Équipe nationale

Stade Rennais - Stade Brestois 29 (2/0) : Débuts timides de Belaili

Comme on le pressentait la veille du match, Youcef Belaili était titulaire au coup d’envoi du match Rennes – Brest. Pour sa première sortie, il n’a pas été, à l’image de toute son équipe, vraiment à l’aise face à des Rennais qui dominèrent outrageusement ce derby en 1re période avec de nombreuses occasions et surtout l’ouverture du score par Gaetan Laborde, l’ancien complice d’Andy Delort à Montpellier (15’). Etouffés par des Rennais déchaînés, les coéquipiers d’Haris Belkebla vont souffrir durant 45 minutes.

 

Sorti à l’heure de jeu

Privé de bons ballons, alors que le jeu se concentrait sur le camp brestois, Youcef Belaili n’a pas eu la chance de briller comme il le souhaitait ardemment avant le coup d’envoi du derby. Dès la 2e minute du match, lorsque l’arbitre a sifflé un coup franc, il a pris le ballon pour le botter, mais sa frappe lourde est détournée par le mur adverse. Moins présent après que les Rennais ont carrément caché le ballon. Belaili multipliera les appels de balles en profondeur, mais en vain. A l’heure de jeu, son entraîneur a décidé de le sortir.

 

Attendre pour bien le juger

Evidement étant une nouvelle recrue du Stade Brestois 29, tous ses gestes et actions ont été scrutés. Toutefois à la fin, ils étaient nombreux à estimer qu’il faudra attendre un peu pour juger s’il est d’un bon apport à sa nouvelle équipe, dont la prochaine sortie est prévue dimanche prochain lors de la réception de Troyes.

 

Toujours à l’hôtel

Depuis qu’il a rejoint, il y a une semaine, Brest, Youcef Belaili loge dans un hôtel de la ville, qu’il devrait quitter incessamment, a-t-on appris. En effet en fin de semaine, Belaili a visité des maisons qui lui ont proposées par une agence immobilière qui travaille avec le club. Mais comme aucune de ces maisons ne lui a plu, en début de semaine, il devrait voir d’autres maisons. Une fois son choix fixé, sa petite famille le rejoindra à Brest.

  1. S.

 

Atal de nouveau blessé

Revenu en force ces dernières semaines, Youcef Atal a été victime ce dimanche d’une blessure sérieuse à l’épaule pendant le match Nice- Clermont (0/1). En effet, suite à un choc avec un adversaire, Atal est mal  retombé ; il quitta le terrain en se tordant de douleurs à l’épaule. Une triste image qui rappelle sa sortie prématurée en Egypte lors de la CAN  2019 face à la Côte d’Ivoire. Cette blessure à l’épaule ne devrait pas le priver des deux matches barrages de la Coupe du monde 2022 prévus fin mars face au Cameroun, car il ne s’agit pas d’une blessure musculaire qui prend du temps pour guérir.

  1. S.

 

Oukidja retrouve la cage

Dans le chapitre des bonnes nouvelles, pour ce qui est de nos internationaux qui jouaient avec leurs clubs respectifs ce weekend, il est à noter le retour dans les bois du FC Metz d’Alexander Oukidja lors de son déplacement ce dimanche à Troyes. Ce qui est un évènement vu qu’avant de partir à la CAN avec l’EN, Oukidja avait perdu sa place dans les bois messins, alors qu’auparavant il était le capitaine d’équipe. Sa mise à l’écart de l’équipe-type l’avait beaucoup affecté. Mais en grand bosseur, Alexander Oukidja s’est remis au travail afin de répondre présent sur le terrain lorsque son entraîneur Frédéric Antonetti l’utiliserait à nouveau. Ce qui a été le cas lors du périlleux déplacement chez le mal-classé Troyes ce dimanche. Irréprochable dans sa cage, la doublure en sélection nationale de Rais M’bolhi a été derrière le nul vierge (0/0) ramené par le FC Metz hier. A signaler que l’autre international algérien du club, en l’occurrence Farid Boulaya, a pris part à l’intégralité de la rencontre.

  1. S.

Sénégal 0 Egypte 0 (Sénégal aux TAB) : Mané offre le titre aux Lions de la Téranga

Au terme d'une rencontre intense, le Sénégal a pris le dessus sur l’Égypte (0-0, 4-2 tab), hier soir, lors de la 33e finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Les Lions de la Téranga succèdent à l'Algérie au palmarès de la compétition. Comme en 2019, la finale partait fort, elle commençait mal pour le Sénégal puisque Mané voyait son penalty être repoussé par l’incroyable Gabaski. Malgré ce coup dur, les Lions de la Téranga poursuivaient leur domination avec deux centres dangereux d’Ismaïl Sarr que Mané ne parvenait pas à reprendre. En face, Salah était plutôt bien contenu même si le capitaine égyptien s’offrait un petit festival entre quatre joueurs conclu par une frappe trop molle pour inquiéter Mendy. Au fil des minutes, la pelouse se dégradait considérablement, ce qui ne facilitait pas la circulation du ballon. Dans le même temps, les Pharaons, globalement peu portés vers l’avant, faisaient parler leur expérience pour endormir peu à peu leurs adversaires avec des fautes plus ou moins rugueuses. Avant la pause, Salah n’était toutefois pas loin de refroidir le Sénégal sur une lourde frappe au premier poteau magnifiquement détournée par Mendy. Au retour des vestiaires, le Sénégal accélérait la cadence. Mais à chaque fois que le ballon traînait dans la surface, Gabaski se jetait comme un mort de faim pour rassurer ses défenseurs. Peu à peu, une immense tension s’installait à Yaoundé, où les deux équipes luttaient pour éviter de prendre ce but qui pouvait être fatal. En dépit des trois prolongations disputées en dix jours, les Égyptiens affichaient une force mentale assez incroyable pour contenir les Sénégalais. Dans le dernier quart d’heure, les Pharaons inversaient même la tendance sur une courte période en passant proches du but sur une tête de Marwan. Une chaude alerte pour les partenaires de Mendy, beaucoup plus prudents mais toujours aussi peu créatifs et précis sur les phases offensives. Pour ne rien arranger. La fatigue se faisait clairement ressentir alors que la pelouse, dans un piteux état, empêchait les joueurs d’avoir de bons appuis. Durant la prolongation, Gabaski réalisait encore une fois le show en sortant tour à tour deux énormes occasions de Dieng puis en repoussant d’une belle manchette une lourde frappe du Marseillais. Mendy n’était pas en reste puisqu’il était lui aussi décisif sur un tir puissant de Marwan. Lors de la séance des tirs au but, c'était finalement le Sénégal qui prenait le dessus suite aux ratés d'Abdelmonem et de Lasheen. Un premier titre dans l'histoire du football sénégalais, enfin !

Tout lui réussit avec les Citizens - Mahrez : 2 buts et 1 passe décisive

Manchester 4 – 1 Fulham 

Tout lui réussit avec les Citizens

Mahrez : 2 buts et 1 passe décisive

 

Pour sa première sortie avec les Citizens depuis son retour du Cameroun, Ryad Mahrez a réalisé ce samedi contre Fulham le match parfait. Alors que son équipe venait de concéder un but de l’adversaire (4’), le capitaine des Verts a permis à son équipe de revenir rapidement dans le match en délivrant une passe décisive à Guandogan (6’). Après un contrôle au second poteau, Mahrez passe en retrait à son coéquipier allemand qui ne trouvera aucune peine à marquer. En seconde période, Ryad Mahrez s’offrira un doublé en transformant imparablement le penalty sifflé en faveur de son équipe (53’), puis en scellant le sort de la rencontre par un 4e but, servi par Kevin De-Bruyne, tandis qu’il était légèrement excentré à droite, il rate son tir du droit dévié par un défenseur de Fulham (57’). La façon avec laquelle Mahrez a marqué ce but illustre bien la réussite de notre compatriote dans ce match, contrairement à ses déboires avec l’EN au Cameroun avec en sus un penalty raté face à la Côte d’Ivoire. Mais en l’espace de 78 minutes (il n’a pas fini la rencontre) hier sur la belle pelouse de l’Etihad Stadium de Manchester, Ryad Mahrez a rassuré beaucoup plus ses fans algériens, qui étaient déçus par le pâle visage qu’il afficha le mois passé dans les trois matches qu’il disputa avec l’EN sur le bourbier de Japoma de Douala, à la CAN 2021, et ce, à quelques semaines de la double confrontation contre le Cameroun dans les barrages de la Coupe du monde 2022.

M. S.

 « Belle performance ! »

Quelques instants après la fin de la rencontre de coupe contre Fulham (4/1), content de sa performance dans ce match, Ryad Mahrez a twitté : « Belle performance encore aujourd’hui ! Au suivant…ce pied droit !» faisait-il allusion à son deuxième but marqué après un tir du pied droit.

