Interrogé s’il appliquera le même schéma déjà appliqué lors des derniers matchs joués par les Verts, Halilhodzic dira : «En fait, nous sommes en train de travailler trois organisations différentes. On ne prévoit pas un schéma, mais plutôt trois, car cela dépendra des rencontres, donc de l’adversaire. Mais l’organisation sur le terrain dépendra aussi de l’évolution d’un match. Il est vrai que notre schéma organisationnel habituel marche bien, que ce soit offensivement ou défensivement, mais comme je viens de le dire, il marche pour le moment. Moi, je me dois de préparer mon équipe au pire, c\'est-à-dire un penalty inexistant ou ce genre de soucis qu’on peut rencontrer lors d’une rencontre…»
«Depuis qu’on est là, mon optimisme grandit de jour en jour»
Avant de poursuivre : «Nous travaillons aussi beaucoup le marquage individuel dans la zone et aussi les coups de pied arrêtés, mais notre ambition est toujours d’aller vers l’avant. Cela représente un peu de risque, car cela exige un comportement irréprochable des joueurs, notamment ceux qui ont pour rôle de défendre et de presser. Il est vrai que tous les joueurs ne sont pas au même niveau actuellement, et c’est pour cette raison qu’on fait travailler certains éléments plus que d’autres, avec des programmes à la carte. Certains sont plus fatigués que d’autres, mais tout cela nous l’avions prévu, car nous avons classé les joueurs selon leur compétitivité, mais aussi selon leur guérison, car un joueur qui subit une opération n’a pas le même programme qu’un joueur qui revient de blessure. Donc, tout cela nous devons le prendre en considération.» «Je ne vous cache pas qu’il y a quelques semaines j’étais quelque peu pessimiste avec les nombreuses blessures et les problèmes qu’ont connu mes joueurs, mais je dois dire que depuis que nous sommes ici, et au vu du travail qu’on fait et de l’engagement émis par les joueurs, mon optimisme grandit chaque jour», a précisé le coach national.
A. H. A.
«Halliche, je sais de quoi il est capable»
Rafik Halliche, absent des terrains pendant deux ans, fait partie des trois joueurs, avec Yacine Bezzaz et Khaled Lemouchia, qui ont disputé la CAN 2010 en Angola. Vahid Halilhodzic a décidé de faire appel à lui juste après qu’il eut repris la compétition avec son nouveau club de l’Acdemica. Pour le Bosniaque, il est clair que l’expérience de Halliche peut être précieuse dans ce genre de compétition. Voulant connaître dans quel état se trouve l’ancien joueur de Fullham, le coach national dira : «Franchement, je suis très satisfait de Halliche. Il est en concurrence pour l’un des postes dans l’axe central. Mais je dirais qu’il progresse bien, car les résultats de ses tests sont meilleurs à chaque fois. Personnellement et connaissant bien le joueur, je sais très bien ce qu’il est capable de faire, et c’est pour cette raison d’ailleurs que j’ai tenu à ce qu’il fasse partie de la liste des 23. Il est claire, et ça tout le monde le sait, que Rafik n’a pas joué pendant deux ans, mais je dirais que pour un défenseur c’est plus facile de retrouver le rythme que pour un attaquant ou un milieu de terrain...»
Avant de poursuivre : «Maintenant, vous dire qu’il va gagner une place de titulaire, pourquoi pas ? En tout cas, je compte bien utiliser et voir tout le monde à l’œuvre lors des deux matchs que nous avons prévus», précise l’entraîneur national.
