La situation de nos clubs professionnels par rapport à la menace qui leur pend au nez ressemblerait au titre d'un western spaghetti de Sergio Leone. Pour quelques milliards de plus ou pour quelques U20 de moins. Il s'agit en fait des clubs qui ne se sont pas mis en conformité avec les normes financières instruites par la FAF et ont fait voler en éclats le plafond de la masse salariale de 50 milliards de dinars ou de ceux qui n'ont pas respecté le temps de jeu minimum requis des jeunes de moins de 20 ans inscrits dans leur effectif. Alors que le gong n'est pas loin de retentir avant l'exécution de l'interdiction de recrutement, ces deux restrictions sont en fait intimement liées car dans le pire il y a quelques fois le meilleur dans la mesure où la contrainte à ne pas pouvoir recruter, la barrière serait alors levée pour pas mal de jeunes talents de moins de 20 ans qui chauffent le banc des remplaçants tout au long de la saison.
R. B.