Cette fois, c\'est au premier responsable du club, en l\'occurrence le président Manuel Llorente, que les questions concernant l\'avenir de Soso ont été destinées. Les négociations comme on le sait avaient débuté il y a déjà quelques mois de cela et le joueur, à travers son agent, n\'a pas encore donné son OK pour renouveler. Il faut dire que chaque partie veut avoir le dernier mot, ce qui complique davantage l\'aboutissement des pourparlers.
Le boss prêt à casser sa tirelire pour le garderAinsi, jusqu\'ici, on s\'est contenté des informations rapportées par certains journalistes proches du dossier, notamment ceux du quotidien spécialisé Marca. Ces derniers ont affirmé récemment que la direction du club a fait une offre de 1,4 million d\'euros pour Feghouli à travers son manager. Ils espéraient arracher le OK du joueur pour une prolongation du contrat contre cette somme qui a été jugée insuffisante par le clan Feghouli, lequel réclame un salaire de 1,8 million, soit le même que perçoit actuellement l\'attaquant vedette de l\'équipe, Roberto Soldado. Le club valencien a dû suivre les mesures d\'austérité imposées par la crise financière que vit le club, mais cette fois, il paraît que le président a décidé de faire une exception.
«Le but est de le voir renouveler et rester ici»Super Deporte a donc accordé une certaine importance à ce sujet hier. Elle a carrément donné la parole au président du club qui a déclaré à ce propos : \"C\'est un acteur majeur dans la croissance de Valence et c\'est le moment de réviser son contrat. Le but, c\'est de le voir renouveler et rester ici\", a-t-il déclaré, se prononçant ainsi pour la première fois de manière directe dans cette affaire qui était gérée jusque-là par le directeur sportif du club, à savoir Braulio Vázquez.
Il demande à ses hommes d\'accélérer les négociations Ayant remarqué que ses dirigeants ont pris beaucoup de temps dans la gestion de ce dossier, le président valencien a ordonné à ces derniers de relancer les négociations dès le début de cette semaine avec Antar, l\'agent du joueur. Il sait que ses hommes ont temporisé pour tenter d\'arracher le OK du joueur avec un minimum de dépenses, mais apparemment, cette méthode ne s\'est pas avérée fructueuse. C\'est pourquoi il a décidé de changer de discours et d\'opter pour le plus facile chemin pour atteindre cet objectif, celui de faire l\'effort financier réclamé par le clan Feghouli. Il l\'a clairement signifié à ses dirigeants, à leur tête Braulio Vázquez, appelé à en finir au courant de la semaine qui vient, car le temps presse et la CAN approche, et les risques de voir Soso s\'éloigner aussi.
Valence ne veut pas perdre le pouvoir de négociationLe numéro 8 du FC Valence a clairement affiché son souhait de rester dans son actuel club. Il s\'y plaît et aimerait y prolonger son contrat, mais ça ne dépend pas de lui, et chaque chose a son importance, y compris le côté financier de la transaction. Actuellement, Feghouli est en train de jouer son avant-dernière saison avec les Chauve-souris, étant donné que son contrat prendra fin en juin 2014. D\'ici là, il y aura la CAN où tout le monde s\'attend à l\'explosion de ce petit génie, y compris son club, qui a peur de ça au lieu de s\'en réjouir, car ce qui va changer si cela arrive, c\'est que le joueur sera courtisé encore plus, et les teams ayant fait jusque-là les yeux doux à l\'Algérien ne seront plus seuls, et Valence n\'aura pas le pouvoir lors des négociations, comme ce fut le cas l\'été dernier quand Alba a filé au Barça avec un prix que regrette encore la direction de Llorente.
Un accord et «Soso» sera lié jusqu\'en 2016 Cette volonté affichée par la direction du FCV en dit long sur l\'importance du milieu du terrain algérien. Ses agents savaient que ses prestations n\'allaient pas laisser insensible leurs homologues de Valence et semblent d\'ores et déjà avoir gagné la bataille. La prolongation du contrat est plus qu\'imminente et on parle d\'un nouveau contrat allant jusqu\'à 2016, soit deux ans de plus, même si le club voudrait le voir signer un plus long bail. Vu l\'écart de 400 000 euros séparant les deux camps, on pourrait s\'attendre à un prochain accord autour de 1,6 ou 1,7 million d\'euros. S. M. A.