 

Désigné homme du match

A l’issue du match, Ryad Mahrez a été désigné meilleur joueur de la rencontre. C’est plus une consolation pour le capitaine de l’EN qui était visiblement affecté par l’amère élimination au 1er tour à la CAN 2021 et les critiques au sujet de ses prestations avec les Verts. La distinction, certes, symbolique (homme du match) va faire beaucoup de bien au moral du formidable gaucher de Manchester City.

  1. S.

Belfodil redevient sélectionnable

Depuis qu’il s’est débarrassé de ses ennuis de santé, Ishak Belfodil est en train de retrouver la plénitude de son énorme talent. Ce vendredi soir, en inscrivant d’une tête croisée le seul but de son équipe, le Hertha Berlin, contre Bochum (1/1), Belfodil venait d’inscrire son 2e but cette saison en championnat, après avoir délivré 2 passes décisives, même s’il n’a pas pris à toutes les rencontres de son équipe (il a pris part à 15 matches après 21 journées). Dans un récent article publié, on avait évoqué la possibilité de voir l’attaquant formé à l’Olympique lyonnais faire son retour en sélection nationale, surtout que celle-ci souffrirait de l’absence d’un bon attaquant de pointe pour secouer Islam Slimani et Baghdad Bounedjah, qui n’ont rien montré de bon depuis plusieurs matches. Comme le coach national ne compte pas sur Andy Delort, pour beaucoup d’observateurs, Ishak Belfodil, si d’ici la publication de la liste des joueurs convoqués pour la double confrontation avec le Cameroun, il garde la forme actuelle, il est fort possible qu’il sera rappelé en sélection nationale.

 

Il a raté la CAN 2019

Promu à une grande carrière internationale lorsqu’il rejoignit l’Inter Milan en été 2013, Ishak Belfodil, qui n’avait que 21 ans, n’était pas prêt pour supporter la pression médiatique dont il faisait l’objet quand il signa chez les Nerrazurris. Le clan sud-américain (Palacio, Icardi, Zaneti, Cmbiasso Milito…), qui dictait sa loi à l’Inter cette saison, l’avait achevé ; il a mis rapidement un terme à son aventure dans le grand club italien. Par la suite, Belfodil portera les couleurs de plusieurs clubs et fit même une saison aux Emirats arabes unis (Baniyas 2015/2016). Mais c’est en Allemagne qu’il retrouvera son top niveau. D’abord, au Werder de Brème (29 matches, 6 buts en 2017/2018). Mais sa saison la plus aboutie demeure celle de 2018/2019 avec TSG Hoffenheim, en inscrivant la bagatelle de 16 buts, dont un triplé contre le FC Augsbourg, soit son meilleur total depuis qu’il est passé pro. Ces statistiques n’ont pas échappé à Djamel Belmadi qui avait pensé à lui dans l’effectif qui devait défendre les couleurs de l’Algérie à la CAN 2019. Hélas, à quelques semaines du rendez-vous continental en Egypte, il est grièvement blessé (ligaments croisés et ménisque) et ratera la CAN d’ailleurs. Soupçonnant la direction de TSG Hoffenheim d’avoir négligé la gravité de sa blessure, il est allé se soigner à Paris (sans avoir prévenu son club) où il s’est fait opérer. Une fois totalement rétabli, Ishak Belfodil décide de rejoindre Hertha Berlin. Petit à petit, il retrouve son top niveau. Aujourd’hui, il est redevenu sélectionnable aux yeux de certains qui voient en lui un sérieux concurrent pour l’indéboulonnable duo Bounedjah- Slimani.

 

Vahid ne l’a pas bien accueilli

Sa carrière, une fois qu’il signa au FC Bologne en 2012, a pris son envol. Après un petit passage à Parme, il est engagé par l’Inter Milan, alors qu’il n’avait que 21 ans. Une fois qu’il commençait à se faire un nom dans le haut niveau, l’ancien président de la FAF Mohamed Raouraoua a décidé de passer à l’action pour l’attirer vers la sélection algérienne. Dès que l’information avait circulé, Vahid Halilhodzic n’a pas apprécié à être le dernier à apprendre que Belfodil a été contacté par l’ancien boss de la FAF. Alors que, pendant cette période, on disait qu’il exigeait une place de titulaire, Ishak Belfodil balaya cette rumeur dans une interview exclusive à Compétition en juillet 2013 : « Faux, je n’ai jamais demandé à être titulaire en EN !» Une sortie médiatique qui incitera le bouillonnant coach bosniaque à le convoquer quelques semaines après. Estimant que ce choix lui fut imposé par son ancien patron, Vahid Halilhodzic ne fera jamais de lui un titulaire et ne l’incorporerait pas parfois en cours de match. Se sentant lésé par Vahid, il n’est jamais parvenu à faire son trou au sein de l’attaque de l’EN. Ecarté de la liste de la Coupe du monde 2014 au Brésil, il refera néanmoins son retour sous l’ère Christian Gourcuff, avant de disparaître des radars. En tout cas, si retour en sélection il y a, nul doute  qu’il sera très motivé pour montrer à Vahid qu’il s’était trompé sur son compte, doit-on l’imaginer.

  1. S.

Anthar Yahia : «Avec Belaïli, Brest a une super star d’Afrique»

Anthar Yahia, l'ancien défenseur international algérien a côtoyé Youcef Belaïli à l’Espérance de Tunis, il estime que le Stade Brestois a fait un « choix très pertinent » en le recrutant. Le héros d'Omdourman la bien expliqué dans un entretien au journal Le Télégramme.

 

Pensez-vous que le Stade Brestois fait un gros coup en recrutant Youcef Belaïli ?

Youcef avait des opportunités dans le Golfe. Il aurait pu avoir des offres plus intéressantes sur le plan financier, mais je pense qu’il a choisi Brest pour être plus compétitif avec l’équipe nationale (qui affronte en mars le Cameroun en barrages pour la Coupe du monde 2022). Ça peut être gagnant-gagnant : lui se relance bien et Brest obtient un joueur avec des qualités intéressantes.

 

Youcef Belaïli est un pilier de la sélection algérienne mais il est finalement assez peu connu en

Europe, puisqu’il n’a fait qu’un bref passage à Angers. Pensez-vous qu’il peut réussir en Ligue 1 avec Brest ?

Youcef est très, très connu en Afrique et au Moyen-Orient. Il a eu cette expérience à Angers qui n’a pas été fructueuse (il n’a joué qu’une mi-temps avec les pros). Il a rebondi de façon remarquable à l’Espérance de Tunis. Mais cette première expérience l’a peut-être un peu refroidi. Il a un parcours atypique, mais il a des qualités pour être performant en Ligue 1. C’est un championnat physique et athlétique. Il dispose de ces qualités-là : il est puissant, rapide, explosif. Avec son côté créatif en plus, il peut aider Brest et se révéler au grand public français et européen. Il a l’opportunité de montrer que son passage à Angers n’était qu’une erreur de parcours. J’espère qu’il donnera une bonne image du joueur algérien. C’est ce que je lui souhaite.

 

Il semble très apprécié par les supporters algériens…

Il est énormément aimé en Algérie !

C’est un garçon qui a un côté affectif. Les gens l’ont senti. Et ses prestations aussi l’ont rendu populaire : sur le terrain, ce n’est pas un tricheur et il a été décisif en club comme en sélection.

 

Peut-on dire que c’est une super star en Algérie ?

C’est une super star en Afrique, pas seulement en Algérie ! Et l’Afrique, ce n’est pas facile : il ne faut pas croire que les joueurs se promènent sur les terrains pour gagner la Ligue des champions africaine (que Belaïli a remportée deux fois). Ce statut de star, il ne l’a pas décroché comme ça. Ce garçon a du mérite ! Il a connu des périodes difficiles et il a toujours rebondi.

 

Notamment sa suspension après un contrôle positif à la cocaïne…

Tout ça est derrière lui ! Brest récupère un joueur qui a fait des super choses sportivement, qui est joyeux, agréable dans un groupe, c’est ça l’important. Ça ne sert à rien de ressasser ce genre de choses.

 

Vous avez joué avec lui à l’Espérance de Tunis. Comment était-il dans le vestiaire ?

C’est un garçon qui a le contact facile avec les autres. Il est facile à

vivre. Un peu chambreur, aussi…

J’étais plus vieux que lui, c’était un peu comme mon petit frère ! En tout cas, il aime le foot, c’est un vrai footeux.

Algérie - Cameroun, 1re réunion de coordination

Elle a eu lieu au siège de la wilaya de Blida

Algérie - Cameroun, 1re réunion de coordination

Dans l’espoir d’être prêts pour le match très attendu du 29 mars prochain entre les Verts et le Cameroun, comptant pour le match de barrage retour qualificatif à la Coupe du monde, une première réunion de coordination a été tenue, jeudi passé au niveau du siège de la wilaya de Blida.

