Que risque vraiment Ahmad Ahmad ?

Le président de la CAF Ahmad Ahmad a quitté son lit d’hôpital au Caire le week-end dernier pour aller se reposer chez lui à Madagascar. C’est Omari qui gère la CAF en son absence.

Entre-temps, la commission d’éthique de la FIFA  a programmé son audition dans une affaire de corruption pour ce jeudi 19 novembre. Mais à cause de son état de santé, Ahmad ne se déplacera pas à Zurich et devrait ainsi être auditionné par visioconférence. Il est très probable qu’Ahmad Ahmad soit suspendu 90 jours le temps d’approfondir l’enquête, ce qui provoquera naturellement son éjection  de la course à la présidence de la CAF. La pire chose qui puisse lui arriver en cette année en attendant le verdict finale de la commission. Briguant un second mandat à la présidence de la CAF, le Malgache n’a pas encore retiré sa candidature, et ce même s’il a lancé dans la course l’un de ses plus grands soutiens, Senghor, en l’occurrence. Les autres candidats sont le Sud-Africain Motsepe, le Mauritanien Ahmad Yahia et enfin l’Ivoirien Jack Anouma.

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