A. H. A.
«Ce n’est pas moi qui a fermé le complexe de Bafokeing»
Depuis l’arrivée de l’entraîneur national à la tête des Verts, c’est la première fois que les entraînements sont interdits à la presse. Au centre sportif de Bafokeing, l’accès à toute personne étrangère à la délégation nationale est interdit. A cet effet, l’entraîneur national a tenu à expliquer à la presse que tout cela n’est pas de son ressort : «Je me demande pourquoi vous pensez que c’est moi qui a fermé le centre. Bien évidemment que ce n’est pas moi. La sécurité qui est venue avec nous d’Alger, ce n’est pas moi qui l’ai ramenée, mais c’est l’Etat algérien qui l’a envoyée pour la sécurité des joueurs. Vous savez, nous sommes en Afrique, et les joueurs sont souvent une cible pour les kidnappeurs. Je me rappelle à Cabinda avec la Côte d’Ivoire, nous étions restés 20 jours sans sortir par peur du moindre incident. Moi, je suis entraîneur et je m’occupe de mon équipe, le reste ce n’est pas moi qui décide», a précisé le coach national. Interrogé sur la possibilité d’ouvrir plus d’entraînements aux médias afin qu’ils puissent informer l’opinion publique des nouvelles de notre sélection, le Bosniaque dira : «Vous savez, je respecte beaucoup les journalistes et leur travail, mais je souhaite que ce soit réciproque. Quand je peux ouvrir aux journalistes les séances d’entraînement, je le fais, mais vous ne trouverez aucune sélection au monde qui ouvre ses séances tactiques aux médias. Il faut bien que je cache quelque chose et que je n’affiche pas toutes mes cartes vis-à-vis des adversaires. Donc soyez compréhensifs s’il vous plaît.»
A. H. A.
«Je ne sais pas encore qui jouera la Tunisie»
Comme pour les deux joueurs que nous avions interrogés, en l’occurrence Djamel Mesbah et Mohamed Amine Aoudia, la première rencontre contre la Tunisie est très importante. D’ailleurs, le coach national a tenu une fois de plus à préciser que le premier match est souvent très décisif quant à la suite de la compétition. Interrogé sur le onze renrant du 22 janvier, Halilhodzic dira : «Comme je vous l’ai déjà dit, je compte utiliser tout le monde lors des deux matchs amicaux que nous aurons à disputer samedi et le 17 de ce mois. J’ai ma petite idée mais je vous dis franchement : je ne sais pas encore qui jouera face à la Tunisie. J’ai encore un peu de temps, mais il est clair que j’essaierai d’aligner une équipe qui ressemblera certainement beaucoup à celle qui jouera notre premier match. Mais pour l’instant, je n’ai rien décidé encore», nous a affirmé le Bosniaque.
A. H. A.
«Si on réussit quelque chose, je serai le plus heureux des hommes»
Vahid Halilhodzic a bien conscience que c’est tout un peuple qui attend cette équipe nationale et souhaite plus que tout voir les Verts réussir une belle CAN en Afrique du Sud. Interrogé à cet effet, le Bosniaque dira : «Je connais l’engouement des Algériens et l’amour qu’ils ont pour leur équipe nationale, et si jamais je pouvais avec mon équipe réussir quelque chose et revenir avec le trophée, croyez-moi que je serai le plus heureux des hommes. Moi, je travaille et on travaille tous pour réussir quelque chose. Mais il faut garder les pieds sur terre, car tout le monde sait que nous avons hérité du groupe le plus difficile de cette Coupe d’Afrique des nations. Donc, notre objectif pour l’instant c’est de passer ce premier tour, après on verra. Mais je tiens à préciser aussi que si jamais on est éliminés lors de ce premier tour, ça ne sera pas non plus une grande surprise. En tout cas, une chose est certaine, c’est que le premier match face à la Tunisie est très important, et il faudra le préparer de la meilleure des manières afin que tous les joueurs soient prêts le 22 janvier.»
