L’arbitrage et ses limites

Publié le : 1 Novembre 2025

La liberté d’expression des entraîneurs s’arrête-t-elle là où commence le pouvoir de décision des arbitres ? La question, plus que jamais d’actualité après le match JSS-JSK, mérite d’être posée, tant les dépassements peuvent parfois s’avérer choquants, d’un côté comme de l’autre.

Que dire lorsqu’un entraîneur exprime sa désapprobation à la suite d’une décision arbitrale manifestement entachée d’erreur, et qu’il risque d’être réprimandé pour des propos pourtant tenus de bonne foi ?

Certes, les lois de l’arbitrage peuvent sembler impénétrables, mais leur application sur le terrain devrait, elle aussi, être soumise à un cadre plus strict, afin d’éviter les « boulettes » présumées innocentes des arbitres. Une fois de plus, on a déploré l’absence de la VAR.

Faut-il rappeler que si l’assistance vidéo a vu le jour dans le football mondial, c’est bien comme un aveu implicite des erreurs d’arbitrage ayant souvent influencé le résultat de nombreuses rencontres ? Pour l’histoire, et à titre d’exemple, si la VAR avait existé à l’époque, l’Angleterre et l’Argentine ne seraient peut-être jamais devenues championnes du monde en 1966 et en 1986.

R.B.