAFOOT, ni le pays, le coach ou la fédération ont juste utilisé leur droit de condamner l’arbitrage scandaleux et qui est loin d’être à la hauteur d’une telle compétition, on n’a jamais dit que la FECAFOOT nous a porté préjudice ou même son président Samuel Eto’o, d’ailleurs ce dernier est un ami et frère, on le respecte, et on respecte la FECAFOOT, ainsi que toutes les fédérations africaines, on était les premiers à soutenir le Cameroun dans l’organisation de la CAN, et il s’en souvient, et se souvient de ce que je lui ai dit, ainsi que la position de notre pays, en résumé, les déclarations de Belmadi ont été mal interprétées.»

«Ma démission ? L’AG prendra une décision» 

Après avoir refusé dans un premier temps de répondre à une question relative à la possibilité de le voir revenir sur sa décision de démissionner, Amara met la balle dans le camp de l’AG, pour lui, elle seule peut trancher : «L’AG est souveraine, et c’est elle qui prendra la décision d’accepter ou pas ma démission », dira-t-il laissant le suspense planer sur son avenir, et sur les rumeurs annonçant son possible maintien à la tête de la Fédération.

S.M.A

Algérie-Ouganda : La FAF propose le 4 juin

Comme on le sait, la prochaine date FIFA du mois de juin commencera le 1er juin et prendra fin le 14 du mois, soit 2 semaines avec au moins la programmation de 2 matches des éliminatoires de la CAN en une seule semaine, les équipes auront toutefois la possibilité de programmer au moins un match amical durant la 2e semaine.

Dans l’une de nos précédentes éditions, on vous a expliqué comment la CAF a demandé aux fédérations de placer leurs 2 matches des éliminatoires soit dans la première semaine de la fenêtre (entre le 1er et le 7), soit durant la 2e semaine (entre le 8 juin et le 14), c’est ainsi que la FAF a entamé la réflexion avec Belmadi, et ce dernier a visiblement choisi la première semaine, puisqu’une demande officielle a été formulée par la FAF à la CAF pour pouvoir jouer le soir du 4 juin le premier match à Oran contre l’Ouganda. Pour l’instant, la proposition est sur la table de la commission des compétitions de la CAF mais aussi sur la table de la fédération ougandaise, cette dernière devra répondre et coordonner avec la FAF pour arrêter la date du match, car cela se fera avec l’aval de tous, étant donné que les équipes seront toutes concernées par une 2e journée, l’EN par exemple se rendra juste après à Dar Essalem pour y défier la Tanzanie, tandis que les Ougandais rentreront chez eux pour accueillir le Niger.

Un départ prematuré en Tanzanie

Si tout le monde est OK pour cette date du 4, l’EN mettra le cap sur le 2e match, d’ailleurs on se prépare déjà pour cette expédition vers ce beau pays qu’est la Tanzanie, la FAF en étroite collaboration avec Belmadi étudie la possibilité d’un mini-stage que l’EN effectuerait sur place avant le match, d’ailleurs le manager de l’EN Djahid Zefizef sera bientôt sur place, pour arrêter le programme, à l’image de ce qu’il avait fait en Guinée équatoriale avant le match à Japoma.

S.M.A 

 

 

 

L’Algérie cible d’une campagne de dénigrement

Le Cameroun a choisi son timing pour attaquer

Le communiqué d’Eto’o a mis le feu aux poudres

Les déclarations de Belmadi ont offert l’occasion attendue

Il était temps, c’est avec cette phrase que des milliers de supporters camerounais ont commenté le communiqué émis par la fédération de leur pays, à travers lequel ils se sont attaqués au sélectionneur national Djamel Belmadi, après ses récentes déclarations concernant sa rencontre avec Gassama. Samuel Eto'o a menacé lundi le sélectionneur Djamel Belmadi de poursuites devant la FIFA après ses propos sur l'existence supposée d'une «conspiration» contre les Fennecs en barrage de la Coupe du monde en mars dernier, la Fecafoot, et après avoir observé un long silence, a vu qu’il était temps de réagir enfin, car dans la rue, les Camerounais ne comprenaient pas comment l’Algérie était en train de bouger dans les coulisses, sans que leur pays bouge le petit doigt. En fait, la FECAFOOT attendait juste le moment idoine pour le faire, une accusation impliquant le Cameroun comme pays et la FECAFOOT comme instance, pour réagir, mais jusqu’à dimanche dernier, les communications algériennes visaient toutes l’arbitrage de Gassama, puisque la FAF a même évoqué le volet purement technique dans la réclamation introduite au niveau de la FIFA. La sortie médiatique de Belmadi a donc fait bouger les choses, il a fallut que le coach évoque l’arbitre en question et surtout sa rencontre avec lui à l’aéroport d’Alger et même celui d’Istanbul, pour enfin donner la main aux Camerounais, les soupçons sur l’existence d’une conspiration ont fait comprendre aux Camerounais pour la première fois qu’ils sont visés dans les accusations.