A. H. A.
Tout en se félicitant d’avoir un polyvalent comme lui dans son groupe
«Ghoulam sera en concurrence en tant qu’arrière gauche»
Le dernier venu en sélection, à savoir Faouzi Ghoulam, se porte bien, c’est du moins ce qu’a déclaré Vahid Halilhodzic, qui ajoute que son intégration s’est faite de la meilleure des façons. Le driver des Fennecs avoue qu’il n’hésite pas à donner des conseils à son nouveau joueur afin de corriger certaines erreurs qu’il a tendance à faire. «Ghoulam travaille bien. L’autre jour, on a visionné des K7, pour parler des défauts. Je lui ai montré ce qu’il fallait améliorer sur les plans offensif et défensif, je lui ai expliqué certaines choses. Ce joueur joue même en stoppeur gauche, au milieu aussi, mais pour moi il est en concurrence en tant qu’arrière gauche. Pour ce qui est de ses liens avec le groupe, ça se passe bien, les relations humaines, il a des liens appréciables, il vit bien avec le groupe», a-t-il dit sur le Stéphanois.
S. M. A.
«Il y a des joueurs qui ne sont pas encore prêts, ça sera limite limite pour eux»
Malgré le fait que les feux soient tous au vert comme le coach le déclare, il n’en demeure pas moins que le staff technique a enregistré quelques petits bobos, concernant certains joueurs qui n’arrivent toujours pas à atteindre le summum de leur niveau. Ils n’ont pas pu suivre le rythme imposé par le coach, et ce dernier l’a bien remarqué : «Des joueurs qui ne sont pas encore prêts ? Oui il y en a, mais je ne dirai pas leurs noms, il y a certains qui n’ont pas supporté le rythme, il y a des tests qu’on effectue pour chaque joueur. Il y a 3 jours, il y a certains qui étaient au rouge, et ça va mieux maintenant pour eux, et certains sont fatigués. Après il faut chercher vitesse, explosivité. Certains gars, ils ont un niveau appréciable. D’autres, qui reviennent de blessure, comme Soudani, Slimani, ont droit à un travail spécifique. Cadamuro aussi avec le kiné, c’est un travail difficile, mais ça se passe relativement bien.»
«Soudani prend chaque jour plus de confiance»
L’entraîneur algérien continue en détaillant les situations des joueurs cas par cas. Il parle de Soudani qui a rejoint la sélection très amoindri sur le plan physique, mais qui est revenu depuis : «Avec certains joueurs, ça sera limite limite. Soudani, un petit peu difficile aux duels, prend chaque jour plus de confiance. Rais aussi progresse, Slimani est un joueur très important dans notre organisation, Lacen, Cadamuro et Mesbah, tous ceux qui ont des difficultés au dernier moment. J’espère qu’il n’y aura pas de blessure pour eux.»
S. M. A.
Comme nous vous le révélions hier, le jeu en profondeur des Sud-Africains a fait peur au coach
«Je suis très inquiet, l’Afrique du Sud peut nous causer des problèmes»
Le driver des Fennecs a suivi avec beaucoup d’intérêt le match de mardi dernier entre l’Afrique du Sud et la Norvège, qui était riche en enseignements, et comme Compétition l’avait analysé hier, Vahid en a fait de même, et les résultats furent les mêmes, puisque le coach de l’EN a pris quelques notes concernant le style de jeu de son prochain adversaire, et d’après ce qu’il nous a déclaré hier, il est très inquiet par rapport à ce qu’il a vu dans ce match. La vivacité, la vitesse d’exécution et surtout le jeu en profondeur des Sud-Africains lui ont donné à réfléchir, il sait que son équipe n’est pas forcément prête à contrer ce style de jeu, ce qui explique le travail effectué lors des dernières séances avec les défenseurs : «Ils ont dominé la Norvège, ça peut être difficile, ils jouent en profondeur, ça ne nous va pas du tout. Ils sont très vivaces et jouent beaucoup en profondeur. Je suis très inquiet. Cette équipe peut nous causer des problèmes», et d’enchaîner concernant le désir de l’adversaire d’aligner une équipe B : «Cela ne veut rien dire, car dans mon équipe à moi, ils sont tous des remplaçants, tous des titulaires.»
