Quelques jours seulement après le match aller disputé en Egypte, l’arbitre international algérien continue de faire parler de lui ; désormais, les Tunisiens l’accusent clairement d’avoir été corrompu avec pour preuve un document qui circule sur le Net, mais qui n’a pas été authentifié.

Vendredi passé s’est jouée la première manche de la finale de la Ligue des champions africaine entre Al Ahly et l’Espérance de Tunis au Caire. Une rencontre importante et remportée par Al Ahly sur le score de 3 buts à 1. Plus que le score, c’est l’arbitrage qui a été au centre des débats au cours de ce match puisque le referee algérien Mehdi Abid Charef est complètement passé à côté de la plaque en ratant son match et en commettant plusieurs erreurs qui ont eu une incidence directe sur le score final de la rencontre. Les Tunisiens n’ont pas manqué de répliquer en accusant l’arbitre d’avoir tout fait pour les saboter. Cependant, ce n’était pas tout puisqu’hier, les Tunisiens ont clairement accusé Abid Charef d’avoir été corrompu par les dirigeants d’Al Ahly pour leur faciliter la tâche et leur offrir la victoire. Un match qui aurait été arrangé par l’arbitre algérien. De graves accusations contre l’homme en noir car l’on parle de la plus grande infraction qui existe au foot, la corruption.

 

Un document parle de 200 000 $ encaissés par Charef

Hier, les accusations ont été plus virulentes puisqu’un document a circulé sur la Toile faisant état d’une offre de 200.000 $ pour le corps arbitral. Le document en question émanant de Presentation Sports, envoyé aux dirigeants d’Al Ahly, assure que le montant indiqué a été offert au corps arbitral en guise de frais divers, cadeaux et bon accueil d’Abid Charef et ses deux assistants. Il faut dire que ce document intrigue au plus haut point puisque même si c’était un cadeau de complaisance, ce n’est pas d’un montant de 200.000 $.

 

Authentification

Cependant, il y a un mais dans cette histoire : le document qui circule sur le Net n’a pas été authentifié et rien ne dit qu’il est véridique. Donc, pour le moment, on ne peut pas dire qu’Abid Charef a été acheté ou corrompu pour favoriser les Egyptiens. Maintenant, cette affaire est loin d’être terminée puisque la Fédération tunisienne demande l’ouverture d’une enquête pour déterminer s’il y a bien eu corruption ou pas. L’arbitre algérien va traverser des moments difficiles et doit redorer son image sous peine d’être sévèrement sanctionné par l’instance africaine.

 

Mis au frigo et privé de Mondial des clubs par la CAF

Après toutes ces accusations et après le match catastrophique, faut-il le souligner, d’Abid Charef, la CAF n’a pas tardé à prendre des premières mesures. En effet, l’instance africaine a décidé de mettre au frigo l’arbitre algérien pour une durée indéterminée. Ce n’est malheureusement pas tout puisque la CAF aurait également décidé de le retirer de la liste des 36 arbitres retenus pour le Mondial des clubs qui se tiendra aux Emirats arabes unis très prochainement. Maintenant, il est plus question de savoir ce qui s’est réellement passé et si les soupçons de corruption pourront être confirmés ou bien si l’arbitre de 38 ans va blanchir son image et sera innocenté après les graves accusations qui pèsent sur sa personne actuellement. Une affaire qui n’a pas fini de faire couler de l’encre.

1. Z.

 

Un sérieux problème à quelques jours du stage

Farès rallonge la liste des blessés

 

Encore une mauvaise nouvelle pour le staff technique national qui a appris la blessure du latéral gauche de SPAL, Mohamed Fares. Ce dernier s’ajoute à la longue liste des joueurs blessés et qui pourraient rater le Togo.

Rien ne va plus au sein des Verts. Non pas qu’il y ait des soucis particuliers, mais pour un entraîneur, c’est le pire qui puisse se produire. En effet, à quelques jours seulement du rassemblement en vue du match décisif face au Togo, Djamel Belmadi doit rajouter un nouveau nom à la liste de joueurs blessés. Cette fois, c’est au tour du latéral gauche de SPAL Mohamed Fares de rejoindre la liste. Devant jouer face à la Lazio de Rome, le latéral passé par Hellas Vérone n’a finalement pas été retenu par son entraîneur. Au final, il a été mentionné que le principal concerné souffrait d’une blessure et qu’il était indisponible pour la rencontre en question. C’est une très mauvaise nouvelle pour Belmadi du moment que plusieurs joueurs sont déjà blessés actuellement ; on peut citer Soudani, Bentaleb ou encore Abeid. On ne peut pas dire que c’est la meilleure chose qui puisse arriver au coach national.