Ainsi donc, au moment où la sélection du Cameroun s’apprêtait à fouler la pelouse du stade d’Olembe en demi-finale face à l’Egypte, du côté algérien, on pensait à ce qui va venir, à ce choc très attendu du mois de mars. Ine séance de travail, présidée par Kamel Nouicer, wali de Blida, en présence de Raouf Khalef, chef de cabinet du ministère de la Jeunesse et des Sports et du président de la FAF Amara Charaf-Eddine, ainsi que les membres de l’exécutif de la wilaya, dont des représentants de la Sûreté nationale, de la Protection civile et autres responsables régionaux. Plusieurs points relatifs à la préparation du match Algérie – Cameroun ont été passés en revue.

 

Réussite de l’événement

Cette réunion se voulait également une séance de coordination entre toutes les parties prenantes pour la réussite de cet événement très important pour les Verts dans leur quête de composter leur billet au prochain Mondial au Qatar.

A l’issue de cette réunion, une délégation, emmenée par le wali et le président de la FAF, s’est déplacée au stade Mustapha-Tchaker pour une visite d’inspection afin de s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs et de quelques travaux, notamment la mise en place de la technologie de la VAR (Assistance vidéo à l’arbitrage) et de l’état de la pelouse, entre autres.

Des travaux sont toujours en cours à certains endroits, comme le montrent les images publiées par la wilaya de Blida. Un travail minutieux se met en place entre la CFA/l’ENTV et la direction du stade pour la mise en place de la VAR, qui sera utilisée lors de la fameuse partie. D’ailleurs, Bichari, vice-président de la CFA, qui a pris ce projet sous son aile, s’attelle à accomplir parfaitement sa tâche, au même titre que pour le gazon qui se trouve dans un excellent état. Les coups de gueule poussés par le sélectionneur national, lors de son dernier passage à Blida, ont permis à la fameuse pelouse de reprendre sa belle couleur verte, aidée, il faut le dire, par une longue période de beau temps. Ce qui a boosté le gazon l’aidant à se régénérer et afficher le meilleur visage possible.

Notons, enfin, que cette réunion, à laquelle ont pris part une vingtaine de personnes, a vu l’absence du nouveau manager général de la sélection Djahid Zfizef, pour des raisons que l’on ignore. Ce dernier devrait d’ailleurs se réunir dans les toutes prochaines heures avec le secrétaire général de la FAF, Mounir Debichi, pour mettre en place le plan d’organisation du déplacement des Verts lors du rendez-vous.

S. M. A

Le Cameroun passé au peigne fin

Belmadi a demandé à chaque membre de son staff un rapport détaillé sur les Lions Indomptables

Le Cameroun passé au peigne fin

L’équipe nationale se prépare déjà pour la double confrontation du mois de mars prochain contre les Lions Indomptables de Vincent Aboubakar.

Certes, les différents membres du staff ont rejoint chacun son domicile pour récupérer de l’échec cuisant de la CAN, mais après quelques jours de repos, Belmadi a remobilisé les troupes en demandant a chacun des membres de ce staff un rapport détaillé concernant le prochain adversaire de l’EN, l’équipe du Cameroun, il sera question de rassembler un maximum d’informations concernant cette équipe annoncée comme étant l’un des plus grands  favoris pour le titre suprême du tournoi qui se joue actuellement chez elle. Les Camerounais qui ont écrasé la concurrence n’ont cependant pas affronté une grande équipe durant toute la compétition, du moins pas avant aujourd’hui, date de leur demi-finale contre les Pharaons, d’ailleurs le match de ce soir sera suivi avec beaucoup d’intérêt, c’est aujourd’hui que les défauts de cette formation risquent d’être visibles, surtout si Salah, Trezeguet et les autres attaquants égyptiens essayent d’élever le niveau, les Lions vont dé lors paniquer et c’est là que le staff technique national va devoir intervenir pour prendre note, il faut dire que les hommes de Conceiçao sont dans le feu de l’action depuis le 9 janvier, ils ont dû combler leurs lacunes au fur et a mesure, mais celles-ci n’ont pas forcément été révélées, la faute au niveau affiché par les concurrents du pays organisateur un peu trop faibles, autrement dit, même si le Cameroun arrive à decrocher le titre le soir du 6 février, il y aura encore une ou plusieurs failles à exploiter, et c’est cette carte que Belmadi veut jouer en exhortant son staff à insister sur les forces et les faiblesses de l’adversaire, pour essayer de mieux le connaître, et mieux se défendre en l’affrontant le mois prochain chez lui avant la seconde manche en Algérie.

S.M.A

 

Pour sa 1re séance d’entraînement avec Brest : Belaili, comme un poisson dans l’eau

 Pour sa 1re séance d’entraînement avec Brest

Belaili, comme un poisson dans l’eau

Fraîchement débarqué au Stade Brestois, Youcef Belaili se sent déjà comme chez lui en Bretagne. L’enfant d’El-Bahia avait signé sa première séance d’entraînement mardi dernier. Apparu décontracté lors d’une petite balade à vélo aux côtés de son compatriote Harris Belkebla, il a été vu pour la seconde fois à l’entraînement hier matin avec le groupe brestois. Cette fois-ci, c’est sur un terrain de football, son territoire préféré, que l’on a pu apercevoir notre Belaili national à l’entraînement. Une séance lors de laquelle, le néo-Brestois avait l’air totalement décontractée et tout sourire. Comme un poison dans l’eau, il a pris part le plus normalement du monde à tous les exercices technico-tactiques programmés par le staff technique. On a même aperçu, à travers les vidéos des entraînements postés ici et là, un des membres du staff technique prodiguer des consignes à Youcef Belaili, qui semble s’être très vite adapté à sa vie en Bretagne.

 

Il a perdu son premier match d’application

A quelques jours du grand derby tant attendu en Bretagne entre le Stade Brestois et le Stade Rennais, le coach arménien du SB29 a mis en place un petit match d’application entre ses joueurs, question de jauger sans nul doute la forme des uns et des autres. Il y avait d’un côté une équipe en tunique bleue et de l’autre une seconde équipe aux dossards jaunes, au sein de laquelle évoluait Youcef Belaili. Cette rencontre d’application, même si elle s’est conclue par une cuisante défaite des camarades de Youcef, a surtout permis au staff technique, ainsi qu’aux joueurs de découvrir la technique et le talent d’un joueur qui fera sans nul doute parler de lui en cette fin de saison dans l’Hexagone.

 

Marco Bizot déjà en appel

Avant l’entame de la séance d’entraînement du jour, on a pu apercevoir Youcef Belaili papoter pendant quelques instants avec son nouveau coéquipier Marco Bizot, le gardien de but néerlandais de l’équipe brestoise, titulaire indiscutable dans les bois du SB29. Bizot et Belaili donnaient l’impression d’être déjà complices, mais Youcef n’a pas tardé à mettre en appel son coéquipier, notamment lors du match d’application. On a l’a vu sur une action le bombarder d’une magnifique frappe enroulée que le portier brestois a dû détourner difficilement en corner à la faveur d’une magnifique parade. Une chose est bien certaine, Belaili a pu étaler tout son talent lors de cette première séance d’entraînement, à lui de tout mettre en application lors des rencontres officielles.

  1. A.

6 ans et 5 clubs plus tard : Slimani retrouve Lisbonne

Depuis son départ de Lisbonne en 2016 direction Leicester City, Islam Slimani n’a presque jamais réussi à vivre comme il l’a si bien appris à le faire au Portugal, terre accueillante qui l’avait adopté 3 ans plus tôt lorsqu’il débarquait d’Alger, le sort a voulu que le joueur y revienne pour y rejouer, dans le même club, à savoir le Sporting, et ce, au terme d’une journée de lundi qui a tenu en haleine les fans du club lisboète mais surtout ceux de l’EN. «Et maintenant, Super Slimani est de retour à la maison.» Tel a été le contenu de l’annonce faite par le club, Slimani est de retour à Alvalade, le centre-avant algérien a posé ses bagages de nouveau dans la belle et calme ville portugaise, il y retourne pour finir une œuvre laissée inachevée, c’est le sentiment laissé par le joueur lorsqu’il a rejoint la grisaille anglaise, contre un montant faramineux avoisinant les 35 millions d’euros. L’aventure de l’Algérien a Lyon a connu son terme lundi, lorsque le contrat a été résilié à 6 mois de son terme, le joueur a pu se libérer pour aller là où il s’est toujours senti à l’aise, En tout, entre un premier passage et un 2e au Sporting, Islam a fait un tour d’Europe qui a duré 6 ans, et qui lui a permis de porter le maillot de 5 clubs pas des moindres, soit à titre de prêt ou en transfert définitif : Leicester, Newcastle, Fenerbahce, Monaco, Lyon et re-Lisbonne, pour les fans du joueur, c’était inévitable, car le club n’a jamais vraiment oublié son avant-centre, les tentatives de le faire revenir étaient nombreuses, il a fallu attendre cet hiver pour que ça se concrétise.

