La formation belouizdadie a quitté avec les honneurs la compétition africaine. Cependant, ce n’est pas sur le plan sportif que le CRB a été sorti. Les coulisses et l’arbitrage ont fait leur sale boulot pour éliminer le représentant algérien.
Par Islam Z.
Comme tout le monde le sait, après la défaiteau match aller au 5-Juillet, le CRB était dans l’obligation d’aller chercher la victoire au stade Mohamed-V de Casablanca. Malheureusement, ça n’a pas été le cas, le CRB a été éliminé. Il fallait absolument gagner à l’aller et faire tout au retour. Cependant, avant-hier, l’adversaire, qui n’était clairement pas un foudre de guerre, n’a pas réussi à inquiéter le Chabab qui se produisait comme s’il était à la maison faisant le jeu et amenant le danger. Cependant, au plus fort de la domination belouzidadie, il allait y avoir un chamboulement et le héros se nomme Amine Mohamed Omar, l’arbitre égyptien. En effet, ce dernier va prendre les choses en main et sauver le WAC qui était à l’agonie en étant sur le point de craquer sous les coups de boutoir du Chabab.
Le rouge de Moussaoui pour décourager le CRB
Mohamed-Amine Omar ou Bakarry Gasama, version égyptienne, a décidé de changer le cours du match par une décision lourde de conséquences. On joue la 86e minute, Ellafi provoque Moussaoui qui réplique par un mauvais geste. Averti dans un premier temps, le portier belouzidadi allait finalement voir rouge après consultation de la VAR. Le geste y est, et c’est condamnable. Mais le joueur du WAC n’a pas sanctionné, alors qu’il était l’instigateur de tout ce qui s’est passé. C’était l’occasion idéale pour l’arbitre afin de donner un premier coup de grâce au CRB qui était plus proche d’une ouverture du score que d’une élimination à ce moment précis de la rencontre. Le Gassama égyptien allait encore une fois briller par une décision des plus controversées sur l’ultime action du jeu.
Le penalty était indiscutable
Sur l’ultime action du jeu, Nessakh frappe un coup franc en direction de Bouras qui va au duel. Tagnaouti sort, mais ne se préoccupe pas du ballon puisqu’il va directement viser le joueur du CRB. Dari, le défenseur également, ceinture le joueur belouizidadi, mais l’arbitre ne dit rien. Les joueurs se plaignent et le poussent à aller revoir l’action à la VAR. Plusieurs spécialistes ont assuré que c’était un penalty indiscutable du fait qu’il y avait faute sur le joueur de Tagnaouti, qui n’a à aucun moment joué le ballon. Cependant, Amine-Mohamed Omar a finalement décidé de ne rien siffler. Immédiatement après, il a sifflé la fin de la rencontre. Cet arbitre a une mauvaise réputation chez lui, on le compare justement à Bakary Gassama. A chaque fois qu’il est dsigné dans des matchs de championnat en Egypte, il est immédiatement récusé. Même ses compatriotes l’ont taillé sur les réseaux sociaux.
Personne n’a protégé le CRB en coulisses
Qu’on le veuille ou pas, le club de la capitale a été battu en dehors des terrains, du moins sur ce match retour, car il n’a pas pu avoir la protection qu’il fallait. En effet, si le club avait un poids au niveau de la CAF, les choses se seraient certainement passées autrement. Mais vu l’absence de poids au sein de l’instance africaine, le CRB a finalement subi la situation. Ce qui donne matière à réfléchir car dans une compétition comme la Ligue des champions, les coulisses font partie de la base pour un club qui veut aller loin. Une autre leçon à apprendre.
Paqueta : «L’arbitre nous a privés d’un penalty»
Le premier responsable de la barre technique algéroise s’est exprimé en conférence de presse par rapport à la rencontre. Il n’a pas hésité un seul instant à tirer sur l’arbitre qui a grandement pesé dans le score du match en privant le CRB d’un penalty flagrant : «On est venus jouer un match de football, au final, on a été agressés. Que dire de l’arbitre qui nous a privés d’un penalty flagrant. Ce n’est pas de cette manière que le football africain va évoluer, certainement pas.»
- Z.