De passage sur le plateau de Canal+ sport Afrique, l’ancien attaquant des Lions qui était avec la délégation qui est venue griller la politesse aux Verts a Tchaker le 29 mars, à savoir Patrick Mboma a confirmé la tendance, : «Quand on parle de maladresse, moi je veux bien, mais Gassama est Gambien, la Gambie n’avait pas de chances de se qualifier en Coupe du monde sur ce match, il parle de conspiration, quel est l’intérêt de cette arbitre de sortir l’Algérie ? Pour moi, il attaque le Cameroun et ça c’est plus grave, qu’il admette que le Cameroun l’ait battu dans les règles, et que le Cameroun est une nation supérieure à la sienne en football, l’Algérie l’a été en 2019, ok d’accord, mais là ce n’est plus le cas, il est en train de se refaire la cerise sportivement, et après ça, lui redonnera naturellement le droit à la parole, mais là sur cette histoire, Gassama et la conspiration, c’est juste inacceptable, et là, me parler de communication et de maladresse c’est être très gentil», a déclaré l’auteur du but du Cameroun lors du 1 à 1 entre les deux nations lors de la CAN 2004 en Tunisie. Les propos de Belmadi ont donc eu l’angle que les Camerounais voulaient pour répliquer, et il est clair qu’ils ont mis le paquet pour diaboliser le coach de l’EN à travers le partage à grande échelle de ses déclarations, partout, sur les réseaux sociaux, sur les plateformes de journalistes, d’ailleurs sur l’une d’elles, nous avons pu mesurer à quel point ils avaient envie de se défouler et reprocher à l’Algérie tous les torts, certains ont réclamé pour que les arbitres africains n’acceptent plus d’arbitrer dans notre pays, d’autres ont carrément proposé un boycott du CHAN algérien prévu l’hiver prochain, tout semble bon pour répondre et faire mal à notre pays.

Africains jusqu’au bout des ongles

L’autre sentiment qui se dégage est celui d’un rejet, les propos sont parfois blessants vis-à-vis d’un peuple qui ne ‘’se considère pas africain’’, pouvait-on lire dans un commentaire, il faut dire que cette réflexion on en a souvent eu droit lors de nos différents déplacements en Afrique, on nous reproche de faire partie d’une zone du continent beaucoup plus proche d’Europe que d’Afrique, et ce ne sont pas les propos de Belmadi dans l’interview qui vont changer la tendance : «Quand on joue en Afrique…» Cette phrase qui revient souvent dans les déclarations du coach lorsqu’il évoque l’Afrique sub-saharienne est exploitée pour nous reprocher des faits qui ne nous ressemblent pas, ni à Belmadi, certains font tout pour caricaturer l’Algérie comme étant un pays indépendant du continent africain.

"L’Algérie est un très beau pays, une très belle équipe qui rend l'Afrique très fière. Nous vous souhaitons le meilleur. Bonne chance pour l’Algérie, bonne chance pour les autres nations participantes. L'Algérie doit remporter la Coupe du monde, pas seulement la CAN", nous déclarait Patrice Motsepe en janvier dernier en marge de la CAN, il faut dire que le retour en force de l’Algérie avait dérangé plus d’un, au point où de telles déclarations n’ont pas été appréciées par certains cercles, ce qui explique leur retour en force dès l’apparition de cette nouvelle polémique provoquée par une déclaration spontanée du coach.

« Se pourrait-il qu’être Africain signifie être Noir ? Et si c’est le cas, quelle nuance fera l’affaire ? Les Soudanais du Sud aux magnifiques pigments sombres et riches sont-ils plus Africains que leurs voisins du Nord à la peau plus claire ? Une classification basée sur la race est certainement trop réductrice et ne tient pas compte de la grande diversité du continent en matière de nations, de cultures et de groupes ethniques», écrivait une chroniqueuse aux origines nord-africaines sur The Guardian, dans un article intitulé : Pourquoi ne pensons-nous pas à l’Afrique du Nord comme faisant partie de l’Afrique? Cette tendance a refait surface alimentée par la polémique du fameux match Algérie-Cameroun, qui n’est certes qu’un simple match de football qui fera partie du passé dans un avenir proche, mais ne doit en aucun cas remettre en cause l’africanité de l’Algérie, ni l’appartenance de Belmadi à ce continent où il a décidé de prolonger son aventure, afin de sillonner ses pelouses et montrer encore une fois que l’Algérie l’africaine mérite le respect de tous.

S.M.A  

Un arbitre français médiocre s’attaque à Belmadi

La campagne amorcée par le communiqué de la FECAFOOT lundi a atteint des proportions gravissimes, en plus de Belmadi c’est toute l’Algérie qui est la cible de déclarations incendiaires, de la part de personnes pas tout le temps très clean, c’est le cas d’un ancien arbitre international français, connu par ses déboires à travers les années qu’il a eues à exercer dans le championnat français. Consultant sur le plateau du Late football club de Canal plus, il a eu à commenter les déclarations de Belmadi sur Gassama, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’est défoulé sur le coach des Verts allant même jusqu’à le traiter de ‘’médiocre’’ : «C’est une insulte, c’est du délire, mais c’est gravissime ce qu’il dit, il devrait être suspendu pour un moment, car là c’est clairement un appel à la violence, vous vous rendez compte le délire de ses propos, conspiration, après il a fait mal à un pays, il est venu il a enlevé un espoir à tout un peuple, il ne se rend pas compte que ce sont les Algériens qui ont raté le match, en fait, les médiocres sont toujours comme ça, ils trouvent toujours un bouc émissaire, c’est le cas de Belmadi, il est médiocre, et moi je suis scandalisé par de tels propos, car si un jour il y a un arbitre qui se fait agresser en Algérie, on verra où sont les racines, et c’est absolument délirant, vous vous rendez compte de ce qu’il dit, il voit un arbitre assis à l’aéroport et il lui reproche de boire un café, il fallait le lapider ou quoi ? Franchement, je suis consterné par de tels propos», a-t-il déclaré.

