- Notre EN était-elle tétanisée par l’enjeu du match ?
- C’est vrai qu’il y avait une pression sur nous ; néanmoins, on ne va pas justifier ce résultat car nous jouions à domicile, devant nos supporters. Pour répondre avec exactitude, au coup d’envoi du match, on était un peu paralysés par la pression. En revanche, après la pause et à la suite du discours du coach, on a bien réagi et on pouvait remporter le match.
- Physiquement, nos joueurs étaient un peu à la peine devant les Béninois…
- Non, je ne le pense pas, durant le match, il y a des moments où nous avions dominé les débats. Pour nous, ce match était beaucoup plus équilibré, chaque équipe a eu sa mi-temps. A la fin de la partie, on était même sur le point de marquer ce but libérateur, hélas, la chance nous a fuis. Néanmoins, ce n’est que partie remise, on ne va pas baisser les bras surtout que l’espoir de qualification est toujours permis.
- Avez- vous sous-estimé les Béninois qui sont considérés comme les petits poucets du groupe ?
- Non, jamais, dire qu’on a pris de haut le Bénin c’est faux, cette équipe, on savait qu’elle était forte, nous l’avions constaté lors d’une séance de visionnage des matches livrés récemment par cette sélection.
- Pour le match de demain, comment faudrait-il jouer pour contrecarrer les solides Egyptiens ?
- Il faut surtout jouer avec cœur et sans calcul, nous savons que la défaite est interdite, avec le soutien non négligeable de nos supporters, c’est jouable.
M. S.