 

SPAL n’a pas communiqué sur la nature de la blessure

Par ailleurs, ce qui est encore plus intrigant, le club italien n’ait pas donné la moindre information concernant la blessure de Mohamed Farès. Cela fait planer le doute par rapport à une blessure grave ou non. Dans tout cela, le suspense plane sur l’état de santé du joueur. Ce dernier pourrait bien revenir très rapidement ou rester éloigné un certain moment et déclarer forfait pour le match du Togo. Donc, en attendant plus d’informations concernant Farès, le suspense demeure entier.

 

L’EN pourrait bien se retrouver sans ses latéraux titulaires

Devant cette situation, on attend la moindre nouvelle information concernant l’évolution du joueur. Si par malheur, il venait à déclarer forfait pour la rencontre, l’EN serait alors privé de ses latéraux gauches titulaires. Ghoulam n’a pas repris la compétition et manque de temps de jeu. Farès blessé, Belmadi pourrait alors se tourner vers d’autres options en convoquant d’autres joueurs. Le même constat est établi sur le flanc droit puisque Mandi est suspendu et qu’Attal vient à peine de reprendre avec son club. Une situation difficile à gérer pour le sélectionneur national qui voit une véritable hécatombe s’abattre sur ses joueurs. Un sérieux casse-tête en perspective.

1. Z.

 

Franck Thomas : «Benrahma est brillant»

Saïd Benrahma a encore fait parler de lui en Championship  ce week-end. Auteur d’un très bon match face à Millwall, l’international algérien a été l’un des artisans de la victoire de son équipe sur le score de 2 buts à 1. Son entraîneur n’a pas manqué de lui tirer chapeau et de se montrer plein d’éloges le concernant : «Benrahma a été d’une très grande aide pour l’équipe. Ils ont été deux, voire trois parfois sur lui pour tenter de le stopper, mais ils n’ont pas pu pour autant le faire. Nous l’avons gardé sur le terrain exprès pour qu’il apporte ses qualités. Cependant, je pense que tout le monde sait que c’est un joueur brillant et talentueux. On connaît ses qualités.» L’intéressé devrait particulièrement apprécier. D’ailleurs, dernièrement, on a fait savoir que Benrahma était dans le radar du coach national. S’il continue de la sorte, il se fera certainement une place assez rapidement.

1. Z.

 

Le salaire de Bounedjah freine le LOSC

Dans notre dernière édition, on a fait savoir que le directeur sportif de l’Olympique de Marseille Andoni Zuubizaretta a refusé de faire signer l’attaquant international algérien Baghdad Bounedjah. Si aucune indication n’a été donnée par rapport à la position du dirigeant phocéen, il n’empêche que selon le 10 Sport, c’est à cause de son salaire de 175.000 € mensuels que les Marseillais ont fait machine arrière. Toutefois, le site Foot sur 7 n’a pas manqué de faire savoir qu’un autre club français reste dans les rangs pour tenter d’aller chercher le buteur algérien auteur de 58 buts en 47 matchs avec Al-Saad. Il s’agit du LOSC. Le propriétaire du club Gérard Lopez n’aurait toujours pas abandonné cette piste, mais il se trouve qu’il y a un problème là aussi, et il est aussi en relation avec le salaire du joueur. Lille  est un club qui a eu beaucoup de difficultés en début de saison car il n’avait pas réussi à passer l’examen devant la DNCG. Depuis, le club a réussi à qualifier ses joueurs, mais reste sous surveillance par le gendarme financier. Ceci empêcherait donc un transfert pour le LOSC. Seul moyen pour y parvenir, ce serait de vendre Nicolas Pépé, l’homme à la valeur marchande la plus élevée de l’équipe. De toute façon, Bounedjah devrait alimenter la rubrique transferts prochainement car il a déjà émis le souhait de quitter Al Saad pour aller tenter l’aventure au vieux continent. Affaire à suivre.

1. Z.