Cette attaque de la part d’un arbitre français a scandalisé la rue algérienne et les supporters de l’EN, qui ne comprennent pas les raisons de l’immixtion d’un arbitre européen dans les affaires d’un autre continent, d’autant plus que la personne en question est loin d’être exempt de tout reproche, lui qui confiait tout récemment qu’il avait déjà accordé des buts litigieux dans sa carrière, quand le but était beau. «Parce qu’on est des humains et qu’on aime le foot», a-t-il justifié un acte irresponsable qui explique sa position vis-à-vis de Gassama, et ce n’est pas tout, ce referee qui a déjà refusé de donner le ballon a Zlatan après avoir mis un hat-trick avec le PSG s’était fait remarquer en 2018 pour un geste pas très classe. En effet, celui-ci était en train de courir face au défenseur central nantais Diego Carlos avant de tomber face à celui-ci (sur une petite poussette malencontreuse). Au lieu de se relever, Chaperon tente alors de tacler le joueur et lui mettra même un carton rouge ! Une scène qui a fait halluciner de nombreuses personnes. Il faut dire que depuis quelques jours, la campagne de dénigrement contre tout ce qui est algérien est en train de battre son plein, mais que vient faire un tel arbitre de surcroît français dans des affaires qui ne le regardent pas ? Se sont demandés les supporters des Verts, plus que jamais à fond avec le coach national.

S.M.A

 

Belmadi II : relooker l’EN pour raviver la flamme

De nouvelles têtes, et une souplesse tactique inhabituelle

Ça y est, le problème de l’entraîneur étant reglé, l’Algérie va devoir se concentrer sur le travail qui devra être fait à court et a moyen terme pour reconstruire une sélection qui tentera d’enchaîner d’autres performances, sur une base d’un travail déjà fait, mais qui va connaître un énorme chamboulement.

Belmadi a promis des changements, beaucoup, dans la stratégie, dans le jeu et même dans la composante. «De toutes les manières, avec ou sans qualification, beaucoup de choses allaient arriver après cette campagne, on est dans la perpétuelle réflexion, de comment faire du groupe, un groupe plus performant, donc, c’est plus là-dessus qu’on va se baser, la reconquête de notre niveau… Evidemment qu’il y aura un effectif qui va évoluer, on cherche à être plus forts, que ce soit avec le groupe, et la méthode de travail , des idées de jeu, il faudra se réinventer, renvoyer de la force au projet qu’on veut mettre en place, il faudra qu’on adhère à ça», disait le coach dimanche au site de la fédération, des propos qui annoncent une véritable révolution dans les mois à venir, car Belmadi ne pourra pas le faire d’ici juin, le temps presse, et il va devoir repartir avec un groupe déjà en place, du moins, les plus performants d’entre les éléménts du groupe, l’idée sera de redémarrer la machine défectueuse, en lui renvoyant de la force, comme il l’a si bien dit, et que les joueurs y adhèrent.

 

Staff

La seule et unique chose qui risque de ne pas changer, ça sera le staff, Belmadi ne va pas chambouler ce dernier, même si on avance déjà quelques petites retouches, avec probablement l’arrivée d’un entraîneur des gardiens de but, ce dernier se chargera du dossier du rajeunissement, aidé naturellement par Bouras, car cette fois, Mbolhi pourrait ne pas aller au bout de l’aventure, certes pour un gardien les miracles sont possibles, en témoigne l’exemple de l’Italien Buffon, mais le trio va être renouvelé, et une stratégie va être mise en place pour trouver les oiseaux rares de l’autre côté de la Méditerranée, car dans notre championnat, le staff n’a jusqu’à présent rien pu mettre sous la dent.

La possibilité d’accorder plus d’attention à un Boulhendi, par exemple, ou même Zitouni des U20 n’est pas à écarter, d’autres portiers issus de l’immigration seront aussi ciblés dans le but renforcer la cage.

 

Les latéraux 

La dernière CAN, et les deux matches contre le Cameroun auront été stressants pour Belmadi et son staff, la faute à des carences dans des postes clés, des joueurs inaptes et surtout l’absence de doublures qui a fait mal, même très mal à l’EN de Belmadi, l’exemple d’Atal qui a été aligné à gauche en est la parfaite illustration, même si ce choix fait partie de ceux que les spécialistes ont reproché à Belmadi, car même si le coach a expliqué que Touba n’était pas prêt pour une titularisation, il n’en demeure pas moins qu’Atal ne l’était pas non plus, absent un mois des terrains pour cause d’une blessure compliquée, il revient, joue peu et se fait titulariser dans un poste qui n’est pas le sien, et où il n’avait plus rejoué depuis 2017, date de son accession avec le PAC en Ligue1. En fait, Bensebaïni n’a pas de doublure convaincante, puisque ni Farès, ni Khacef, ni même Chetti qui était pourtant dans le groupe de la CAN n’ont réussi à convaincre le coach, soit par une inaptitude physique ou technique, en résumé, Bensebaïni a besoin d’une doublure, c’est peut-être le moment de penser à certaines options longtemps négligées, à l’image de celle de Hamache, ou même celle d’Aït-Nouri, un sujet tabou pour Belmadi, mais après ce que l’équipe a enduré en mars, il faudrait peut-être secouer le cocotier et en finir définitivement, un non pour une équipe en reconstruction serait synonyme d’un non définitif, et le dossier pourra être fermé sans que personne crie au scandale. Atal à droite, Atal à gauche, mais Atal est tout le temps blessé, cela nécessite une solution, et au moment où toutes ses doublures sont en difficulté, l’on se demande si Belmadi ne ferait pas bien d’aller à la recherche d’un titulaire dans ce poste, car même si Benayada semble pouvoir tenir la baraque d’ici quelques mois, il faudra sérieusement réfléchir à un latéral pour être le numéro 1, capable de pousser Atal soir vers la porte soit vers le haut, l’option Zedadka pourrait être très bientôt osée.

