Le Sarii Amel Mohammadia ne semble pas voir le bout du tunnel. Frappé de plein fouet par une grave multidimensionnelle, le SAM est au fond du gouffre.

Il lui sera très, voire extrêmement difficile de remonter la pente. En effet, le mercato hivernal qui devrait être mis à profit pour mettre de l’ordre dans la maison, ne sera pas  exploité pour un rajustement. En  effet, après un report de la reprise des entraînements, on vient d’apprendre que le SAM n’effectuera  pas de stage au centre de regroupement de l’OPOW de Mascara. Un séjour de huit jours offerts par le DJS  de Mascara, qui a été annulé pour absence de prise en charge de la restauration. Et oui ! Pour une modique somme de vingt millions de centimes. Ni le directoire ni le président de la SSPA n’a voulu mettre la main à la poche. Une histoire d’ego mal placé. Les deux parties se regardent en chien de faïence et c’est l’équipe qui est pénalisée en cette période cruciale de la saison. Pourtant, le DJS de Mascara, qui a été derrière l’installation du directoire, a promis que la subvention sera versée au mois de janvier. Autre volet qui annonce que la crise ne sera pas levée pour demain, l’opération recrutement  de ce mercato. On vient de connaître aussi que la direction du SAM «directoire et SSPA» n’a pas réagi pour renforcer le club et chercher des joueurs susceptibles d’apporter un plus lors de la phase retour. Pour ce qui se passe à Mohammadia, on conclut que le problème, en plus de la crise financière, vient s’ajouter une crise de gouvernance. Le directoire, installé par les pouvoirs public, est l’organe légitime le SSPA/SAM. Nous disons que le mercato  2012/13 ressemble beaucoup à celui de la saison écoulée dans sa divergence pour la gouvernance. La phase s’annonce déjà catastrophique pour l’équipe orange, sauf en cas de recette miracle.

M. D. K.