Le sablier continue de s'égrener pour certains de nos clubs professionnels qui sont toujours hors des clous par rapport aux réformes préconisées par la FAF pour mettre un terme à la prodigalité démesurée et au manque de rigueur dans la gestion. Et ironie du sport, cela concerne pour le moment des clubs qui fonctionnent en mode hybride, c'est-à-dire grâce au financement public plus que généreux et à l'appoint non négligeable du sponsoring privé. D'où cette tendance aux dépenses compulsives dues, semble-t-il, à une gouvernance déficiente des clubs professionnels, point névralgique évoqué par le président de la FAF. Il y a assurément une antinomie entre la gestion empirique hors sol et les exigences du professionnalisme qui peuvent mener vers des dérives irréversibles (sanctions financières et sportives). Trop longtemps bercés par l'indulgence des structures de contrôle de gestion, on a comme l'impression que certains clubs ne réalisent pas la menace qui leur pend au nez avec une tolérance zéro qui pointe à l'horizon. Avis aux amateurs… auto-convertis professionnels !
R.B.