Dans une déclaration faite à notre journal, Bouzidi affirme d’emblée : «A partir de cet instant où je vous parle, sachez que la direction du NAHD a pris la décision d’ouvrir le dossier stade Zioui. Nous en avons marre de nous faire trimbaler d’un stade à un autre, quémander un créneau d’entraînement par-ci, une tranche horaire par-là. Nous avons un stade, c’est dans notre stade que nous allons recevoir désormais. Qu’on se le dise.» Le ton est donné. Le NAHD compte revenir à son stade fétiche, revendication légitime. «Les autorités doivent bouger, l’APC, la wilaya délégué, le MJS, tous doivent bouger et faire quelque chose pour que cesse ce déni. Nous avons un stade, nous allons nous y domicilier, point à la ligne. Quel que soit le problème de ce stade, il nous faut absolument trouver une solution, il n’y a pas de problème sans solution. Je commencerai par dire que le tartan doit être changé, cela incombe aux autorités de le faire, elles doivent le faire. Que ceux-ci sachent que, désormais, nous ne quitterons plus leurs bureaux avant que ce problème ne soit réglé et de manière définitive. Alors qu’ils se préparent à nous voir, chaque jour. La direction du NAHD a fait montre de sa bonne volonté en retapant à neuf le stade Bensiam, reste maintenant le stade Zioui. Il revient aux autorités de faire un geste pour ce club, pour la jeunesse d’Hussein Dey.»
«Le ministère doit nous aider»
Cette affaire de domiciliation du match NAHD-CRB et toute la polémique qui s’en est suivie ont fait prendre conscience aux dirigeants du Nasria. «Mais qu’est ce qui manque à Zioui pour qu’il ne soit pas homologué ? On sait que le tartan devra être refait, ceci est une affaire d’une quinzaine de jours. Mais, pour le reste, qu’on nous le dise. Si c’est une porte, un grillage, tout, absolument tout doit être fait et nous le ferons. Parce que nous avons un stade, notre propre stade et on doit y revenir. Nos supporters sont en colère, cette colère est légitime, comme nous, ils ne comprennent pas pourquoi leur équipe n’a pas le droit de jouer chez elle. Nous avons trop subi, alors trop, c’est trop, il faut qu’on revienne à Zioui.» Et d’interpeller une énième fois le ministère des Sports : «Le ministère doit voir de plus près et le plus rapidement possible notre problème. Comment se fait-il que ce grand club qu’est le NAHD, qui a tant et tant donné et qui continue de donner au football algérien, soit victime de cet ostracisme qui le pénalise ?» En tout cas, cette histoire de la domiciliation du match CRB exacerbe les esprits du côté d’Hussein Dey, et le manager général du NAHD l’exprime bien : «C’est quoi cette histoire de quota que nous sort la LFP ? Il y a bien une réglementation, non ? Alors, c’est quoi cette histoire ? Cette attitude de ceux qui sont censés veiller à l’application de la loi est partiale, elle peut dès lors engendrer des comportements allant dans le sens contraire que prône ce sport. Que chacun assume ses responsabilités et qu’on ne nous raconte pas des salades au sujet de la violence.»
M. O.
Aït Djoudi : «On veut casser le NAHD»
«Les Belouizdadis nous ont déjà perturbés face au MOB et cherchent à refaire le même coup»
Par MOHAMED ADRAR
De retour au pays depuis hier après-midi, les Nahdistes s’apprêtent à aborder leur prochain derby face au CRB dans des conditions assez particulières.
Toute la polémique, déclenchée depuis quelques jours au sujet du partage des tribunes, puis la domiciliation de la rencontre, pour le coach Aït Djoudi, tout cela a été tout simplement créée par les Belouizdadis pour perturber l’équipe nahdiste qui leur fait manifestement très peur : «Pour vous dire vrai, nous sommes concentrés sur notre match, que ce soit donc les joueurs ou bien nous, membres du staff technique, nous ne cherchons pas à polémiquer sur le sujet, nous préférons nous concentrer sur notre match. On a eu pareille mésaventure lors de la première journée, et ce fameux match face au MOB. Ce jour-là, c’était encore les Belouizdadis qui nous avaient perturbés en nous refusant la domiciliation au stade du 20-Août-55. Aujourd’hui, ils ne font que refaire leur coup, ce sont d’ailleurs toujours les mêmes personnes qui agissent en coulisses, qui tentent de nous perturber, mais nous, on reste sereins, on prépare notre match, sans se soucier des paramètres extra-sportifs. On fait entièrement confiance à nos dirigeants qui sont en train de faire le nécessaire.»