 

Rajeunir l’axe

Avec un Benlamri sans club et en nette perte de vitesse, et un Mandi qui commence déjà à réfléchir à une retraite internationale, un Bedrane incapable de répondre présent lors des grands rendez-vous, c’est aussi le moment de dénicher des axiaux pour la défense, Touba, qui a excellé en mars en quelque minutes à gauche, devrait retrouver l’axe et jouer dans le poste où il est actif en club, l’avenir lui appartient, étant donné que Belmadi est finalement convaincu par sa solidité défensive, il composerait un duo solide avec Tougaï qui ne cesse de gagner des galons à l’EST, un renfort et des arrivées sont donc nécessaires dans ce poste, un recours aux jeunes des autres sélections n’est pas à écarter, des éléments comme le U20 Ouchaouche peuvent donner des solutions, au moment où le championnat national ne semble pas produire des éléments de qualité ces dernières années.   

 

Milieu

Au milieu, tous les regards seront braqués sur la récupération, c’est dans ce domaine que l’EN a failli, Guedioura annoncera bientôt sa retraite internationale, l’EN retournera au point de départ, avec comme seule option un Zerrouki qui a du mal à convaincre, peut-être par manque d’expérience, mais son jeu est jugé un peu trop laxiste pour un poste qui a connu le passage d’éléments comme Lacen, comme Guedioura qui ont su faire dompter les adversaires même en Afrique... Un élément comme Feghouli semble avoir accusé le coup, d’où l’importance de donner plus de prérogatives à Boudaoui, voire à un autre élément qui viendrait renforcer l’entrejeu de l’EN. 

L’attaque qui ne carbure plus comme avant doit elle aussi être revue, Bounedjah a, semble-t-il, baissé les bras, et Slimani qui se rapproche de plus en plus de la fin de sa carrière doivent obliger Belmadi à chercher des avant-centres, ça ne sera pas du gâteau, lorsqu’on sait qu’il n’y a pas 36 000 solutions, vu la pénurie d’attaquants dans le monde, et même dans nos sélections de jeunes.

Un schéma et des rescapés

Des rescapés dans les plans de Belmadi, il y en aura forcément, et la plupart seront en attaque, des joueurs comme Mahrez et Belaïli peuvent encore donner à la sélection, mais là aussi ils auront besoin d’un renfort, Belmadi pourrait se séparer des services de Benrahma, tant qu’il ne lui a pas trouvé le cadre idoine pour en tirer profit. Adepte du 4-2-3-1 et du 4-1-4-1, Belmadi a joué 2 fois avec 5 défenseurs, et si la première manche est passée, la 2e à Blida ne l’a pas été, Belmadi a essayé d’expliquer que ses consignes étaient offensives mais il lui sera difficile de convaincre la rue que brusquer un onze après 4 ans de système à 4 défenseurs pouvait fonctionner. Avant l’échec et la chute de 2022, les techniciens reprochaient à Belmadi ses choix, et son jeu qui est devenu prévisible, c’est sur ce point que le coach a décidé enfin de travailler, le staff sera désormais plus souple, et élargira son panel, pour avoir plus d’espaces de manœuvre, cela pourrait se faire en fonction des carences et des nouvelles têtes attendues dans les prochaines dates. En résumé, l’EN sera complètement relookée, en attendant de voir si ce nouveau look plaira à ses fans et s’il sera suffisamment bouleversant pour ses adversaires, réponse dès le mois de juin et les matches contre l’Ouganda et la Tanzanie.

S.M.A

LDC : Demi-finale aller - Manchester City- Real Madrid (20h) : Le match qui divise les Algériens

Ce soir, la première demi-finale de la Ligue des champions va se jouer avec un très alléchant Manchester City- Real Madrid. Une affiche qui suscite un très fort engouement non pas seulement chez les fans des deux grands clubs, mais autant en Algérie, un pays où le Real compte des millions de supporters. Cette sympathie pour le club madrilène depuis que Karim Benzema survole cette compétition avec deux hat tricks successifs face au PSG et Chelsea. Un exploit très rare que l’attaquant d’origine algérienne ait accompli. Toutefois, dans le camp adverse, le chouchou de tout un peuple sera présent sur le terrain, en l’occurrence la star Ryad Mahrez. On imagine qu’à l’heure du f’tour (rupture du jeûne), la plupart des Algériens zapperont les chaînes nationales et les séries ramadhanesques, qu’ils ont l’habitude de regarder depuis le 1er jour du mois sacré, pour se rabattre sur  la chaîne qui retransmettra cette demi-finale.

