Après avoir sollicité la direction du stade Mustapha Tchaker, les responsables du MCA attendent le retour du président de la FAF du Maroc où se déroule la Coupe du monde des clubs pour avoir son OK afin que les camarades de Karaoui évoluent pour le reste de la saison sur la pelouse du stade Mustapha Tchaker de Blida.

Après la bonne prestation de l’équipe en coupe d’Algérie face au CSC, l’entraîneur Artur Jorge a exigé à ses dirigeants de lui trouver un terrain en gazon naturel pour que ses poulains évoluent afin de réussir leurs matchs du championnat. Le technicien portugais a constaté que le stade de Bologhine n’arrange pas les affaires de son équipe, il a des joueurs qui aiment les espaces et qui ne veulent pas évoluer sur un terrain comme celui de Bologhine. Face aux exigences d’Artur Jorge, la direction du vieux club algérois a contacté le directeur du stade de Blida, pour l’informé de

son désir de jouer à Blida. Le directeur du stade a rendu une réponse favorable aux Mouloudia, mais il a demandé de voir avec le président de la FAF, Raouraoua, car le dernier mot lui revient.

Les dirigeants du MCA comptent solliciter le président de la FAF une fois qu’il retournera au pays aujourd’hui, au plus tard demain, de sa mission au Maroc à l’occasion de la Coupe du monde des clubs pour lui demander son accord pour que le MCA joue à Blida. Comme l’EN ne jouera pas dans ce stade pendant toute la saison, le président de la FAF va certainement donner une réponse favorable aux Mouloudéens pour permettre à l’équipe de réussir ses matchs, surtout que la phase retour sera très difficile pour le doyen des clubs algériens qui doit se sauver du purgatoire.

Ainsi donc, le Mouloudia jouera certainement à Blida dès la première journée de la phase retour face au Mouloudia d’El-Eulma, rencontre durant laquelle les camarades de Hachoud seront obligés de gagner, tout comme contre le MCO et le RCA pour augmenter leur capital points et du coup quitter la zone rouge.

M. Z.

 

MCA – RCA à Bologhine

La rencontre de la dernière journée de la phase aller qui opposera le MCA au RCA se jouera à Bologhine le 30 décembre prochain. Une rencontre qui sera décisive pour le MCA qui doit la gagner coûte que coûte pour réduire l’écart avec les autres équipes qui sont menacées par la relégation.

 

 

Mbingui : «C’est moi qui choisirai le club où je vais jouer»

L’international gabonais du Mouloudia d’Alger ne semble pas inquiet pour son avenir. Mbingui semble prêt à quitter le navire mouloudéen à condition qu’il puisse choisir sa prochaine destination.

 

La direction du club a décidé de vous libérer ou vous prêter à un autre club, que diriez-vous ?

Si les dirigeants du club veulent me prêter pour un autre club, ce sera à moi de choisir le club où je vais jouer. Personne, et je dis bien personne, ne peut m’obligé à jouer dans un club que je ne voudrais pas. Le dernier mot me revient. Je ne suis pas du tout inquiet, cela ne me fait ni chaud ni froid, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent.

On comprend par là que vous êtes prêt à partir…

Il faut savoir une chose, lorsque j’ai discuté avec le coach, je lui ai expliqué seulement que ce n’est pas normal que mon salaire soit bloqué. Je ne vous cache pas que j’ai perdu la joie de jouer et de m’entraîner. Ce sont les raisons pour lesquelles j’ai demandé au coach de me dispenser du match contre le MCO.

Donc, vous n’avez pas songé à partir.

Non, pas du tout, je n’ai jamais dit que je veux partir, mais si on me dit qu’on n’a pas besoin de moi, là je partirai sans aucun problème. Je ne vous cache pas que les offres ne manquent pas et je peux facilement trouver un club preneur. J’ai décidé de voir les dirigeants après ce match contre le MCO pour régler mon problème parce que je n’ai pas envie de partir en stage avec l’EN du Gabon avec des soucis derrière moi, je veux régler tout avant mon départ le 29 en stage avec l’EN au Gabon.

Le coach a déclaré que vous ne pouvez pas entrer dans ses plans et c’est pour cette raison qu’il veut recruter un meneur de jeu…

Franchement, le coach ne m’a rien dit à ce sujet, mais s’il veut un meneur de jeu à ma place, je respecte son choix. J’aimerais bien dire une chose, que dans cette équipe du MCA je jouerai les yeux fermés, car je sais ce que je vaux. J’ai ma place au Mouloudia et si on revient quelques mois derrière, tout le monde disait que le MCA n’a pas connu un vrai meneur de jeu depuis des années, alors pourquoi maintenant on dit que je n’ai pas ma place dans l’équipe.

Vous ne pensez pas que c’est plus par rapport à vos absences répétées dues à votre présence en EN de votre pays, le Gabon ?

Peut-être que oui, peut-être que non. Il faut savoir que les règlements de la FIFA sont clairs et j’ai le droit de rejoindre l’EN de mon pays. Donc, si c’est ça le problème, j’y peux rien. Je pense que c’est un honneur pour le Mouloudia d’avoir un joueur international dans son équipe.

Avant de revenir à Alger, vous nous avez déclaré que le problème au Mouloudia est qu’il y a un mauvais état d’esprit dans l’équipe, y a-t-il un changement avec la venue du nouvel entraîneur ?

Sincèrement, le problème ce n’est pas Charef ni le nouvel entraîneur. On a un groupe, mais on n’a pas une équipe. Je ne vous cache pas qu’il y a un mauvais état d’esprit dans le groupe. Le côté individuel a pris le dessus sur le collectif et chacun veut jouer pour lui. Donc, si on ne change pas cette mentalité, le Mouloudia risque de rater sa saison.

Donc, le problème au MCA ce sont les joueurs ?

Absolument, comme je vous l’ai déjà dit, il y a un mauvais état d’esprit, on n’est pas soudés entre nous et comment voulez-vous qu’on réalise de bons résultats avec cette mentalité des joueurs.

Si on revient à vous, le Mouloudia va connaître dans les prochains jours l’arrivée d’un meneur de jeu brésilien qui sera votre successeur…

(Il nous coupe). Avec tous mes respects à ce joueur, je ne pense pas qu’il sera meilleur que moi. Pensez-vous qu’un grand joueur brésilien vienne dans le championnat algérien ? Forcément, les meilleurs joueurs du Brésil jouent en Europe. Donc, ces joueurs qui vont venir ce sera du bas de gamme du Brésil. Je peux vous dire une chose, que le MCA ne trouvera pas mieux que moi, mais dans ma tête j’ai pris la décision.

Laquelle ?

J’ai décidé de partir, car je ne peux pas rester dans un club où on ne veut pas de moi. En plus j’ai des offres intéressantes, que ce soit au Maroc, en Tunisie et même en Europe. Donc, une fois que je quitterai le MCA, je signerai dans l’un des champions que je viens de citer.

Avant de conclure, pensez-vous que le Mouloudia est capable de se maintenir en L1 ?

Je l’espère, mais il faut que les joueurs comprennent une chose, le football c’est un sport collectif pas individuel et il faut que chacun joue pour l’autre. Il faut aussi un bon état d’esprit et la solidarité qui est la réussite de l’équipe. Si on arrive à trouver ça, le Mouloudia peut se maintenir en L1 et même faire mieux. Je souhaite du fond du cœur que mes coéquipiers vont réussir leur match de cet après-midi contre le MCO et revenir avec les trois points de la victoire.

M. Z.