Certaines font dans le léger et ne mettent pas le paquet, alors que d’autres ne se privent de rien et veulent mettre sur pied une équipe d’enfer. Le CSC fait partie de ces clubs qui ne reculent devant rien. Le président Boulahbib n’a pas hésité le moindre instant pour surenchérir afin de s’offrir les joueurs qui sont sur le marché. Les Constantinois ne se sont pas privés cet été et se sont offert ce qu’ils veulent au prix demandé. Il se pourrait que le CSC batte le record. A voir le chiffre de 20 milliards 750 millions, on a envie de dire que les responsables n’ont pas mis le pied sur la pédale de frein, mais plutôt sur l’accélérateur. Le CSC a dépensé beaucoup cet été. Entre joueurs et staff, le CSC a tenu à montrer qu’il a ce qu’il faut pour réussir un bon recrutement. La preuve est là : un effectif surchargé s’est déplacé en Tunisie, car l’argent attire beaucoup de monde. Boulahbib a compris que seul le nerf de la guerre ferait la différence et il en fait son cheval de bataille. Mais, une question se pose : est-ce que ce recrutement va permettre au CSC d’atteindre ses objectifs, à savoir jouer les premiers rôles ? On fera les comptes quand la phase aller sera terminée.
- A. Z.
Le CSC dépasse le MCA en dépenses du mercato
Alors que tout le monde pensait que c’est le Mouloudia d’Alger qui battra le record des dépenses, puisque le mercato leur a coûté 19 milliards 495 millions, le CSC arrive en tête actuellement avec 21 milliards. En tous les cas, même à la veille de la clôture du mercato, le CSC n’était pas encore décidé s’il arrête son marché où il fera d’autres achats. Et il a recruté Zerdab dans les dernières heures avant que le marché estival ne s’achève.
Cédric le plus cher
La saison des transferts a été très animée cet été, grâce à un CSC toujours plus gourmand. Rien n’a arrêté les responsables constantinois, même le volet financier, pourvu qu’ils ramènent les meilleurs à leur club. Malgré la concurrence rude, le CSC a tenu ses promesses. Il a assuré qu’il engagerait des joueurs de qualité et il l’a fait. 10 nouveaux ont débarqué à Constantine, mais la plus grosse recrue est Cédric. Ce dernier a finalement choisi de quitter la JSMB pour le CSC. La somme déboursée par le club constantinois est de 250 millions/mois. C’est le plus gros salaire de l’été pour les Constantinois.
Zerdab la dernière recrue
Concernant la dernière recrue du CSC, elle a pour nom Zerdab. L’ex-joueur de la JSMB a décidé de revenir en Algérie et a choisi le CSC afin de se manifester en montrant qu’il est toujours un joueur sur qui un coach peut compter. En tous les cas, 180 M/mois, c’est le chiffre qui représente le salaire de Zerdab au CSC. Ce dernier coûte à lui seul au club 1,980 milliard l’année. Il a paraphé un contrat d’un an renouvelable.
18,45 milliards
Ce chiffre représente le total dépensé par le club des Sanafir cet été concernant le recrutement de joueurs. 10 éléments ont été recrutés lors de ce marché estival. Evidemment, ce chiffre est tiré par les gros achats du CSC où depuis que le club a été repris par la filiale de Sonatrach, il s’est accordé de grosses enveloppes.
4,29 milliards
C’est l’argent récupéré de la libération des quatre joueurs qui ont quitté cet été le CSC, à savoir Hemani qui touchait 140 M/mois, Jilali qui coûtait 80 M/mois, Nehari aussi 80 M/mois et Tafer 90 M/mois. Et sur la saison 4 milliards 290 millions.
2,75 milliards
C’est ce que coûtait le désormais ancien staff du CSC, à savoir le premier responsable de la barre technique, Roger Lemerre, qui touchait mensuellement 15 000 euros, Djedi, son entraîneur adjoint, 5 000 euros. Sans oublier le préparateur physique Laâbani qui prenait un salaire de 35 M/mois. Bounaâs quant à lui touchait 20 M/mois et Laâouar 30 M/mois.
230 000 €
C’est l’argent en devises qu’a débloqué le CSC pour engager l’entraîneur en chef. Puisque le Franco-Italien, à savoir Diego Garzitto, qui est le nouvel entraîneur du CSC touchera un salaire de 15 000 euros, le même que celui de Lemerre. Bien sûr avec des bonus en cas où le coach arriverait à réaliser de belles choses avec l’équipe. Et donc, pour la saison, Garzitto coûtera aux Constantinois 165 000 euros. Ajoutons à cela la somme de 65 000 euros qui a participé à l’organisation du match gala. Le CSC a affronté l’Espanyol de Barcelone chez lui à Constantine dans un match gala qui a attiré plein de monde. Les Sanafir étaient impatients de voir leur équipe phare évoluer devant un club de haut niveau. La programmation du match aura coûté aux responsables constantinois la somme de 65 000 euros.
130 millions
C’est le salaire minimum cet été pour le CSC. Car le club phare de Constantine a engagé pour la somme de 130 millions/mois, Benaï. Ce dernier a eu le même salaire que Maïza, pour les autres, les salaires sont supérieurs à ce chiffre. Et donc, cet été, le mercato faible du CSC a été de proposer 130 millions le mois à deux de ses nouveaux.
Arrivées : 20,43 milliards la saison
Derrag 200 M/mois : 2,2 milliards
Benatia 170 M/mois : 1,85 milliard
Cédric 250 M/mois : 2,750 milliards
Samer 120 M/mois : 1,320 milliard
Maïza 130 M/mois : 1,430 milliard
Berthé 150 M/mois : 1,650 milliard
Sebah 160 M/mois : 1,750 milliard
Hamiche 140 M/mois : 1,540 milliard
Henaini 230 M/mois : 2,530 milliards
Benaï 130 M/mois : 1,430 milliard
Zerdab : 180 M/mois : 1,980 milliard
Staff technique :
Garzitto : 15 000 €, soit 165 000 € la saison
Départs
Jilali : 80 M/mois, soit 880 millions la saison
Nahari : 80 M/mois, soit 880 millions la saison
Tafer : 90 M/mois, soit 990 millions la saison
Hemani : 140 M/mois, soit 1,54 milliard la saison
Staff technique
Lemerre : 15 000 euros, soit 165 000 euros la saison
Djedi (l’entraîneur adjoint tunisien) : 5 000 euros/mois, soit 55 000 euros la saison
Laâbani (préparateur physique) : 35 M/mois, soit 385 millions la saison
Bounaâs : 20 M/mois, soit 220 millions la saison
Laâouar : 30 M/mois, soit 330 millions la saison.
Tiaïba prêté au CABBA
Il avait signé pour un salaire de 200 M/mois, mais la direction constantinoise a décidé de prêter Tiaïba au CABBA et donc a récupéré 2,2 milliards pour la saison. Il faut dire que le CSC n’avait pas d’autre choix que de prêter, car, avec le nombre de joueurs que compte désormais l’effectif, Garzitto se doit de faire le ménage.