 

Pas de mécontents

Ce qui est certain, en revanche, quel que soit le vainqueur à l’issue du match, côté algérien, il n’y aura pas de mécontents, car pour eux un des leurs au moins sera à l’honneur. Néanmoins, le Real Madrid veut prendre une revanche contre Manchester City et son entraîneur Pep Guardiola lui a souvent joué de mauvais tours quand il était au FC Barcelone. Tout récemment en 2020 avec Manchester City avec l’élimination en 8e finale de la même compétition en 2020, après une victoire à Santiago Bernabeu (1/2) et une belle prestation de Ryad Mahrez au mois de février. En raison de la crise du Covid-19, le match retour ne s’est joué qu’au début août. Les deux manches furent remportées par Manchester City (1/2 et 2/1). Ce qui fait que le club anglais part avec un ascendant psychologique sur son adversaire de ce soir qui misera, une nouvelle fois, sur son expérience des soirées européennes et le génie de Karim Benzema, qui est dans la meilleure forme de sa vie cette saison, pour prendre une option pour la qualification avant le retour à Madrid le 4 mai.

 

Ryad, futur coéquipier de Bennacer à Milan ?

A quelques semaines de la fin de la saison 2021/2022, l’avenir de Ryad Mahrez est au centre d’intérêts de plusieurs équipes huppées du continent européen. Le Paris Saint-Germain, Chelsea FC ou le Real Madrid figurent parmi les prétendants pour le capitaine de la sélection nationale. Cependant, un autre grand club pourrait les devancer. En effet, d’après Foot Mercato, le Milan AC pourrait se lancer à l’assaut du fantastique gaucher algérien, le club lombard qui est sur le point d’être racheté par un groupe d’investisseurs du Bahreïn. Si la venue de celui-ci est officialisée, il promet de mettre une grosse enveloppe pour l’opération recrutement cet été. Ryad Mahrez qui au passage est également réclamé par un autre ténor du football italien ; la Juventus Turin pourrait, en cas de transfert au Milan AC, devenir le coéquipier d’Ismail Bennacer. Ce sera une première dans l’histoire de voir deux internationaux algériens évoluer ensemble dans un grand club européen.

  1. S.

 

Le coach reste et lance sa 2e révolution «Il nous faut une nouvelle stratégie, on a eu le temps d’y penser»

Après avoir analysé la période difficile et la raisons de l’échec, Belmadi sait à quoi il faudra s’attaquer, il parle d’une nouvelle stratégie, un nouveau souffle à envoyer au sein du groupe, mais sans toucher à l’ossature, car pour le coach, il y a eu certes du mauvais, mais du bon aussi qu’il faudra préserver : «Il nous faut une stratégie, on a eu le temps d’y penser, et au nouveau souffle qu’on va envoyer à ce groupe, à créer une autre dynamique sans tout jeter à la poubelle, on a atteint certaines choses, on a tout sauf démérité lors des deux matches contre le Cameroun.»

«Ce n’est pas la meilleure équipe qui s’est qualifiée»

Voulant donner du crédit à sa décision de maintenir certains joueurs, Belmadi rappelle que lors des 2 derniers matches, il y a eu une victoire au Cameroun, et donc du bon malgré tout, mieux encore, il trouve que ce n’est pas forcément le meilleur qui a décroché le billet qualificatif à la Coupe du monde : «Je l’ai dit, ce n’est pas la meilleure équipe qui a gagné, preuve à l’appui, qui s’est qualifiée à la CM, mais c’est ça la cruauté du football.»

«Notre souci, faire du groupe un groupe plus performant»

On savait déjà après la CAN que le groupe allait être révolutionné dès ce mois de juin, c’était au programme du staff, et ce quel que soit le résultat des matches de mars, le programme va pouvoir être appliqué : «De toutes les manières, avec ou sans qualification, beaucoup de choses allaient arriver après cette campagne, on est dans la perpétuelle réflexion, de comment faire du groupe, un groupe plus performant, donc, c’est plus là-dessus qu’on va se baser, la reconquête de notre niveau, on le sait. A présent, il n’y a pas de match facile en Afrique.»

«Des joueurs présents contre le Cameroun ne seront plus là»

La révolution a donc commencé, en attendant de savoir quels visages cette purge va-t-elle toucher. «Evidemment, il y a eu des joueurs qui ont été présents contre le Cameroun et ne le seront pas en juin, mais il y aura aussi un noyau qui a été touché, car ils en voulaient de cette qualification, il faudra se réinventer, renvoyer de la force au projet qu’on veut mettre en place, il faudra qu’on adhère à ça.»

«Être plus forts dans le groupe, la méthode de travail et les idées de jeu»

A quel point Belmadi va-t-il apporter des changements ? Le coach répond : «De toute manière, on est dans l’éternelle remise en question, donc évidemment ça sera mis à l’ordre du jour, évidemment qu’il y aura un effectif qui va évoluer, on cherche à être plus forts, que ce soit avec le groupe, et la méthode de travail , des idées de jeu, comme vous avez constaté, sur les deux derniers matches, on a été dans un système avec lequel on n’avait jamais joué, on est allés gagner à l’extérieur, sans concéder la moindre occasion, ils ont eu le ballon, c’était stérile, au match retour on est partis avec le même système, mais avec une animation différente, on s’est créé pas mal de situations, on a frappé, 6 à 8 fois, au but, dans ce match il y a eu 2 hommes de match, le premier c’est Gassama et le 2e c’est Onana le gardien, de but, combien d’arrêts de but il a fait ? Pour vous dire qu’on n’a pas hésité à se remettre en question après un schéma qu’on a utilisé sur pratiquement 4 ans, c’était une prise de risque calculée.»