Star en une

L’annonce officielle a été faite par l’OL, le club français qui annonçait la résiliation du contrat n’a pas manqué de devancer les Portugais sur la future destination du joueur, pour le peuple algérien, c’était rassurant, car sur les réseaux sociaux du club vert et blanc, l’annonce a tardé à tomber, mais elle a fini par apparaître sur le fil aux côtés de celle d’Edwards, Islam retrouve son jardin, les medias ne se privent pas de le remettre sur les unes, Abola et Record ont affiché quasiment la même une, avec un Islam en gros et en large, célébrant ses buts d’un geste habituel qu’on n’a d’ailleurs pas vu depuis longtemps.

 

Plaisir prolongé

Petit rappel de stat, Slimani au Sporting c’est 75 buts, 9 passes décisives en 111 participations, des chiffres qui en disent long sur l’enthousiasme affiché de nouveau par les fans des Lions, visible sur les réseaux sociaux depuis lundi matin, lorsque le nom du joueur a été cité proche de chez lui, et finalement c’est pour un an et demi que Slimani est revenu prolonger le plaisir interrompu il y a 6 ans, avec une option pour une autre saison.

L’attaquant des Verts se met dans les meilleures conditions possibles pour continuer ses œuvres et, surtout, retrouver le moral après une CAN difficile pour lui et pour la sélection. A Lyon il n’a pas pu résister, à l’image de son équipier en sélection Benlamri, mais contrairement à ce dernier, Slimani ne veut toujours pas céder aux sirènes des pays des pétrodollars, il a préféré faire des concessions et rester en Europe, et rejoindre un club ambitieux, qui joue la C1 et qui veut être champion, certes il y a déjà 9 points qui séparent les Vert et Blanc du rival du FC Porto, mais la C1 est largement dans les cordes, la place au soleil est accessible, loin même très loin du Qatar, de l’Arabie saoudite et des Emirats, d’où les offres n’ont pourtant pas manqué, à 34 ans, Slimani ne veut toujours pas abdiquer devant le poids des années et les préjugés liés à l’âge, sa réponse, encore une fois, c’est sur le terrain qu’on l’aura.    

S.M.A

Belaili crée la folie à Brest

Les fans de l’EN ont poussé un grand ouf de soulagement quand l’information du transfert de Belaili au Stade Brestois est tombée lundi en début de soirée, soir à quelques instants de la fermeture du marché des transferts hivernaux. Il faut souligner que les supporters de l’EN redoutaient qu’il ne trouve pas un club d’autant que les heures précédent sa signature avec le club breton, il était annoncé dans plusieurs clubs. Mais c’était beaucoup plus des contacts officieux. L’officialisation de son transfert au Stade Brestois était une sorte de délivrance pour les fidèles d’El Khadra qui imaginaient mal son absence aux deux matches barrages de mars contre le Cameroun.

 

Il a privilégié le challenge sportif

Pour une fois, Youcef Belaili a privilégié le challenge sportif, alors qu’il pouvait toucher un gros pactole en optant pour un club du Golfe, a révélé son père après la résiliation de son contrat avec Qatar SC. « Mon fils m’a clairement signifié qu’il souhaite signer dans un club européen, quitte à gagner moins d’argent », insistera le fiston auprès de son père qui était partant pour un club du Golfe qui proposait un salaire faramineux. Mais le joueur a hâte de prouver qu’il peut aussi bien jouer en Europe, comme il l’a toujours si bien fait, ou en Tunisie, en Arabie saoudite et tout récemment au Qatar. C’est un défi que Youcef veut relever, assure un proche. A signaler que lorsqu’il était sans club, ce problème l’avait beaucoup perturbé. D’ailleurs, quand son père est arrivé à Douala la veille du match Algérie- Guinée équatoriale (1/0), il a voulu le soir même évoquer l’évolution des contacts avec les équipes intéressées par ses services, mais son père l’a calmé. « Mon fils, concentre-toi sur tes matchs de la CAN. T’inquiète pas, je m’occupe des contacts avec les clubs », lui conseillera Abdelhafid, qui nous a confié, pendant le séjour au Cameroun, qu’effectivement, Youcef avait peur de rester au chômage et de rater par conséquent les deux matches barrages avec l’EN.

 

Il a tenu parole

Quand Youcef Belaili a résilié son contrat avec Qatar SC au mois de décembre, il a déclaré : « A 100%, je rejoindrai un club européen. » Après sa sortie médiatique, les réactions étaient mitigées en Algérie. « A bientôt 30 ans, il n’a aucune chance de décrocher un contrat en Europe », prétendaient les observateurs en sortant l’argument de son passage raté au SCO Angers, quelques années auparavant. Plus le temps passe, on commençait à douter si son vœu de rejoindre le vieux continent sera exaucé, plus le délai de la fermeture du mercato hivernal approchait, l’optique d’un transfert dans un club du Golfe est des plus envisageables. Puis, rebondissement à 24 heures de la fin du délai. D’abord, il y a l’offre d’un club turc, puis d’un autre portugais (Guimarães), qui était sérieuse, d’après le proche entourage du joueur oranais. Lundi en débarquant à Paris, un évènement va précipiter son transfert au Stade Brestois. Après avoir vendu pour 15 millions d’euros son phénomène Romain Faivre à l’Olympique lyonnais, le club breton prend de vitesse tous les prétendants pour Belaili en lui faisant signer un contrat de 6 mois avec une option de prolongation de 3 années à la fin de saison. Youcef Belaili venait de faire taire ceux qui prétendaient qu’il n’avait aucune chance de signer en Europe. Dans cette deuxième partie de la saison, il a l’occasion de montrer son talent afin d’attirer des clubs recruteurs en été. Cependant, en optant pour la L1 française, il va découvrir la rigueur de ce championnat. « Je n’imaginais pas que la L1 est difficile avec beaucoup d’engagement physique », expliquera, il y a deux semaines, la légende Léo Messi dont le rendement au Paris Saint Germain est moyen. Belaili devra bosser durement à l’entraînement pour soutenir le rythme de la L1 ; cela l’aiderait en outre à monter en puissance car au Qatar, il ne travaillait pas assez. D’ailleurs, maintes fois Djamel Belmadi le sortait dans les matchs précédents une fois l’heure de jeu. Outre l’intensité des entraînements, auxquels il doit s’adapter, il y a l’hygiène de vie et une diététique à respecter. Alors qu’il accusait un léger surpoids ces dernières semaines, Youcef Belaili devrait avec le travail retrouver son poids de forme et une meilleure condition physique, soit un domaine où il était en souffrance depuis longtemps. Gageons toutefois que son nouveau coach à Brest Michel Der Zakarian lui accordera du temps de jeu. Cet entraineur avait, durant son passage à Montpellier, permis à Andy Delort de franchir un cap en devenant l’un des meilleurs attaquants de la L1. On souhaite bien qu’il fasse de même avec notre Belaili national.

  1. S.

Belaïli revient en L1 française

Il s’est engagé avec Brest jusqu’à la fin de saison

Belaïli revient en L1 française

 

 Bonne nouvelle, le chouchou des supporters algériens ne va pas rester au chômage. Ayant alimenté les gazettes des transferts depuis plusieurs semaines, Youcef Belaïli a officiellement signé un contrat d’une durée de 6 mois avec le Stade Brestois et rejoint donc son coéquipier en sélection nationale Haris Belkebla. Alors que dans la journée d’hier l’attaquant de l’EN a révélé à son proche entourage qu’il se dirigeait vers le club portugais de Guimarães, rebondissement une fois arrivé à Paris, sentant l’affaire leur échapper, des agents font le forcing sur le père du joueur pour le dissuader à tenter l’aventure portugaise, finalement c’est le Stade Brestois qui arrachera son accord. Hier, en début de soirée, Youcef Belaïli a paraphé son contrat, ce transfert a été rendu possible après que le Stade Brestois eut vendu son milieu de terrain Romain Faivre (23 ans) à l’Olympique Lyonnais pour la somme de 15 millions d’euros, Faivre est, rappelons-le, un joueur éligible pour jouer avec l’Algérie. D’ailleurs, une fois son transfert à l’O.L officialisé, le club breton a accéléré dans le dossier Youcef Belaïli lequel, il est vrai, était favorable pour rejoindre la L1 française mais pas dans n’importe quel club, puisqu’il n’a pas donné suite aux sollicitations de Saint-Etienne et Bordeaux qui sont virtuellement relégables, certes le vœu de l’attaquant vedette de l’EN était de rejoindre l’Olympique de Marseille sauf que ce dernier club qui a maintenu le contact avec son père temporisait toujours car il devait vendre un de ses joueurs pour libérer une place à Belaïli, le destin aura voulu qu’il signe en fin de compte avec le Stade Brestois.