«La réglementation est pourtant claire»
Pour revenir à la probable domiciliation de la rencontre au stade Omar-Hamadi de Bologhine (entretien réalisé avant que le verdict de la LFP ne tombe), le coach Aït Djoudi a bien voulu nous commenter cette éventualité : «Vous savez, que le match se joue à Bologhine ou ailleurs, c’est la même chose pour nous, nous sommes concentrés sur notre match, point à la ligne. Mais pour revenir à cette histoire de supporters, je trouve anormal qu’un club qui reçoit ne puisse pas bénéficier de la plus grande quote-part des billets, c’est insensé et, pourtant, la réglementation est claire. C’est d’ailleurs une preuve que l’on veut à tout prix casser le NAHD.»
«Le stage de Hammam Bourguiba s’est déroulé dans de bonnes conditions»
Quant au stage qui vient d’être bouclé du côté de Hammam Bourguiba, le coach Aït Djoudi s’est dit très satisfait des conditions de travail, ainsi que du bon déroulement de ce stage. Il nous dira à ce sujet : «Je suis bien évidemment très satisfait de ce stage, nous avons vraiment bien bossé, nous avons accompli du bon travail, le stage s’est déroulé dans de très bonnes conditions, tout a été parfait. Les joueurs ont d’ailleurs été très réceptifs lors de ce stage, on a vraiment bien travaillé, toujours dans une bonne ambiance et la sérénité la plus totale. Place à présent au championnat.»
«Au 20-Août, à Bologhine ou ailleurs, ce qui compte, ce sont les 3 points»
Pour clore notre discussion avec le coach Aït Djoudi, nous avons enfin évoqué ce match du CRB tant attendu par tous les observateurs. A ce sujet, il se montrera confiant, en nous affirmant que quel que soit le lieu où se déroulera cette rencontre, le plus important ce sont les trois points : «Je dirai que c’est un match comme tous les autres, nous allons d’ailleurs l’aborder avec un seul but en tête, les trois points de la partie. Que ce match se joue au stade du 20-Août, à Bologhine ou bien ailleurs, ça ne change rien à la donne, c’est toujours le NAHD qui est considéré comme le club local, ce qui nous oblige à remporter les trois points de la victoire. C’est tout ce qui compte pour nous et rien d’autre.»
M. A.
La délégation nahdiste est bien rentrée hier
Comme prévu lors du programme initialement établi par le coach Aït Djoudi, la délégation nahdiste est bel et bien rentrée hier en provenance de Hammam Bourguiba. Les Nahdistes ont d’ailleurs effectué les formalités douanières au niveau du poste-frontière d’El-Ayoune vers les coups de 11h30, avant d’effectuer une petite escale du côté d’El-Kala, où ils ont pris leur déjeuner, avant de reprendre la route vers Annaba, où ils ont pris le vol de 15h30.
Aourek adopté par les joueurs
Comme rapporté par nos soins au tout début de ce stage de Hammam Bourguiba, le coach Aït Djoudi a fait appel aux services de l’entraîneur des gardiens de but des U21, en l’occurrence M. Aourek Mohamed, pour remplacer Nouioua Tarek et Boumaachouk Brahim, retenus à Alger afin de passer leur examen de licence CAF. Plus connu sous le pseudonyme de «Moka», Aourek a pris en charge lors de ce stage les trois gardiens de but du club, Ghalem, Mokrani et Brahimi. Une bonne expérience pour Moka qui a été très apprécié par les joueurs, notamment les trois gardiens de but qui ont bien apprécié de travailler sous sa coupe durant les six jours de stage.
Les 18, un vrai casse-tête
Très bonne nouvelle pour les Sang et Or à l’approche de ce derby face au CRB, puisque l’effectif ne compte aucun élément blessé. Les 25 joueurs que compte l’effectif du club sont disponibles et prêts à prendre leur place lors de ce derby face au CRB. Reste donc au coach Aït Djoudi à en choisir 18 pour les inscrire sur la feuille de match. Sept joueurs à éliminer, c’est tout de même un vrai casse-tête pour Aït Djoudi, lequel va devoir faire des choix difficiles. En effet, si quatre noms semblent se dégager pour ne pas figurer dans cette liste des 18, en l’occurrence Bessaha, Attia, Boukhanchouche et Brahimi, les noms des trois autres éléments restent à définir par le coach lui-même. Khiter, Bitam et Benayad semblent bien partis pour figurer dans la liste des sept bannis, même si le coach nahdiste peut surprendre en éliminant d’autres éléments.