«Il y aura l’avènement de joueurs, à eux de faire comme les Atal, Benlamri, Bounedjah…etc.»

Le coach annonce des arrivées, et met ces nouveaux au défi d’imiter leurs aînés, aucun cadeau ne sera fait, dit-il : « Il va y avoir l’avènement de joueurs, qui vont devoir faire comme l’ont fait en leur temps Belaïli, Bounedjah, Youcef Atal, Benlamri et Bennacer, ce sont des joueurs qui ont commencé a jouer avec nous, je les invite à venir prendre des places en sélection, il n’y aura pas de cadeaux.»

S.M.A

 

Il tire sur l’arbitrage en Afrique

«Un arbitrage de l’âge préhistorique»

Belmadi n’admet plus qu’on commette des erreurs d’arbitrage au détriment  de son équipe, il tire sur la CAF et son arbitrage, il rappelle aussi pour ses infrastructures, toujours pas au point, mais insiste sur l’arbitrage après la mésaventure du match contre le Cameroun : «C’était tellement un arbitrage catastrophique que j’ai crié à haute voix cela, il y a deux éléments essentiels à régler en Afrique : l’arbitrage et l’infrastructure,les dirigeants devaient s’y concentrer, les stades se construisent çà et là, ça va, mais quand on voit l’arbitrage, pour moi, on est à l’âge préhistorique, voulu ou pas, que certains y trouvent des intérêts, je n’en sais rien, mais c’est un constat, et un fait, je suis prêt à en parler.»

«Lors des matches importants, c’est carrément un marché»

Le sélectionneur national, qui a eu une aventure en Europe et en Asie en tant que joueur et même en tant que coach, ose la comparaison, il décrit l’arbitrage africain comme étant un marché en référence à ce que Gassama a commis au détriment de l’EN : «J’ai travaillé en Asie et en Europe, j’ai vu comment on a basculé en Europe, arrivant au niveau zéro erreur, en plus avec la VAR, c’est une vraie assistance, il n’y a plus de possibilité d’erreur, en Asie il n’y a plus la possibilité qu’un arbitre fasse quoi que ce soit, j’ai joué l’ACL des colloques, une avant le championnat d’Asie, on sort de la réunion, tu as l’impression qu’il va t’arriver une chose, ils sont intransigeants, il y a même des peines de prison et de radiation à vie, imaginez un peu nous en Afrique, quand on arrive à de tels matches importants, c’est carrément un marché.»

S.M.A

 

Belmadi reste le sélectionneur des Verts : «On va continuer avec notre rage et dans l’intérêt du pays»

C’est à travers une interview filmée à Doha comme prévu que Belmadi a annoncé la bonne nouvelle aux millions d’Algériens : le coach va rester, et compte révolutionner encore son équipe, mais d’abord, Belmadi raconte ce qui s’est passé et comment il a décidé de rester malgré une envie de payer les pots cassés : «Sans créer de suspense, j’ai à chaque fois réfléchi après une proposition de prendre l’EN, car c’est une lourde responsabilité, si on n’est pas prêts, c’est une aventure, je ne suis pas un coach à la recherche d’un emploi, mais il fallait y aller avec une forme de certitude, et le jour où j’ai estimé que j’étais prêt, je me suis engagé…Avec ce qui s’est passé, et l’échec, car c’en est un malgré tout, le minimum c’était d’être sûr qu’on est capables de redémarrer avec autant de force et d’énergie, et de passion, et se fixer d’autres objectifs. J’ai soumis à tous mes responsables dont le président de la fédération une demande, je leur ai donné toute la possibilité de mettre fin à ce contrat, en se serrant la main sans bruit, en prenant la responsabilité, s’il voyaient par exemple la venue d’un autre sélectionneur d’un bon œil, j’étais d’accord, de mettre fin à ce contrat, ça n’a pas été acceptée, je ne peux pas dire que c’est une démission, si c’était le cas je serais déjà parti, c’est une proposition, pour voir les responsables de la fédération et le sport en général quelle vision ils ont par rapport à moi, ils avaient le souhait que je puisse continuer, sans parler de contrat ni rien…»

«Je me crois capable de continuer et redonner la joie au peuple»

Les nombreux appels du peuple ont eux aussi pesé dans la balance :«L’autre élément, c’est le peuple, qui a apporté une voix avec une envie de croire en moi et mon staff et ces joueurs malgré la défaite, c’est pour eux que je suis venu, si j’avais choisi la facilité je ne serais pas en sélection, et je tiens à le rappeler, mais ma mission c’est de faire respecter l’Algérie dans le monde, on y est arrivés mais pas totalement, vu l’échec de la CM, mais je me crois capable de continuer à donner de la joie au peuple, capable d’enchaîner des victoires, et je ne peux pas tourner le dos à cela malgré ces arbitres et ces conspirateurs, donc, on se doit de continuer cette mission en réponse aux sollicitations du peuple auquel on ne peut pas tourner le dos, on va le faire avec le cœur, avec tout notre investissement, avec envie et détermination et rage, j’ai envie de dire, car le peuple mérite cela, et j’espère que ça sera une bonne décision dans l’intérêt du pays, sans oublier, mais il faut recréer l’espoir au sein du peuple et ramener la joie.»