La L1 pourrait le mettre en lumière

Sa première expérience en France, il y a quelques années quand il rejoignit le SCO Angers  en 2017, n’ayant pas été concluante, l’ancien entraîneur du SCO Angers Stéphane Moulin ne lui faisait plus confiance, ne jouant que quelques matches avec la réserve du club. Prenant son mal en patience, Belaïli réclamera ses papiers et quittera le club angevin sans laisser un souvenir impérissable  en L1 française. Remis sur selle par l’Espérance de Tunis et son rappel en sélection nationale quelque temps après par Djamel Belmadi, il brillera de mille feux et pris une revanche sur le sort (il a été également suspendu deux ans) en retournant en L1, il a un gros défi à relever en faisant taire les mauvaises langues qui l’ont souvent décrié pour un joueur qui ne peut soutenir le rythme physique qu’impose le football européen, en tout cas s’il se mettra en évidence durant cette deuxième partie de la saison avec le Stade Brestois à la fin de saison, il prendra une douce revanche contre le sort.

Premier match le 6 février ?

Occupant le 13eme rang de la L1, le Stade Brestois mise énormément sur le talent de Belaïli pour aider l’équipe à remonter au classement. A cet effet, il est possible qu’il entame cette nouvelle aventure dimanche pour le derby breton Rennes-Brest (17H00), assure-t-on.

 

                    M.S

Bounedjah continue de jeûner

6 buts d’Al Sadd et aucun de l’Algérien

 

Auteur d’une coupe arabe des nations moyenne, et d’une CAN cauchemardesque, où il n’a pas pu marquer le moindre but, Baghdad Bounedjah est en pleine période de doute.

L’inefficacité de l’enfant d’Oran résume la malchance véhiculée par la sélection de Djamel Belmadi ces derniers mois, pourtant le joueur d’Al Sadd se portait bien en club durant toute cette période, du moins jusqu’à cette CAN.

En effet, de retour en club, Bounedjah espérait sans doute retrouver rapidement l’efficacité, il faut dire qu’à l’image de tout le groupe des Verts il a besoin de retrouver la confiance, et pour un attaquant, un buteur comme lui, il n y a pas mieux qu’un but pour se libérer, le match contre Al Wakra, comptant pour la 11e journée du championnat qatari, se présentait comme l’occasion de reprendre les bonne habitudes. Baghdad a débuté la partie comme d’habitude, et très vite, il a voulu marquer, un tir enveloppé à la 3’ annonçait déjà la couleur, son équipe ouvre le score, et aggrave la marque. Le temps passe, et Baghdad ne parvient toujours pas à marquer, même lorsqu’il est face à face avec le gardien adverse comme sur cette action à la 35’, quand il a été lancé en profondeur, il manque le cadre, une occasion qui n’a fait que faire douter davantage le buteur.

 

3 mois sans but !

En 2e période, Bounedjah s’essaye à nouveau. 50’, il reçoit le cuir dans une position favorable, encore plein axe, sa pichenette passe à côté, avant d’enchaîner une minute plus tard par un tir surpuissant qui part dans les décors, une occasion, une énième, et un énième ratage, de quoi faire douter encore plus l’attaquant algérien, d’autant plus qu’au même moment ses équipiers continuent à scorer, ils marquent 4 fois. Afif, auteur d’un doublé, se fait même refuser un 3e but par la VAR, la confiance de Baghdad reçoit un nouveau coup à la 65’ lorsque l’entraîneur espagnol Garcia a décidé de le faire sortir. Furieux de n’avoir pas pu scorer et surtout de ne pas pouvoir le faire durant le reste de la partie, l’ancien attaquant de l’USMH quitte le terrain en colère, il se dirige droit vers le vestiaire, et ne se prive pas de donner un coup de poing à la porte d’entrée du hall de ce dernier, une scène filmée par la télévision qatarie, et qui résume le moral post-CAN de l’enfant d’El-Bahia.

Cette réaction impulsive de Bounedjah est largement expliquée, il a certes l’habitude de ne pas marquer en sélection, mais la panne sèche de cette CAN l’a sérieusement affecté, il avait à cœur de se remettre à scorer avec son club, d’autant plus qu’avec ce dernier aussi, son dernier but remonte au 3 novembre dernier, ce qui veut dire 3 mois de disette, son compteur est bloqué à un 11e but marqué lors du derby contre Duhail ; et contrairement à Brahimi qui s’est vite remis dans le bain, Bounedjah continue à subir les conséquences désastreuses de la médiocre participation à la CAN camerounaise.

 

Relèvera-t-il la tête à temps ?

Une question s’impose dans ce contexte-là : Baghdad saura-t-il relever la tête à temps ? Car dans un mois et demi, il y aura le fameux stage crucial de mars et ces deux matches décisifs face au Cameroun, et d’ici là, les joueurs jouent gros, certes Baghdad fait partie des cartes indétrônables dans l’attaque de Belmadi, mais le staff ne prendra pas de risques avant un match d’une aussi grande importance, les 6 prochaines semaines qui nous séparent du rendez-vous, vont être porteuses de beaucoup d’enseignements, 7 matches doivent être joués par le Sadd avant la date FIFA, il s’agit des 7 derniers matches du championnat, Baghdad aura le temps qu’il faut pour revenir, marquer et repartir sur de bonnes bases, il aura ensuite la lourde tâche de se débarrasser de la guigne qui le poursuit en sélection. A l’heure actuelle, ça semble compliqué, mais en 6 semaines il a le temps qu’il faut pour oublier le cauchemar et, pourquoi pas, redevenir, une nouvelle fois, le buteur décisif de l’EN lors du rendez-vous suprême.

  1. M. A.

Classement FIFA, les Verts en chute libre

Alors que le tirage au sort du Mondial sera effectué fin avril prochain

Classement FIFA, les Verts en chute libre

Les derniers résultats de la CAN dessinent un peu plus les possibles chapeaux du tirage au sort prévu le mois d’avril prochain.

Comme on le sait, les équipes qui prennent part à la CAN au Cameroun avaient toutes en tête ce classement FIFA. Et pour cause, la plupart sont concernées par le tour de barrage qualificatif au Mondial. La participation à la Coupe d’Afrique avait donc plus qu’un enjeu.

L’EN, qui n’a pas réussi sa coupe d’Afrique en quittant le tournoi dès le premier tour, a perdu gros. Il faut dire que les hommes de Belmadi ont débuté la compétition avec une 3e place africaine et 29e mondiale ; ils avaient espoir d’améliorer les stats, mais c’est tout à fait l’inverse qui a eu lieu. Résultat des courses, après 3 petits matches, l’EN perd 12 places mondiales et quitte le top 5 africain. Les plus positifs s’estiment heureux d’avoir décroché le droit de jouer le retour des barrages à Blida, grâce à la décision de la CAF de retenir le classement du mois de novembre dernier qui aura été salvateur pour l’EN. C’est vrai que le nom de l’adversaire n’a pas rendu service à l’EN, qui devra se défaire d’un Cameroun de plus en plus fort durant sa CAN, mais le fait de le jouer à domicile dans un match retour reste un avantage considérable.

Pour revenir au classement, l’EN a perdu du terrain, elle a quitté le top 5 africain puisque, hier avant le match entre le Maroc et l’Egypte, elle occupait la 6e position africaine avec un très léger avantage sur l’Egypte 7e. Mais on aura compris que la victoire des Pharaons sur le Maroc hier va booster le classement des coéquipiers de Salah qui changent de statut et reviennent en force dans le top 5 africain,. Cette dégringolade de l’EN dans ce classement aurait-elle des répercussions sur le tirage au sort du mondial qatari, si jamais l’EN réussissait son examen du mois de mars évidemment ?

Selon les premières prédictions de We Global Football, avant le match Maroc-Egypte joué hier, seuls le Sénégal et le Maroc pourront se caser dans le 3e chapeau de la CM. Certes, cela risque de changer après l’élimination des voisins hier, mais ça ne changera pas grand-chose pour l’EN. Autrement dit, l’Algérie ne pourra en aucun cas apparaître dans un chapeau autre que le 4e et dernier du tirage au sort du Mondial. Dans ce chapeau des équipes les plus faibles, on retrouvera probablement les surprenants Equatoriens et le Canada, ou même le Nigeria, la Tunisie ainsi que l’Arabie saoudite et le Panama. En revanche, l’EN et les 7 autres teams de ce pot n’échapperont pas aux gros calibres. Des retrouvailles avec la Russie, la Corée du Sud ou encore le Sénégal et peut-être contre le Maroc ne sont pas à écarter, le classement n’étant pas encore définitif, il faudra attendre. La seule chose qui semble ficelée, c’est la présence de l’EN parmi les derniers de la classe. Dans ce 4e chapeau, il n’y a plus d’espoir de l’éviter. Après avoir occupé la 29e position avant la CAN, l’Algérie n’est que 42e au monde, voire moins après les quarts de finale d’hier. Il faudra en tirer les leçons pour revenir en mars plus forts et aptes pour les grands défis.

