Après une accalmie de plusieurs semaines, le club phare de l’Ouest va de nouveau vivre des bouleversements au sein de sa structure dirigeante.

On vient d’apprendre que l’actionnaire majoritaire, Ahmed Belhadj, aurait saisi officiellement, par le biais d’un huissier de justice, l’actuel PDG de la société, pour convoquer dans un délai de 8 jours une assemblée générale des actionnaires. Selon le motif signalé dans ladite lettre, il sera question de faire un bilan sur la situation administrative et financière de la société. Toutefois, d’après les rumeurs, le but de cette AG serait tout autre. Sans le dévoiler, il paraît qu’on est en train de tailler des costards à l’actuel président, et que celui-ci risque d’être délogé du poste de PDG, le même sort sera réservé au DG, Hassan Kalaidji. A signaler que Belhadj (Baba) n’agirait pas tout seul, il prétend que son action est approuvée par la majorité des actionnaires. Cela nous rappelle la manière avec laquelle Youssef Djebbari fut congédié du poste de PDG l’été dernier. Toujours est-il qu’en cette fin de saison où le sort de l’équipe en L1 va se décider, de telles manœuvres porteront, c’est certain, préjudice à l’équipe. Néanmoins, cela n’est pas un problème pour ces gens, lesquels n’ont qu’une seule obsession, figurer dans le futur organigramme du club après que Naftal rachètera le club à la fin de saison, comme cela a été annoncé par le wali récemment lorsqu’il est intervenu en marge de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en donnant des assurances que la signature du contrat de partenariat entre le MCO et Naftal est prévue le mois prochain. De quoi aiguiser les appétits de ceux qui s’étaient éclipsés pendant la période durant laquelle le MCO était virtuellement relégable. Désormais, la situation commence à s’éclaircir, ils préparent leur retour dans les affaires du club.

M. S.

 

Dagoulou : «C’est le médecin qui décide si je joue ou non»

 

En dépit de sa blessure aux adducteurs, l’entraîneur a décidé de le convoquer pour le déplacement de ce week-end à Batna. Comme l’équipe se déplace 48 heures avant le match, le staff médical se prononcera sur place sur la participation ou non d’Eudes Dagoulou.

 

- Votre blessure aux adducteurs a-t- elle évolué ?

- Je dois préciser que c’est une blessure que je traîne depuis le dernier match du championnat (MCO-USMH, 1-0), j’ai dû forcer pour jouer la demi- finale, après cette rencontre, les douleurs étaient plus persistantes. Lundi, j’ai commencé les soins dans une clinique privée. Pour le moment, selon le médecin qui s’occupe de moi, il est hors de question que je reprenne l’entraînement, j’attends le feu vert du médecin pour reprendre.

- Êtes-vous uniquement soumis à des séances de soins ?

- Outre les soins, je prends des médicaments afin d’accélérer mon rétablissement, j’espère que ça va donner les effets souhaités, car je ne vous cache pas, vu que l’équipe a besoin de tous ses atouts pour gérer cette fin de championnat, je ne veux pas rater ces matches, enfin c’est plus fort que moi.

- Votre participation au match de jeudi est des plus incertaines…

- Je suis à ma troisième séance d’entraînement ratée, mardi l’entraîneur m’a appelé au téléphone, il m’a demandé de passer même si je suis blessé, il faut, selon lui, que j’assiste à l’entraînement. Quant à ma participation au match de samedi, franchement, ce n’est pas moi qui décide, si le médecin me donne le feu vert, j’accompagnerai l’équipe à Batna, sinon je ne peux courir le risque de jouer, alors que ma blessure n’est pas guérie, sous peine d’aggraver mon cas.

- Parlons de l’événement de cette semaine, avez-vous digéré cette élimination en demi-finale de la coupe ?

- Sincèrement, on a été bouleversés par cette élimination, c’est la loi du football, on se doit d’accepter la défaite, d’autant qu’en face, on avait affaire à une formation de l’USMA qui est bien organisée sur le terrain tactiquement, avec des éléments expérimentés d’ailleurs. Illustration, il a suffi à cette équipe une seule occasion pour la transformer en but, alors que nous avions manqué trois occasions nettes de scorer.

- C’est la seule explication à votre défaite ?

- Comme tout le monde l’a remarqué, on a mal joué en première mi-temps, car on était déconcentrés par le problème de prime qui avait éclaté la veille du match, le président avait promis de verser cette prime (20 millions) aux joueurs avant la demi- finale, après on n’a rien vu. Cela a perturbé les joueurs. A l’hôtel, chacun était dans son coin, on n’avait pas l’impression de préparer une rencontre importante, alors qu’on devait motiver les joueurs. Finalement, on a fait le contraire, et c’est dommage, car quand on arrive en demi-finale et on joue de surcroit à domicile, on se doit d’aller au bout, cette élimination nous est restée à travers la gorge.

M. S.

 

Nechma perd son père…

L’entraîneur adjoint Sofiane Nechma a  perdu son père avant-hier. Dès qu’il a appris la mauvaise nouvelle, il a pris la route pour Alger. Son défunt père a été inhumé hier. Nous présentons nos sincères condoléances à l’entraîneur adjoint du MCO ainsi qu’à toute sa famille.

 

Il remercie la famille du CABBA

Le père de Sofiane Nechma est mort dans un accident de la circulation près de Bordj Arréridj. Afin de rapatrier son corps vers Alger, lieu de résidence familiale, Nechma a pu compter sur le précieux concours de toute la famille du CABBA. «Le président, les dirigeants ainsi que tous les joueurs du CABBA nous ont assistés dans cette dure épreuve, on les remercie pour leur geste», reconnaît Sofiane Nechma.

 

Ou est passé Ouasti ?

N’ayant plus donné signe de vie depuis le dernier match, Zoubir Ouasti boude-t-il les entraînements ? Non, rétorque un proche du club, qui affirme que Zoubir Ouasti l’aurait appelé pour l’informer qu’il souffre d’un mal au colon qui le contraint à rester au repos.

 

Retour de Sandaogo et Bouazza

Dans la liste des 20 joueurs qui sont convoqués pour le match de samedi, on notera le retour de l’attaquant burkinabé Saidou Sandaogo et l’arrière gauche Bouazza Krachai, ces deux éléments combleront les défections de Bourzama et Ouasti.

 

Abdelilah et Kalaïdji ont comparu hier

Dans le procès qui les oppose à l’ancien président Tayeb Mehiaoui qui prétend détenir un chèque avec un montant inscrit de l’ordre de 1, 3 milliard, le président Larbi Abdelilah et le directeur général Hassan Kalaïdji ont été convoqués par le tribunal pour donner leur version des faits. C’est la première fois que les deux dirigeants devaient comparaître dans cette affaire.