Belmadi évoque la continuité, car au fond de lui il estime qu’il n’a pas atteint ce qu’il voulait, cela va entraîner de nouvelles retouches et des changements qui vont donner un nouveau visage à la sélection.

S.M.A

 

Belmadi reste !

-Il a opté pour le stade d’Oran après avoir consulté ses cadres

-Son staff prépare déjà le début des éliminatoires

-L’annonce de la poursuite de son aventure se fera ce matin à travers une interview vidéo

 

Dans les toutes prochaines heures, l’entraîneur national Djamel Belmadi va communiquer officiellement sa décision concernant son avenir avec la sélection nationale, il a décidé de poursuivre l’aventure.

La rue algérienne attend plus d’une annonce ces derniers jours, car en plus du verdict de la FIFA dans l’affaire du match contre le Cameroun, l’une des décisions les plus attendues n’est autre que celle de l’avenir de Belmadi avec l’EN, il faut dire que le ‘’ministre du Bonheur’’ s’est offert un mois pour réfléchir, et ce mois est sur le point de se terminer, selon le chargé de communication de l’EN, Salah Bey Aboud, le coach devrait communiquer dans les toutes prochaines heures sa décision, et ce à travers l’un des supports médiatiques de la FAF, disait-il vendredi. Finalement, c’est à travers une interview filmée chez lui à Doha que Belmadi va s’exprimer, pour annoncer sa décision de rester, une interview de 10 questions qui permettra au coach des Verts de revenir sur cette période difficile traversée après la non-qualification à la Coupe du monde-2022 au Qatar, et sur ce qui va venir, à commencer par les éliminatoires de la CAN. D’ailleurs, le sélectionneur nous en parlera dans cette interview pour donner son avis sur la composition du groupe F. Ceci dit, dans les coulisses les indices d’une poursuite de son aventure étaient de plus en plus visibles ces derniers temps, et le dernier choix annoncé par la FAF, concernant la nouvelle domiciliation des Verts dès le mois de juin prochain, ne laissait plus l’ombre d’un doute : Belmadi ne pouvait que rester, nous avons d’ailleurs enquêté à ce propos, et une source proche de l’EN nous a laissé entendre que Belmadi a bel et bien été derrière cette décision d’aller à Oran, il a même pris attache avec des cadres de son équipe, afin que la décision soit collégiale, comme l’a été celle de Tchaker durant les dernières années. Belmadi a donc ouvert un canal de discussion avec ses cadres, ces derniers qui ont préféré observer un long silence depuis la debacle du Cameroun l’ont fait par respect à leur mentor, et c’est à lui qu’ils se sont confiés en premier, avec comme objectif d’établir une nouvelle feuille de route, celle de l’avenir proche de la sélection, à commencer par la date de juin, car il ne reste plus beaucoup de temps, et même si on annonce des changements et un rajeunissement de la sélection, dans le plan de survie des Verts, il n’en demeure pas moins que cela ne se fera pas dans l’immédiat, afin d’éviter de prendre des risques en pleine campagne.

Interview filmée

Avec le tirage qui a mis aux prises l’EN avec l’Ouganda, la Tanzanie et le Niger, Belmadi sait qu’il n’y a plus de temps pour continuer à réfléchir. Au fond de lui, il sait depuis le début ce qu’il allait décider, mais malgré cela il a suivi ce qui se tramait dans les coulisses de la fédération, et en même temps, il a suivi avec son staff le tirage, avant d’entamer la préparation des matches de juin. Actuellement, le staff est en train de récolter les informations concernant l’Ouganda et la Tanzanie, étant donné que le Niger n’est pas un inconnu, il s’agit d’une mise en marche d’une machine rouillée, qui risque d’observer une longue période de rodage, mais ce qui est sûr c’est que le coach a un engagement moral qu’il ne peut pas abandonner comme l’a si bien expliqué Charaf-Eddine jeudi passé en marge de l’AG du COA, que de signes avant-coureurs d’une décision qui paraissait de plus en plus evidente, cette décision est attendue ce matin, elle permettra la préparation et le lancement des préparatifs du stage de juin, à commencer par le choix des dates des matches et, surtout, il faudra voir si l’EN devra jouer un match amical et exploiter la 2e semaine FIFA ou non. En tout cas, l’harassante attente prendra fin aujourd’hui, et le supporter pourra enfin pousser un grand ouf de soulagement, ensuite il pourra braquer le regard sur les supports médiatiques de la FIFA pour connaître le sort que réservera l’instance mondiale au fameux match contre le Cameroun et au controversé Gassama.

S.M.A

 

EN : l’Ouganda et la Tanzanie se joueront en une semaine

La date FIFA prévoit 2 semaines

La CAF propose 2 périodes pour les matches

L’équipe nationale renouera dès ce mois de juin avec la compétition africaine, avec le coup d’envoi des éliminatoires de la CAN-2023.

Le tirage au sort a mis l’EN dans le groupe F en compagnie de l’Ouganda, la Tanzanie et le Niger. Et dès ce mois de juin, l’EN commencera avec 2 rencontres contre respectivement l’Ouganda et la Tanzanie dans une date FIFA allant du 1er au 14 juin, 2 semaines pour se lancer dans une nouvelle aventure, mais une seule semaine seulement pour jouer les deux matches, c’est du moins c’est ce qu’a communiqué la CAF à la FAF et les autres fédérations africaines.