  1. M. A.

 

 

Possible chapeau 1 (dans l’ordre du classement Fifa): Belgique, Brésil, France, Argentine, Angleterre, Espagne, Portugal, Qatar

 

Possible chapeau 2 : Danemark, Etats-Unis, Pays-Bas, Allemagne, Mexique, Suisse, Croatie, Uruguay

 

Possible chapeau 3 : Galles, Iran, Sénégal, Maroc, Serbie, Japon, Corée du Sud, Russie

 

Possible chapeau 4 : Pérou (*), Nigeria, Tunisie, Canada, Algérie, Equateur, Arabie saoudite, Panama (*)

 

(*) Selon les probabilités du site We Global Football, le Pérou est l’équipe qui finira 5e en zone Amsud et qui disputera le barrage intercontinental contre une sélection asiatique au mois de juin. L’autre barrage opposera le repêché de la Concacaf (le Panama, pour l’instant) et le vainqueur en Océanie. Les deux « matches » devraient être placés dans le chapeau 4 du tirage au sort d’avril.

Belaïli : une journée décisive

Alors que ça coince avec Taawoun

Un club turc s’est manifesté

Belaïli : une journée décisive

 

Alimentant les gazettes des transferts depuis la résiliation de son contrat avec Qatar SC le mois passé, Youcef Belaïli est annoncé ces dernières 48H00 dans plusieurs clubs, on a d’abord évoqué le grand club belge, Anderlecht, puis les Saoudiens d’Al Taawoun dont on dit qu’un accord a été trouvé avec le père de l’attaquant vedette de l’E.N, toutefois à l’heure où nous rédigeons ses lignes il n’y a aucune annonce officielle que ce soit du club saoudien ou du clan Belaïli, néanmoins comme ce lundi à minuit le mercato hivernal ferme, durant les dernières vingt-quatre heures le père du joueur était en contacts avec des clubs désireux de recruter son fils.

En ballottage avec un Argentin

Tandis qu’on s’est empressés à annoncer qu’officiellement Youecf Belaïli a donné son OK pour rejoindre les rangs d’Al Taawoun (Arabie Saoudite), selon Sébastien Denis le rédacteur en chef du site spécialisé Footmercato lequel dans un  tweet  tout en confirmant que le club saoudien avait lâché une offre, toutefois celle-ci a été jugée inférieure par le père de Belaïli par rapport à ce qu’il aspirait toucher ; encore les bruits le club saoudien hésite entre lui et un attaquant argentin, donc l’affaire est loin d’être conclue. Hier soir, possible qu’un rebondissement ait lieu, c’est du moins ce qu’a laissé entendre un confrère saoudien dans un tweet.

 Aux dernières nouvelles, après avoir rompu le contact avec un club turc, le père du joueur a réactivé cette piste avec l’espoir de trouver un terrain d’entente et comme il ne reste que quelques heures avant a fermeture du marché, le clan Belaïli sera obligé de revoir ses exigences financières à la baisse faute de quoi il sera au chômage jusqu’à la fin de saison, soit l’issue redoutée notamment par Djamel Belmadi qui compte beaucoup sur lui pour le match barrage contre le Cameroun.

Youcef est à Paris

Non pas pour signer dans un club français après qu’il a eu des touches avec Bordeaux, Saint-Etienne ou l’Olympique de Marseille, tout en précisant que ce sont des agents qui ont proposés les noms de ces clubs, ce qui fait qu’aucun contact officiel n’a été établi. Ayant confié ses affaires à son père qui jusqu’à hier était à Oran d’après un témoin qui l’a croisé, par contre Youcef s’est envolé en fin de semaine dernière à destination de Paris en compagnie de son  frère pour faire le vide dans sa tête, évidemment il est en contact avec son père qui tente ces dernières heures de le caser dans un équipe, on y  reviendra.

 

                 M.S

 

René Girard : «Belmadi ne va pas chambouler son effectif au mois de mars»

 

Que diriez-vous sur le niveau de la CAN qui se déroule actuellement au Cameroun ?

Après les matchs que j’ai vus, j’ai trouvé qu’il y a un bon niveau. Le football africain a vraiment progressé, car de petites équipes comme les Comores, la Gambie et la Guinée équatoriale ont montré de belles prestations depuis le début de la CAN. Les grandes nations ont trouvé des difficultés face à ces équipes. Le football a beaucoup changé en Afrique sur tous les plans. Il faut savoir aussi que ces équipes ont de très bonnes assises défensives, ce qui a compliqué la tâche des grandes équipes comme l’Algérie, le Cameroun et le Sénégal.

Vous attendiez-vous à l’élimination de l’Algérie dès le premier tour, alors qu’elle est le tenant du titre ?

Franchement, non, je ne m’attendais pas du tout à voir l’Algérie sortir dès le premier tour. Dans ses deux premiers matchs face à la Sierra Leone et la Guinée équatoriale, l’Algérie a dominé ses adversaires, mais elle n’a pas réussi à marquer ; il y avait un gros problème d’efficacité devant les buts. C’était vraiment bizarre pour une équipe qui était sur 35 matchs sans défaite.

Comment expliquez-vous cette inefficacité devant les buts, vous qui avez entraîné de grands attaquants durant votre carrière ?

En football parfois, même s’il est le meilleur joueur du monde, un attaquant peut traverser un passage à vide. Donc, cela peut arriver à tout le monde. Mais je pense qu’il y avait un problème de concentration ou bien les attaquants ont confondu vitesse et précipitation.

Vous avez sûrement suivi la polémique entre Delort et Belmadi, mais depuis l’élimination de la CAN, les Algériens réclament le retour de Delort…

Je n’ai pas entraîné Delort quand j’étais à Montpellier, car lui était à Nîmes. Mais Delort reste un très bon attaquant, opportuniste et un vrai chasseur de buts. Je pense qu’il aurait été une solution pour l’Algérie, mais le dernier mot revient à Belmadi, c’est lui qui décidera s’il va lui donner une autre chance ou non.

En Algérie, certains ont réclamé du sang neuf dans l’équipe, alors qu’il y a le match barrage du mois de mars contre le Cameroun…

Ça serait un suicide d’apporter des changements à l’effectif. Il ne faut pas oublier que l’équipe de Belmadi a fait un bon parcours depuis trois ans. Mais je suis persuadé que Belmadi ne va pas chambouler son effectif. Possible qu’il fasse appel à un ou deux joueurs qui font les stages avec l’EN, mais pas des nouveaux.

En parlant du match barrage de la Coupe du monde, l’élimination de l’Algérie au premier tour de la CAN va-t-elle affecter le moral du groupe ?

C’est vrai que ça fait mal de sortir dès le premier tour, alors que l’équipe était le tenant du titre, mais la Coupe du monde est une autre motivation. Tous les joueurs vont se donner à fond pour participer à cette grande fête du football mondial. Donc, l’Algérie va tout donner pour passer.

Le match retour contre le Cameroun se jouera à Alger, est-ce un avantage pour l’équipe de Belmadi ?

Je ne sais pas s’ils vont jouer avec les supporters ou pas à cause du Covid. Mais si le match retour se joue avec le public, c’est un avantage pour les Algériens, mais il faut bien négocier le match aller au Cameroun. Ce sera un match difficile pour les deux équipes et ça va se jouer sur de petits détails.

Quel est votre favori pour gagner cette coupe d’Afrique ?

Pour moi, le grand favori, c’est le Cameroun, car il joue chez lui, mais il doit faire attention à la Gambie qui est une très bonne équipe. Il y a aussi le Maroc et l’Egypte qui peuvent brandir le trophée. Le Sénégal, jusqu'à présent, ne m’a impressionné tout comme la Tunisie.

  1. Z.

Barrages Algérie - Cameroun : Les Qataris viendront plus tôt au CTN

Barrages Algérie - Cameroun

Les Qataris viendront plus tôt au CTN

 

Afin de bien négocier ce dernier virage pour le Mondial 2022, l’entraîneur national Djamel Belmadi devrait  convoquer les joueurs les plus en forme. Dans sa liste pour cette double confrontation, on trouvera quelques joueurs qui évoluent dans la Stars Qatarie (Benlamri, Bounedjah, Brahimi, Tahrat ou Bounedjah). Les éléments retenus seront les premiers à rejoindre le Centre technique national de Sidi Moussa (CTN) avant leurs coéquipiers qui évoluent dans d’autres championnats.

 

La dernière journée le 16 mars

En perspective de la Coupe du monde prévue au mois de novembre prochain, le comité d’organisation locale prévoit le toilettage de certains stades qui abriteront les matches du Mondial. Raison pour laquelle, la saison footballistique au Qatar prendra fin plus tôt que d’habitude avec une dernière journée le 16 mars, alors que la trêve internationale commence  le 21 mars. On imagine que Djamel Belmadi demandera aux joueurs qui évoluent au Qatar de se présenter avant le 21 mars, avec un délai de 5 jours entre la fin du championnat au Qatar et le début du stage afin que les éléments en question ne perde pas la forme. D’ailleurs, le coach national a toujours opté pour cette idée. Pour rappel, lors des derniers regroupements, les joueurs évoluant au Golfe étaient toujours les premiers à rejoindre le stage. Un joueur comme Baghdad Bounedjah passe par une période difficile en sélection nationale. Muet depuis plusieurs matches, l’attaquant vedette d’Al Sadd a toujours bénéficié du soutien de Belmadi. Comme il est quasi certain qu’il sera dans la liste du mois de mars, le coach national devrait le faire venir au stage avant les autres joueurs pour le préparer psychologiquement, plus particulièrement pour le match aller au Cameroun qui sera très important pour notre sélection, car, là-bas, Belmadi a besoin de joueurs volontaires à souhait et psychologiquement dans un bon état.