«Ils sont meilleurs physiquement et jouent en profondeur, c’est une équipe qui ne nous convient pas»
Le Bosnien enchaîne et continue à compter les points positifs d’un adversaire qu’il n’attendait pas aussi percutant : «Ils vont nous causer pas mal de problèmes à cause de la vitesse de jeu, c’est un match préparatif, ils sont mieux physiquement donc il risque d’y avoir des problèmes. Autrement dit, c’est une équipe qui ne nous convient pas.»
«Ils pouvaient battre la Norvège 6-1»
Le jeu des Bafana Bafana a impressionné le coach qui a dit beaucoup de bien de cette équipe. Le taux impressionnant de possession de balle est un signe qui ne trompe pas. Mieux encore, Vahid pense que son prochain adversaire est un favori pour la CAN : «Ils ont misé beaucoup sur cette CAN, ils auront un rôle important, et vu qu’ils ont pu faire ça à la Norvège, qui est une équipe de haut niveau, en possédant le cuir 63% du match, et avec la profondeur et l’attaquant très dangereux qui plonge en profondeur, je dirais qu’ils pouvaient gagner 6-1, et cela veut dire que ça peut nous causer un problème», a-t-il avoué.
S. M. A.
«Face aux Platinum Stars, il se pourrait que j’aligne deux équipes»
Le staff technique semble décidé à essayer plusieurs joueurs samedi face à l’Afrique du Sud. Il fera en sorte d’aligner les joueurs en cours de match, et il se pourrait qu’il fasse participer la plupart de ses éléments. Vahid affirme même qu’il aurait voulu aligner deux équipes différentes durant ce match, mais cela est interdit lorsqu’il s’agit de sélection. Du coup, il va opter pour cette stratégie lors du second match que disputera son équipe au Moruleng Stadium face aux Platinum Stars le 17 du mois courant. «J’aurais voulu aligner deux différentes équipes ce samedi, mais entre nations ce n’est pas possible, je vais donc le faire au deuxième match», a-t-il précisé.
S.M.A.
«Au Bafokeng, la pelouse est souple et ça demande plus d’énergie»
Les conditions dans lesquelles la sélection s’est préparée jusqu’ici à Rustenburg sont remarquables. Le centre qui abrite la sélection est magnifique, et ses pelouses le sont encore plus. Vahid a profité de l’occasion pour en parler et pour dire tout le bien qu’il pense de ce centre qu’il va devoir quitter le 16, ce qu’il n’arrive pas encore à digérer, surtout à cause d’une qualité exceptionnelle de la pelouse, très différente d’après lui des pelouses algériennes, dont celle de Sidi Moussa. Un constat qu’il était ravi de faire, car il s’agit de la raison qui a permis aux joueurs de sortir de ce premier cycle sans blessure mais aussi avec un travail remarquable effectué : «Ici la pelouse est molle et souple, et ce genre de surface nous aide beaucoup, malgré le fait que celle de Sidi Moussa soit bonne, mais celle-ci est spéciale, car elle facilite le travail qu’on est en train de faire. Il n’y a pas eu beaucoup de blessures. Les terrains sont très souples, très mous, pas comme les pelouses algériennes. Ils sont plus mous et demandent plus d’énergie, et c’est pour ça que je dis qu’on a fait le bon choix», a-t-il dit.
S. M. A.
«Mon travail plaît aux joueurs, à Raouraoua, mais pas à certaines personnes à la fédération »
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a déclaré récemment qu’il n’était pas question que Vahid parte sans son feu vert, alors on a posé la question à Vahid qui a à son tour répondu à cette énième interrogation : «Tout peut se passer, mais maintenant je fais tout pour que ça aille bien, pour que cette équipe réussisse. Mes relations avec Raouraoua sont plus que professionnelles, car il y a une amitié entre nous. Il sait ce que je sais comme sélectionneur, il sait ce que j ai fait pour Sidi Moussa, il sait que je suis là, à fond avec cette équipe, et le travail plaît aux joueurs, au président peut-être, mais pas à tout le monde dans la fédération», a-t-il dit.