En effet, les fédérations des 48 pays qui prendront part a ces éliminatoires ont été priées de choisir entre la période allant du 1er au 7 juin, et celle allant du 8 au 14 juin pour programmer les 2 matches des qualifications à la CAN, autrement dit, l’EN doit jouer l’Ouganda à Oran puis la Tanzanie à Dar Es Salem en l’espace d’une semaine, soit la première semaine du stage, ou la seconde, et dans les 2 cas, l’équipe aura une autre semaine à meubler, si le coach décidait de l’exploiter. Ainsi, les 48 teams de ces éliminatoires pourront programmer au moins un autre match amical durant ce prochain stage en préparation aux 2 premier match des qualifications, soit à la fin des deux rencontres, Belmadi pourrait donc juger utile de demander une joute amicale, des teams comme le Nigeria ont déjà pris leurs devants, en allant affronter des équipes d’Amerique latine concernées par la prochaine phase finale de la Coupe du monde-2022 au Qatar,  ils n’ont pas attendu la notification de la CAF pour le faire, puisque le match contre le Mexique est programmé avant même le début de la date FIFA (le 29 mai).

Première mission pour le coach

Après avoir pris la décision de rester à la tête de l’EN, et après le choix du stade d’Oran comme nouveau stade de l’EN, Belmadi devra choisir s’il compte jouer la première semaine de juin ses 2 matches, ou bien la 2e semaine, il devra aussi trancher s’il devra alléger la date et envoyer ses joueurs en vacances plus tôt ou utiliser les 2 semaines réglementaires, mais une chose est sûre, malgré la non-qualification à la Coupe du monde-2022 au Qatar, le coach national ne compte pas baisser les armes, il fera de son mieux pour remobiliser son groupe dès ce prochain stage, la seule chose à découvrir sera la composante du groupe, et les éléments qui vont être sacrifiés pour amorcer un nouveau départ.

S.M.A    

L’EN fuit le «Tribunal» et file à Oran

- A partir du match de l’Ouganda dans la capitale de l’Ouest

- Oran était en ballotage avec le 5-Juillet

 

Dans l’une de nos précédentes éditions, on vous annonçait que les matches de l’EN, à partir du mois de juin prochain, se joueraient au stade du 5-Juillet ou dans le nouveau stade d’Oran, finalement c’est ce dernier qui a été choisi.

En effet, la Fédération algérienne de football a annoncé hier, en début d’après-midi, que l’EN allait jouer les éliminatoires de la CAN 2023 sur la pelouse du nouveau complexe de Bir El-Djir à Oran et, ce, dès le mois de juin, date de son premier match contre l’Ouganda.

La fermeture du stade Tchaker étant imminente, dans le but de le préparer pour le CHAN, l’EN se devait d’aller se produire ailleurs, et comme il n’y a pas 36 milles choix pour le moment, c’était soit le stade du 5-Juillet soit Oran et son nouveau joyau de Bir El-Djir. En fin de compté, c’est le nouveau oranais qui a été retenu. Il faut dire que depuis le début, les observateurs s’attendaient un petit peu à cette décision : «Dès que les qualifications pour la coupe du Monde seront terminées, nous irons jouer au Stade d’Oran. C’est notre souhait, même si des choses qui me dépassent sont à régler», avait déclaré le premier responsable de la barre technique des Fennecs en novembre dernier avant d’ajouter : «Le Stade d’Oran est le plus disponible parce qu’il accueillera les Jeux Méditerranéens. Je crois qu’il n’y aura que 2 dates FIFA avant la coupe du Monde, mais si on peut jouer une fois là-bas, ce serait bien d’aller à l’Ouest de notre pays.»

Belmadi se voyait déjà en coupe du monde, il établissait son programme autour de ce rêve, finalement la FAF s’est retrouvée dans l’obligation d’improviser dans d’autres conditions et avec un autre but. Il y avait l’option du 5-Juillet, plus proche du CTN et offrant toutes les commodités pour les supporters et les médias, finalement le «fantôme» de ce stade a eu raison de l’EN. Il semble que la pression unique du public du vieux stade algérois fait encore peur, d’où la décision de s’éloigner vers l’Ouest du pays et changer de décor, de ville. Même si le stade d’Oran est beau et plus confortable, certains trouvent qu’il n’est pas très avantageux quand il s’agit de mettre la pression sur l’adversaire, notamment parce que les tribunes sont très loin du terrain, ce qui empêche le public de peser sur l’adversaire.

 

Et Sidi Moussa ?

La FAF n’a pas donné des détails sur l’utilisation du stade d’Oran par l’EN, on sait seulement qu’elle va s’y produire. Mais où  elle va se préparer ? Effectuera-t-elle ses stages au CTN et prendre l’avion en direction d’Oran à la veille de chaque match ? Ou optera-t-elle pour les vieilles astuces, pas très convenables, à l’image des mises au vert dans des hôtels ?

Une autre option s’offre, celle du centre de préparation de la FAF à Tlemcen, qui n’est pas loin d’être livré, mais cette option ne semble pas convenir, notamment sa situation sur les hauteurs de Lalla Setti, ce qui veut dire qu’il faudra au minimum 2h de temps à chaque fois pour rallier Oran et jouer le match, une organisation qui ne peut pas répondre aux besoins de la sélection.

  1. M. A.