Pourquoi la partie égyptienne a été épargnée ?

L’accusation contre Mehdi Abid-Charef touche à sa personne, il est accusé carrément de corruption, c’est un fait grave qui risque de nuire au football algérien.

Du côté de la CAF, on pense qu’il a délibérément falsifié ses décisions pour avantager l’équipe locale du Ahly du Caire lors de la finale aller jouée en Egypte contre l’ES Tunis. Tout le monde a vu les images. Il y avait bel et bien fausse lecture des images du VAR et Mehdi a réellement fauté. Mais l’a-t-il vraiment fait exprès ? Si oui, qui est cette autre partie qui l’aurait corrompu ? Le Ahly du Caire en a profité, ce club serait donc l’autre partie accusée par les Tunisiens d’avoir versé un pot-de-vin à notre arbitre international. Mais ce qu’on remarque depuis cette réunion de la commission de discipline du 6 novembre dernier durant laquelle la décision d’arrêter l’arbitre a été prise, c’est qu’à aucun moment on ne voit ou on ne lit le nom du club égyptien dans le procès-verbal de 2 pages qui accuse ouvertement l’arbitre algérien. Il est connu que quand il y a un corrompu, il y a forcément un corrupteur. Mais cette partie est restée dans l’ombre. Tout le monde sait qui a profité des décisions approximatives de l’arbitre Abid-Charef, sauf la CAF qui ne dit rien et semble terrifiée à l’idée de citer l’ogre égyptien dans son courrier. La convocation qui sera envoyée incessamment à l’arbitre algérien doit être suivie d’une autre pour l’autre partie, à savoir la partie égyptienne. La CAF affirme avoir «suffisamment d'éléments justifiant la tenue d'une audience concernant les allégations de corruption formulées à l'encontre du referee algérien.» Alors, veut-on sanctionner l’arbitre, mais pas le club ? La CAF a-t-elle peur d’impliquer l’Egypte encore une fois dans des affaires qui risquent de se retourner contre elle étant donné que ses locaux sont déjà installés sur le territoire égyptien ? Cela pourrait-il jouer en faveur de l’arbitre algérien ? Si on reconnaît définitivement l’arbitre coupable de cette accusation gravissime, cela impliquera le club africain du XXe siècle qui serait le corrupteur. Attendons pour voir.

  1. M. A.

 

Ghouti : «Très sereins et sûrs de son innocence à 100%»

Comme nous l’avons publié hier dans ces mêmes colonnes, la CAF a envoyé à la FAF une notification de suspension provisoire à l’encontre du referee mondialiste algérien, Mehdi Abid-Charef. L’arbitre international a été accusé tout simplement de corruption. En effet, une correspondance envoyée à la FAF le 16 novembre dernier annonce la suspension de l'arbitre algérien dans le cadre d'une enquête ouverte dont l'objet est allégations de corruption, violation des statuts de la CAF et des règlements et du code disciplinaire.

Cette enquête met au frigo notre compatriote qui ne pourra plus officier, même des matches de championnat algérien, en attendant sa comparution devant le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football incessamment. Ceci dit, la partie qui entend faire appel doit faire connaître son intention par écrit dans les deux jours suivant la notification de la décision et c’est ce qui a été fait. La FAF a pris ça sous son aile au moment où elle aurait pu se tenir à l’écart de ce conflit qui ne la concerne pas. Elle a envoyé le fameux recours où elle a tout simplement rejeté les accusations ayant visé Abid-Charef. C’est le membre du Bureau Fédéral et président de la CFA, Mohamed Ghouti, qui nous a donné l’information hier ; il était tout simplement contrarié par la décision de la CAF. Ghouti pense qu’Abid-Charef est loin d’être cet arbitre corrompu, comme essaye de nous le faire croire l’instance d’Ahmad Ahmad. Il nous a déclaré que la FAF a introduit un recours en rejetant cette accusation et compte défendre le referee vu qu’elle est sûre de sa réputation. «On a fait un recours dans les délais, à savoir les 48 heures qui ont suivi l’arrivée de la notification. On est sûrs de l’innocence de l’arbitre à 100%. Pour nous déjà, la CAF ne joue pas lorsqu’elle est sûre de quelque chose et ce n’est pas le cas. Elle aurait pu le radier à vie en cas de présence de preuves tangibles de corruption. Pour le moment, on attend la date de l’audience. Et ce qui est certain, c’est que nous sommes très sereins», nous a déclaré Ghouti.

 

«On connaît Abid-Charef, il est propre»

Avant cette histoire du match entre les Egyptiens et les Tunisiens et la mauvaise lecture des images du VAR, Abid-Charef était considéré comme le meilleur arbitre algérien et ce n’est pas le président de la CFA qui dira le contraire. «On le connaît, Mehdi, c’est quelqu’un de très propre. La CAF l’a certes convoqué, mais on est sûrs qu’il est innocent. Pour le moment, il est à l’arrêt, c’est juste une sanction à titre provisoire, tout ira pour le mieux», a ajouté Ghouti.