  1. S.

Desabre : «Un peu de respect à Belmadi !»

«La Coupe du monde est une autre motivation»

 

«Algérie-Cameroun se jouera sur des détails»

 

Sébastien Desabre connaît bien le football africain ; il est passé par les grands clubs africains à savoir, le Raja, l’Etoile du Sahel et l’Asec Mimosa, pour ne cite que ceux-là. Aujourd’hui, il ne parle pas de ses aventures, mais défend corps et âme Belmadi. Il revient sur le parcours de l’Algérie au Cameroun sans oublier de mettre l’accent sur la CAN dans l’entretien qui suit. 

 

Bonjour coach, que pourriez-vous  dire sur la CAN qui se déroule actuellement au Cameroun ?

J’ai vu pratiquement tous les matchs, et j’ai remarqué qu’il y a eu beaucoup de surprises à commencer par la sortie de l’Algérie et du Ghana, deux grandes nations du football. Puis il y a eu d’autres surprises avec le Mali, qui a été éliminé par la Guinée équatoriale.

 

D’aucuns ont pensé que la Guinée équatoriale a eu la chance de figurer dans cette CAN, mais sur le terrain, on a vu une équipe très combative…

C’est vrai que la chance existe en football. Si vous avez remarqué, l’équipe de la Guinée a montré de belles choses lors des matchs qu’elle a joués. Elle a battu l’Algérie et a été éliminée par le Mali. Donc, pour moi, ce n’est pas une surprise, ils ont une très bonne équipe.

 

Parlons de l’Algérie ; d’après-vous qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Je ne peux pas expliquer ce qui n’a pas marché, car il n’y a que Belmadi qui peut répondre à cette question. Mais je dirai que, peut-être, les conditions climatiques et aussi le terrain ont gêné les Algériens pour développer leur football. L’Algérie n’est pas la première équipe, ni la dernière à sortir dès le premier tour, alors qu’elle est le tenant du titre.

 

Belmadi a été critiqué après cette élimination à cause de ses choix…

C’est sûr qu’après un échec, tout le monde s’attaque à l’entraîneur. Mais un peu de respect à Belmadi ! Il a construit une superbe équipe durant les trois dernières années. Pour moi, l’Algérie reste une grande nation du football ; elle va relever la tête lors des prochaines échéances.

 

Le prochain rendez-vous des Fennecs, c’est le match barrage de la Coupe du monde face au Cameroun…

Ça sera un match difficile pour les deux équipes. Il y aura 4 mi-temps et l’équipe qui va bien négocier sera qualifiée. Pour moi, ces deux confrontations vont se jouer sur des petits détails.

 

Pouvez-vous nous dire les faiblesses des Camerounais ?

Chaque équipe a des lacunes ; je pense que Belmadi va bien étudier le jeu des Camerounais pour trouver les solutions. C’est vrai que l’Algérie a été éliminée dès le premier tour de la CAN, mais la Coupe du monde est une autre motivation pour les joueurs. L’Algérie dispose d’un potentiel de qualité avec un leader comme Mahrez, qui aura un rôle important dans ces deux matchs.

 

 

Jouer le match retour en Algérie est-il un avantage ?

Bien sûr que oui, mais il faut surtout bien négocier le match aller, car si l’Algérie réalise un bon résultat au Cameroun, elle peut jouer le match retour tranquille, mais ça sera aussi difficile.

 

 

Avant de conclure, quel est votre favori pour cette CAN ?

J’ai 2 favoris qui peuvent succéder à l’Algérie. Le premier, c’est le Sénégal, et le deuxième, ce sera soit le Maroc, soit l’Egypte.

 

Et le Cameroun ?

Je ne pense pas, le Cameroun n’a pas encore affronté les grandes équipes et il a montré des lacunes dans ses confrontations. C’est pour cette raison que pour moi le Cameroun n’est pas un favori.

M. Z.

Zefzef manager général des Verts

Zefzef manager général des Verts

 

La FAF n’a pas attendu longtemps pour designer le successeur de Labdi Amine limogé lundi de son poste de manager général. Jeudi après-midi, la FAF a annoncé la désignation de Djahid-Abdelouahab Zefzef en qualité de nouveau manager général des Verts.

 

Une riche expérience

La désignation de Zefzef n’est pas fortuite. En effet, ce dernier ne débarque pas en terrain inconnu, lui qui a occupé plusieurs postes dans le passé, en septembre 2018 il démissionna de son poste de vice- président pendant le mandat de l’ancien président Kheireddine Zetchi, membre du BF pendant de longues années du temps de Mohamed Raouraoua, il a participé aux campagnes des Verts en Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud et celle du Brésil quatre ans après.

 

1re mission, le Cameroun

Avant le début de la CAN, Djamel Belmadi avait déploré certains dysfonctionnements. «Je ne peux pas m’occuper de tout», se lamenta le coach national, son message est bien reçu, exit Amine Labdi et nomination aussitôt après de Djahid Zefzef. Sa première mission est de préparer le prochain déplacement de l’EN prévu fin mars au Cameroun pour les barrages qualicatifs à la Coupe du monde 2022.

  1. S.

Chérif Oudjani : «L’aspect psychologique, le principal chantier de Belmadi »

«Hors de question de s’abaisser devant Delort !»

 

«Ce serait bien que le Cameroun ne remporte pas la CAN»

 

Il a suffi d’un premier tour mal négocié par l’EN à la CAN pour que le doute s’installe. «C’est un vrai coup de tonnerre », reconnaît l’ancien attaquant international après cette désillusion. Il estime que si nos joueurs sont de bonnes dispositions mentales, l’EN se qualifiera en Coupe du monde.

 

 

Quel est votre sentiment après la cruelle désillusion de la CAN 2021 ?

On est tous déçus, j’imagine qu’en Algérie, la déception est encore plus grande. Là où j’habite (Lens), il y a une forte communauté algérienne. J’ai remarqué que tout le monde est abasourdi, car personne ne voyait venir cet échec ; quand même, on est les champions d’Afrique avec 35 matchs sans défaite, récent vainqueur de la Coupe arabe des nations, certes, avec l’équipe A’. Tout ça est censé créer de bons dynamismes. Et tout d’un coup, on est éliminé alors que l’on figurait dans un groupe abordable. Oui, c’est un gros coup de tonnerre. J’espère que notre équipe nationale rebondira vite, et cela passe inéluctablement par une qualification au Mondial 2022.

 

Après ce cuisant échec, faut-il tout remettre en cause ?

Surtout pas ça ! On ne peut balayer du revers de la main tout ce qui a été fait avant durant 3 ans avec autant de moments de joie que nous a procurés cette sélection. Evidemment, il faudrait trouver les bonnes mesures afin de repartir de plus belle en quelque sorte, trouver le bon milieu, car il y a certainement des choses qui n’ont pas bien fonctionné.

 

Comme quoi, par exemple ?

Si l’on va gratter un peu, il y a peut-être eu des histoires en interne, car la vie du groupe est plus importante dans la réussite d’une équipe que les individualités. L’EN est au-dessus de n’importe quel joueur et quel que soit son statut. Ça peut arriver à n’importe quelle équipe de rater une compétition. Il faut, comme je l’ai dit, garder les bonnes bases. On espère, pour notre équipe nationale, cet échec à la CAN est juste un accident de parcours.

 

Que feriez-vous si vous étiez à la place de Djamel Belmadi ?

Je persiste à dire qu’il faudrait être à l’intérieur pour faire une bonne analyse. Il y a quand même cette satisfaction de s’être procuré, notamment dans les deux premiers matchs, beaucoup d’occasions de but. Même si l’on a été inefficace, au moins, on a produit du jeu. En revanche, la perméabilité de notre défense sera à mon avis le principal chantier pour Djamel Belmadi. En plus de la force psychologique qu’il faudra retrouver, Mahrez, Atal, Bennacer ou Bensebaini n’ont pas perdu, à ce que l’on sache, leur talent en une semaine.

 

Faute de matchs programmés avant les barrages, nous pensons que la marge de manœuvre de Belmadi est réduite pour pouvoir bien préparer le rendez-vous avec le Cameroun…

J’insiste sur l’aspect psychologique, le coach national ne va pas attendre le rassemblement avant ce rendez-vous pour le faire. Je pense qu’il doit être en contacts permanents avec ses joueurs au téléphone afin de les remobiliser. C’est indéniable, on a une équipe talentueuse, seulement il faut mettre les joueurs dans de bonnes dispositions mentales afin de bien gérer ces barrages.

