Il faut dire que l’équipe algérienne est composée essentiellement de joueurs techniques. Appelés à faire le jeu mardi prochain, une pelouse trempée d’eau n’arrangera pas du tout les affaires des camarades de Sofiane Feghouli, surtout quand on sait que la force des Verts est le jeu à terre, rapide et au pied. De l’autre côté, le Burkina Faso, appelé à défendre son avantage au match aller, ne sera pas du tout dérangé par l’impraticabilité de la pelouse. Balancer les balles n’importe comment et essayer d’exploiter la moindre brèche ou balle arrêtée pour nous surprendre n’exige pas du bon gazon. Autre chose, l’aspect physique jouera un rôle déterminant lorsque la pelouse est gorgée d’eau. Connaissant l’endurance et la force physique de notre adversaire, on pourra dire que la peur que le Burkina Faso nous soit supérieur est plus que justifiée. Par ailleurs, et c’est ce qui nous intéresse le plus, ce sont les changements que pourrait engendrer un tel problème. Plusieurs questions peuvent être posées dans ce sens. En voici quelques-unes : Que fera Vahid pour que l’Algérie ne soit pas trop désavantagée par rapport à notre adversaire le jour J ? Va-t-il apporter des changements dans son programme de préparation pour ce match en fonction de l’état dans lequel pourrait être la pelouse le jour J ? Travaillera-t-il les balles arrêtées ? Optera-t-il pour le jeu direct, le mauvais état de la pelouse changera-t-il quelque chose par rapport au schéma tactique ou le onze qu’il a déjà en tête ?...Vahid Halilhodzic pourra répondre à toutes ces questions aujourd’hui lors de la conférence de presse qu’il animera à l’occasion de ce match.
A. B.