«Tout ce que j’ai fait à cette équipe, ce n’est pas pour quitter demain»
Après avoir menacé de partir une énième fois, Vahid revient à la raison : «Cette équipe peut prendre des dimensions, surtout pour le Mondial. Cette équipe peut encore jouer ensemble durant 4-5 ans, et après tout ce que j’ai fait, ce n’est pas pour quitter demain», a-t-il avoué.
«Avec mes joueurs, il se passe quelque chose d’intéressant, et je sens qu’il leur manque un challenge comme cette CAN pour se libérer»
Vahid ne veut pas abandonner un chantier qu’il a lui-même pris en main, il y a un an et demi. Il sait qu’il risque de briser un travail effectué sur cette équipe à laquelle il prédit un avenir radieux. Il se donne encore 2 à 3 ans pour atteindre ce but, mais qui pourrait intervenir bien avant : «Peut-être pas demain, mais dans 2 ou 3 ans, ça peut être une bonne équipe, intéressante, surtout avec l’arrivée de certains joueurs. En plus, actuellement avec les joueurs, il se passe quelque chose d’intéressant, et ils ont besoin d’un challenge pour faire quelque chose.»
S. M. A.
«Ma plus grande satisfaction, aucun blessé»
C’est hier en début d’après-midi que Vahid Halilhodzic a animé sa première conférence de presse depuis que les Verts sont arrivés en Afrique du Sud. Dans un premier temps, le Bosniaque a voulu nous faire un premier bilan sur cette première semaine de travail qu’il juge des plus positives : «On est là certes depuis une semaine, mais les joueurs ont commencé à travailler alors que nous étions à Alger, puisque le stage a débuté en Algérie. Je dirais que depuis notre arrivée, nous avons effectué une mini préparation, basée surtout sur le volet physique, mais nous avons aussi travaillé les aspects tactique et technique. Nous avons travaillé dans un excellent état d’esprit, où les joueurs ont montré beaucoup d’engagement et d’envie dans le travail. Ma grande satisfaction est aussi le fait que cette préparation s’est terminée sans la moindre blessure musculaire, malgré la charge de travail et la fatigue. Quand on travaille de la sorte, on est toujours à la limite des blessures, car les muscles sont fatigués, mais comme je viens de vous le dire, tous les joueurs sont bien. Il est vrai que nous avons quelques soucis par rapport au climat, puisque certains joueurs et même des membres du staff ont attrapé froid. Mais malgré la fatigue de ces éléments, ils ont tenu à travailler au même titre que les autres. J’ai beaucoup apprécié le comportement de mes joueurs», a tenu à nous déclarer le coach national.
«A présent, nous entamons le côté technico-tactique»
Interrogé sur la suite du programme de préparation, le coach des Verts dira : «A présent, on doit entamer une autre phase de préparation, où je vais beaucoup axer sur l’efficacité dans le jeu et sur nos automatismes, afin d’être plus rapides, explosifs et qu’il y ait une bonne coordination. Ça sera l’objectif de notre deuxième partie de préparation en Afrique du Sud. On doit quitter le 16, et c’est vraiment dommage», a précisé Vahid Halilhodzic. Interrogé sur l’état physique du groupe en général, le coach dira : «Les tests qu’on a faits après le travail fourni clignotaient plus dans le vert que dans le rouge. Les joueurs ont donc bien répondu et disposent à présent d’assez de réserves pour entamer cette compétition de la meilleure des manières sur le côté physique. En tout cas, je tiens à féliciter tous mes joueurs pour le bon travail qu’ils ont effectué jusque-là», nous a confié le Bosniaque.
A. H. A.