  1. M. A.

Elle s’implique sans avoir de preuves matérielles de l’innocence du referee

La FAF a-t-elle bien fait de prendre position ?

 

La Fédération algérienne de football a travers le recours déposé avant le 18 novembre dernier auprès de la CAF a choisi de défendre crânement son arbitre Mehdi Abid-Charef, mais a-t-elle vraiment pris la décision qu’il fallait ?

Pour le moment, la CAF a décidé de mettre au frigo l’arbitre et de le soumettre à une enquête avec audition prévue prochainement et jusqu’à preuve du contraire, il est pour le moment accusé de corruption avec des preuves que la CAF trouve «suffisantes» pour la tenue d’une audience, la FAF a, en même temps, appris comme tout Algérien cette accusation et sait que cela est justifié vu la gravité des décisions prises par l’arbitre algérien lors du fameux match entre le Ahly et l’EST mais malgré ça, elle a décidé de se mettre du côté de l’arbitre au lieu de se tenir à l’écart de ce conflit qui concerne l’arbitre d’un côté et la CAF de l’autre. Accusée de toutes parts de nourrir la corruption ces derniers temps, la FAF devait réagir, mais Zetchi et à travers ses différentes sorties médiatiques s’es contenté de «condamner» et dire qu’il est «choqué» mais sans passer à l’acte, il faut dire que la fédération n’a rien fait pour donner une bonne image de son football et de son arbitrage, on assiste chaque semaine à des accusations à l’encontre des arbitres par des dirigeants de club et la médiatisation a atteint son comble, il faut dire que les Tunisiens après ce qui s’est passé contre le Ahly n’ont pas hésité à déployer le rapport de France Football comme preuve tangible de corruption, il aurait même été introduit dans leur dossier, et entre-temps la FAF n’a rien pour se défendre, ni pour arrêter ce massacre, par contre elle opte pour le soutien inconditionnel de l’arbitre accusé de corruption, alors qu’elle peut se tenir à l’écart de ce duel à distance. Il faut reconnaître que la FAF nous a habitués à de telles prises de position un peu louches ; récemment, elle a évoqué la LFP et s’est mêlée de ses affaires et a même soutenu Medouar qui a été pointé du doigt par toute l’Algérie du foot et qui a été massacré par le président de la JSK à travers ses déclarations, Medouar a perdu sa bataille, et la FAF a été ridiculisée, elle pourrait l’être aussi cette fois, s’il s’avère qu’Abid-Charef est réellement coupable, autrement dit la fédération a décidé de soutenir les coupables au lieu de se positionner au-dessus de cette mêlée, de se contenter de son rôle celui d’assainir son football et le mettre à l’abri de telles d’accusations, car après tout mieux vaut prévenir que guérir. La fédération qui n’a pas de preuves de l’innocence de l’arbitre algérien si ce n’est les  propos de Ghouti qui dit connaître assez bien le referee et ses principes va devoir revoir ses démarches à l’avenir,  et bouger en parallèle pour éloigner toutes ces accusations en balayant devant sa porte.

  1. M. A.

 

Il était DEN et sélectionneur des U21 concernés par les éliminatoires des JO 

Charef claque la porte

 

En octobre 2017, la FAF nous annonçait la nomination de Boualem Charef dans son nouveau poste, celui de directeur des équipes nationales, son rôle était un peu de chapeauter toutes les sélections et s’occuper d’elles et laisser la DTN de Saâdane s’occuper de tout ce qui est formation, un an après les deux hommes ne sont plus là. Ainsi, la saignée s’est poursuivie au sein des différentes structures de  la FAF. Quelques jours après la démission attendue de Saâdane, c’est au tour de Boualem Charef de rendre le tablier, il quitte la DEN mais aussi la sélection des U21 qu’il devait préparer pour les éliminatoires de la CAN2019 des U23 qualificatives aux JO, il avait entamé un grand chantier qui restera malheureusement inachevé, du moins, il ne sera pas mené par l’ancien entraîneur d’El-Harrach qui va visiblement reprendre son travail de coach en club. C’est le concerné lui-même qui nous a informés de sa démarche. «Je viens de présenter ma démission à la FAF, je ne suis plus le DEN», a-t-il écrit, il venait de déposer sa démission, et nos sources ont révélé que cela a eu lieu mardi passé mais cela fait longtemps qu’il avait décidé de se retirer, il a résisté et la goutte qui a fait déborder le vase aura été l’annulation du match amical face à l’Egypte qui devait se jouer le 19 de ce mois, il devait servir comme match de préparation pour les éliminatoires de la CAN 2019 des U23 face à la Guinée équatoriale, cet incident a suivi la série d’éjections qui a touché les différentes sélections de jeunes ; en effet, plusieurs entraîneurs ont été demis de leurs fonction par la fédération. Le nom de Charef est déjà cité du côté du CRB, il devrait succéder à Chérif El-Ouazzani.

  1. M. A.

 

 

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