Burkina - Algérie : On refait le match

Ce samedi, notre équipe nationale est passée à côté d’une victoire certaine, elle a concédé une défaite qu’elle pouvait aisément éviter, et cela malgré l’arbitrage catastrophique du Zambien Janny Sikazve.

Une défense pas complémentaire

C’est le constat fait par tous ceux qui ont vu le match Burkina Faso-Algérie de samedi, notre défense est loin d’être un gage de sécurité, la méforme de Djamel Mesbah qui n’est plus que l’ombre de lui-même depuis un certain temps, les interventions approximatives d’Essaïd Belkalem, tandis que Madjid Bougherra, expérience oblige, assura plus au moins convenablement son rôle, se permettant même le luxe de sortir le ballon proprement dans des situations très compliquées, l’autre déception est Mehdi Mostefa, pour certains observateurs, Halilhodzic aurait mieux fait d’aligner le rugueux Khoualed qui, de par son agressivité, aurait été certainement d’un bon apport pour la défense ; toujours dans ce secteur, Carl Medjani qui se dépensa beaucoup, doit s’appliquer dans ses relances, car, dans le football moderne, un défenseur doit être un bon relanceur. Que dire de la prestation de Raïs Mbolhi qui arrêta un penalty de Bancé mais qui est aussi coupable d’une erreur de placement sur les buts de Pitroipa et de Djakaridia.

 

Du bon et moins bon, devant

Positionné devant la défense, les récupérateurs Yebda et Taïder n’ont pas été convaincants pendant ce match, plus particulièrement Hassan Yebda qui est en manque de rythme et c’est même très visible, il endosse une part de responsabilité sur le deuxième but du Burkina où il était en retard sur son adversaire. D’ailleurs, quelques instants après cette action, le coach décide de le sortir et le remplacer par Guedioura, Saphir Taïder, après un bon de match, sombra dans un jeu brouillant, en voulant trop bien faire, le milieu de L’Inter de Milan gardait parfois un peu trop le ballon dans ses pieds. Sinon, offensivement, notamment en début de deuxième mi- temps, notre équipe nationale a fait la différence grâce à la rapidité de Soudani, le travail en pivot de Slimani et la classe de Feghouli, toutefois ce trio se distingua par des ratages incompréhensibles au plus fort moment de la domination algérienne, après le deuxième but égalisateur de Medjani, l’EN avait la possibilité de tuer le match et faire plier définitivement le Burkina, malheureusement, nos attaquants, un peu pressés de marquer, vendangeront des occasions faciles à concrétiser. Une lacune qu’ils doivent combler au match retour pour espérer arracher une deuxième qualification consécutive à la Coupe du monde.

M. S.

 

 

 

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