MCA : Marif veut Tafat dans le nouveau CA

Omar Ghrib a été élu à l\'unanimité membre du nouveau conseil d\'administration de la SSPA-MCA sous l\'égide de la plus grande société du pays, en l\'occurrence, la Sonatrach.

Les deux autres membres passeront par un vote après la montée au créneau de certains membres à la suite de la désignation de Bouhraoua et Aouf. Tafat, Zoheir Abdelatif, Haddad et Amrous eux aussi voulaient une place au soleil avec Sonatrach.
Comme tout le monde le sait, le président d\'honneur du MCA, Rachid Marif, qui fait la pluie et le beau temps au Mouloudia, et après que les choses aient pris une autre tournure pour la désignation des trois membres qui  accompagneront la Sonatrach dans sa gestion au MCA, nous avons appris d\'une source digne de foi que Rachid Marif aurait proposé le nom d\'Ahmed Tafat pour faire partie du nouveau conseil alors que la troisième personne sera connue à la suite du vote entre les membres de la SSPA-MCA.
Il y a quelques mois, à cause d\'un différend, Rachid Marif n\'adressait plus la parole à Tafat, mais depuis la fameuse réunion de Dar El-Beida, tout est rentré dans l\'ordre, et c\'est pour cette raison que Marif a proposé Tafat pour le CA.
Avec cette décision de Rachid Marif de voir Tafat accompagner Ghrib dans le nouveau conseil d\'administration de la SSPA/MCA, il ne reste qu\'une place dont le bénéficiaire sera connu après le vote, qui se fera après la signature officielle chez le notaire avec les responsables de Sonatrach.
Enfin, tout le monde sait également que lorsque Marif prend une décision, elle est automatiquement appliquée par les locataires de la villa de Chéraga.
M. Z.
Même si trois actionnaires refusent de vendre Le projet Sonatrach lancé,personne ne l’arrêtera
«Certains actionnaires sont contre la vente de leurs actions», c’est une phrase qui revient souvent dans les discussions. Pour certains, ce sont des personnes qui sont contre la venue de Sonatrach, pour d’autres, chacun est libre de refuser de vendre ses actions. Cependant, il faut savoir que ces gens-là ne vont pas bloquer le retour de l’entreprise nationale des hydrocarbures, et ils le savent très bien.
Dans les rues de Bab El-Oued hier, tout le monde parlait de ces actionnaires qui ne veulent pas vendre leurs actions. On a même donné les noms de  Gaceb, Saïdani et Longar qui revenaient souvent. Certains craignent de voir que le retour de Sonatrach prenne plus de temps qu’il ne le faut. Car, depuis l’annonce du retour de l’entreprise aux affaires du MCA, nombreux sont ceux qui n’attendent que ça. Et il faut retenir aussi que personne ne peut arrêter une décision qui vient des hautes instances. Le PDG de Sonatrach, Zerguine, l’avait clairement annoncé dans sa dernière déclaration, après la signature du protocole d’accord. D’autre part, même si ce n’est pas sur injonction politique que Sonatrach est de retour, la vente des actions de ceux qui adhèrent à la vente des actions suffit pour que Sonatrach devienne majoritaire et en augmentant le capital, ces actionnaires n’auront même pas le droit d’avoir la parole dans le conseil d’administration. Mais ce que les gens ne savent pas, c’est que ni Gaceb, ni Longar et encore moins Saïdani ne sont contre la venue de Sonatrach. Mais le fait de les avoir marginalisés lors des négociations leur a fait du mal. Car, ils auraient bien voulu assister à la réunion de travail et auraient pu sortir avec un bien meilleur engagement.  Il y a aussi le fait qu’ils n’ont pas été invités à la signature du protocole d’accord et pas convoqués non plus pour la réunion tenue mardi dernier au niveau du QG, tous ces paramètres font qu’ils sont en colère.
En conclusion, quand la majorité des actionnaires décide de vendre ses actions, la minorité ne peut rien faire, même en s’abstenant de vendre ses actions. Et le projet Sonatrach est lancé et donc personne ne peut l’arrêter…                                        A. Z.

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