Un entraineur me confiait qu'un jour il avait demandé au président du club où il se trouvait de recruter un psychologue. "Un psycho… quoi ?" lui rétorqua-t-il, en ajoutant : "À quoi bon dépenser encore de l'argent pour un psychologue qui ne va sûrement pas marquer des buts à la place des attaquants maladroits." C'était en quelque sorte le summum de l'ignorance par rapport aux critères modernes de la performance de haut niveau. Et même Freud, s'il avait été encore de ce monde, aurait été stupéfait par une telle balourdise qui met complètement "hors-jeu" son auteur. Car il n'échappe désormais à personne que la psychologie en football aide les joueurs à optimiser leurs performances et à améliorer la concentration dans le jeu. Aujourd'hui dans le football mondial de haut niveau, il y a même certains joueurs qui ont des psychologues personnels dans le but de perfectionner leur motivation et leur confiance en leurs potentialités. Et franchement, sans vouloir généraliser, quand on voit le comportement de certains de joueurs dans notre championnat professionnel, la présence de "psy" dans les staffs pourrait améliorer pas mal de choses et réduire sûrement la charge de travail de la commission de discipline de la LFP.
R. B.