La soirée de mardi a bien commencé et a viré au cauchemar vers 22h. L’ESS a perdu son second match de Ligue des champions face au MCA sur le score 1-0.
Le but venu dans les derniers instants de la rencontre par Karaoui a mis KO les camarades de Haddouche, pourtant parfaitement soutenus par leurs fans. Ainsi, l’ESS, qui cherchait comment effacer le dernier revers enregistré face au TP Mazembe, est tombée sur une solide et coriace formation du MCA, venue elle aussi chercher un résultat qui l’a relancerait dans la course dans cette compétition exceptionnelle. Ce beau duel a été arbitré par l’Egyptien Abougricha qui a su mener ce débat footballistique où le dernier mot est revenu aux visiteurs. Cependant, ce résultat met fin aux ambitions de l’équipe sétifienne et à sa galerie d’aller loin dans cette compétition et de refaire le scénario de 2014. Avec deux défaites et 0 point au compteur, l’ESS a ruiné ses chances et elle aura besoin d’un vrai miracle pour passer au prochain tour, mais vu la qualité de jeu et les erreurs commises par les coéquipiers de Badrane, il est vraiment difficile de continuer à espère pour les fans de l’Aigle noir.
La leçon de réalisme de Casoni
La formation sétifienne enchaîne les défaites et Zorgane trouve du mal à redresser la barre ces derniers temps. Avant-hier, c’était au tour du MCA de Casoni de donner une leçon de réussite et de réalisme aux Sétifiens qui sont passés à côté de leur sujet une fois de plus dans un match d’une grande importance. Le coach de l’ESS a montré ses limites dans la gestion tactique de cette rencontre où l’équipe semblait perdu et jouait d’une manière anarchique, alors que Casoni a bien géré les moments importants de la rencontre en procédant au renforcement du milieu avec l’incorporation de Bedebouda et Cherif El-Ouazzani, tout on changeant de positionnement de Nekkache, le genre de stratégie efficace qui a vite fait mouche à la fin.
Le 4-4-2 ne réussit plus à l’ESS
L’autre mauvais calcul du coach sétifien réside dans le choix tactique prôné durant cette rencontre. L’ESS a opté pour un 4-4-2 classique qui n’a pas facilité la tâche des camarades de Bakir face au schéma de jeu prudent et fermé de Casoni, surtout en première période ; l’ESS, qui ne sait pas jouer en 4-4-2, n’a pas pu inscrire le moindre but. Pour le public présent, c’est le même constat, car la galerie a longtemps sifflé la bande à Zorgane avec son jeu très limité et décevant une nouvelle fois.
- H.
Fair-play total
Les Sétifiens ont applaudi le MCA
C’était une ambiance démente et vraiment une belle soirée en matière de spectacle, fumigène et tifos monumentaux ont illuminé la nuit de Sétif ; malheureusement, le résultat final n’était pas satisfaisant pour les supporters sétifiens qui ont quitté le stade déçus, avec ce sentiment amer d’avoir pris une claque de la part du MCA. Il faut signaler que les coéquipiers de Chaâl ont été chaleureusement applaudis par les fans de l’ESS et le fair-play était bien maître des lieux avant, pendant et après la rencontre.
Hamar n’a pas adressé la parole à Zorgane
Le président Hamar a passé une semaine très difficile et avant-hier, c’était encore plus délicat. Hamar, qui a suivi la rencontre sur les nerfs, était très déçu après le coup de sifflet final au point qu’il a quitté les vestiaires sans adresser la parole ni aux joueurs ni à son entraîneur Malik Zorgane. Ce dernier, qui est dans l’œil du cyclone, risque de sauter dans les tout prochains jours.
Il se rapproche de l’ESS
Madoui, un salaire de 120 millions
La piste de Madoui se précise. On a appris qu’il a résilié son contrat avec l’Etoile du Sahel et se trouve à Sétif pour souffler et retrouver un peu de confort auprès des siens. Ensuite, il y a de fortes chances que la direction relance Madoui pour un dernier round de négociations. On a appris aussi que Hamar compte proposer un salaire de 120 millions au technicien sétifien pour prendre en main l’équipe le plus tôt possible.