 

Très affecté par les critiques, Ryad Mahrez a réagi ce mardi à travers une lettre qu’il posta sur ses comptes sociaux…

Ça dépend de la personnalité de tout un chacun. Quand on est dans le haut niveau, on ne fait pas forcément l’unanimité, il y a des gens qui vous aiment et d’autres qui vous critiquent. L’équipe de France, détentrice de la Coupe du monde, lorsqu’elle a échoué au dernier Euro, elle a été sévèrement critiquée par les Français. En remportant le tournoi des nations quelques semaines après, tout le monde la trouve bien. La critique fait partie du métier. Riyad Mahrez et ses coéquipiers devront se battre pour les nombreux Algériens qui les vénèrent et admirent.

(Retrouvez l'intégralité de l'interview dans notre édition du 29

Chérif Oudjani : «L’aspect psychologique, le principal chantier de Belmadi »

 

 «Hors de question de s’abaisser devant Delort !»

 

«Ce serait bien que le Cameroun ne remporte pas la CAN»

 

Entretien réalisé par

  1. STITOU

 

Il a suffi d’un premier tour mal négocié par l’EN à la CAN pour que le doute s’installe. «C’est un vrai coup de tonnerre », reconnaît l’ancien attaquant international après cette désillusion. Il estime que si nos joueurs sont de bonnes dispositions mentales, l’EN se qualifiera en Coupe du monde.

 

 

Quel est votre sentiment après la cruelle désillusion de la CAN 2021 ?

On est tous déçus, j’imagine qu’en Algérie, la déception est encore plus grande. Là où j’habite (Lens), il y a une forte communauté algérienne. J’ai remarqué que tout le monde est abasourdi, car personne ne voyait venir cet échec ; quand même, on est les champions d’Afrique avec 35 matchs sans défaite, récent vainqueur de la Coupe arabe des nations, certes, avec l’équipe A’. Tout ça est censé créer de bons dynamismes. Et tout d’un coup, on est éliminé alors que l’on figurait dans un groupe abordable. Oui, c’est un gros coup de tonnerre. J’espère que notre équipe nationale rebondira vite, et cela passe inéluctablement par une qualification au Mondial 2022.

 

Après ce cuisant échec, faut-il tout remettre en cause ?

Surtout pas ça ! On ne peut balayer du revers de la main tout ce qui a été fait avant durant 3 ans avec autant de moments de joie que nous a procurés cette sélection. Evidemment, il faudrait trouver les bonnes mesures afin de repartir de plus belle en quelque sorte, trouver le bon milieu, car il y a certainement des choses qui n’ont pas bien fonctionné.

 

Comme quoi, par exemple ?

Si l’on va gratter un peu, il y a peut-être eu des histoires en interne, car la vie du groupe est plus importante dans la réussite d’une équipe que les individualités. L’EN est au-dessus de n’importe quel joueur et quel que soit son statut. Ça peut arriver à n’importe quelle équipe de rater une compétition. Il faut, comme je l’ai dit, garder les bonnes bases. On espère, pour notre équipe nationale, cet échec à la CAN est juste un accident de parcours.

 

Que feriez-vous si vous étiez à la place de Djamel Belmadi ?

Je persiste à dire qu’il faudrait être à l’intérieur pour faire une bonne analyse. Il y a quand même cette satisfaction de s’être procuré, notamment dans les deux premiers matchs, beaucoup d’occasions de but. Même si l’on a été inefficace, au moins, on a produit du jeu. En revanche, la perméabilité de notre défense sera à mon avis le principal chantier pour Djamel Belmadi. En plus de la force psychologique qu’il faudra retrouver, Mahrez, Atal, Bennacer ou Bensebaini n’ont pas perdu, à ce que l’on sache, leur talent en une semaine.

 

Faute de matchs programmés avant les barrages, nous pensons que la marge de manœuvre de Belmadi est réduite pour pouvoir bien préparer le rendez-vous avec le Cameroun…

J’insiste sur l’aspect psychologique, le coach national ne va pas attendre le rassemblement avant ce rendez-vous pour le faire. Je pense qu’il doit être en contacts permanents avec ses joueurs au téléphone afin de les remobiliser. C’est indéniable, on a une équipe talentueuse, seulement il faut mettre les joueurs dans de bonnes dispositions mentales afin de bien gérer ces barrages.

 

Très affecté par les critiques, Ryad Mahrez a réagi ce mardi à travers une lettre qu’il posta sur ses comptes sociaux…

Ça dépend de la personnalité de tout un chacun. Quand on est dans le haut niveau, on ne fait pas forcément l’unanimité, il y a des gens qui vous aiment et d’autres qui vous critiquent. L’équipe de France, détentrice de la Coupe du monde, lorsqu’elle a échoué au dernier Euro, elle a été sévèrement critiquée par les Français. En remportant le tournoi des nations quelques semaines après, tout le monde la trouve bien. La critique fait partie du métier. Riyad Mahrez et ses coéquipiers devront se battre pour les nombreux Algériens qui les vénèrent et admirent.

 (Retrouvez l'intégralité de l'interview dans notre édition du 27 janvier 2022)

 

Après le calamiteux parcours à la CAN : Les grosses désillusions

Après le calamiteux parcours à la CAN

Les grosses désillusions

 

Pour digérer l’humiliante élimination de l’équipe nationale à la CAN 2021, il faudrait du temps aux Algériens. Comble de l’ironie, ils devront attendre deux mois pour oublier ce cauchemardesque souvenir, que seule une qualification de l’EN au Mondial ferait oublier. Petit retour sur le parcours des Verts en terres camerounaises pour faire le bilan de l’équipe. Pour tous les Algériens, si leur sélection a échoué, la faute incombe aux attaquants, car ils n’arrivent pas à comprendre comment notre sélection nationale ne marquera qu’un seul but, qui plus est était l’œuvre d’un milieu récupérateur, en l’occurrence Sofiane Bendebka. D’où les réactions négatives sur le comportement de la ligne offensive.

Ils ont perdu

Pour tout le monde, quand on parle des défaillances offensives, le plus visé est Ryad Mahrez qui a été contraint de sortir de sa réserve. On se souvient d’une déclaration de Djamel Belmadi après le surprenant nul concédé contre la Sierra Leone pour déplorer le manque d’efficacité de son équipe. Le coach national avait dit : « Dans ce match, on n’a pas été tueurs.» En décodé, Belmadi n’avait pas apprécié que Slimnai et Bounedjah soient en panne d’efficacité car on emploie le mot ‘’tueur’’ lorsqu’on parle de la prestation des attaquants de pointe. Or, que ce soit Bounedjah ou Slimani, ils sont les grands perdants de cette CAN. Certes, en défense, l’EN manquait d’assurance ; avec 4 buts encaissés en 3 matches, il y a beaucoup à dire avant les barrages contre le Cameroun fin mars prochain. Belmadi ne doit pas se tromper de choix en alignant contre le Cameroun une défense plus hermétique, notamment au match aller qui est décisif pour l’issue finale de ce dernier tour qualificatif au Mondial.

Faudrait-il suivre Belfodil ?

Comme mentionné dans un précédent article, l’inefficacité de la ligne d’attaque a été l’une des raisons de notre élimination prématurée à la CAN. Néanmoins, il faudrait se mettre à la place du sélectionneur national. Avec la pénurie d’attaquants racés, comme on dit, dans le royaume des aveugles, le borgne est roi. Bounedjah et Slimani seront toujours là en mars prochain. Andy Delort non sélectionnable, Djamel Belmadi va-t-il suivre les performances d’Ishak Belfodil au Hertha Berlin ?

Julian Nugelsaman s’enflamme pour lui

L’actuel coach du Bayern Munich, qui a eu sous ses ordres Ishak Belfodil lorsqu’il était à Hoffenheim, n’a pas tari d’éloges sur les qualités de Belfodil samedi en conférence. « En Allemagne, Ishak Belfodil est sous-estimé », trouve Julian Nugelsaman.  Agé de 29 ans, Belfodil a marqué 21 buts en 87 matches joués en Bundesliga. Bien qu’il soit privé de matchs en raison de blessures récurrentes, il garde quand même un bon ratio dans un championnat aussi relevé que la Bundesliga. A signaler qu’avant la CAN 2019, Ishak Belfodil était dans les petits papiers de Djamel Belmadi. Hélas, une grave blessure contractée quelques semaines avant le départ en Egypte priva l’ancien attaquant de l’Inter Milan d’une participation à cette CAN. Maintenant que le coach national a un sérieux problème en attaque, il devrait suivre de près les performances de Belfodil avec Hertha Berlin. Si elles sont bonnes, Belfodil comblera la place laissée vide par Delort.

 

  1. S.