L’attaquant burkinabé, Banou Diawara, ne se sent pas à l’aise dans le championnat égyptien.
Transféré au mois de juin 2016 au club Semouha, l’ex-buteur des Jaune et Vert est emballé à l’idée de retrouver la formation du Djurdjura. Les responsables égyptiens avaient déboursé pas moins de 300 000 euros pour racheter son contrat et celui de son compatriote Patrick Malo, mais ils seraient déçus par ses prestations. Dans une confidence faite par Diawara à l’un des proches du club sur les réseaux sociaux, celui-ci parle de son souhait de retrouver la JSK. «Je suis prêt à revenir», lui a-t-il dit. Il est toujours sous contrat avec Semouha, mais le Burkinabé compte demander à ses dirigeants de faciliter son retour à la JSK dans le cas où les dirigeants dze cette dernière le contacteraient officiellement. Déjà au mois de juin dernier, son retour a été évoqué dans l’entourage du club, mais l’ancien président Mohand-Chérif Hannachi ne disposait pas de moyens pour le faire revenir. Il l’avait cédé pour plus de 150 000 euros pour le club Semouha et de peur que les Egyptiens n’exigent de lui une somme astronomique pour lui revendre Diawara, Hannachi n’avait pas négocié avec eux. Avec l’arrivée de Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi, le retour de Diawara n’est pas à écarter surtout que l’une de leurs priorités est d’engager un chasseur de buts au prochain mercato hivernal. L’attaquant burkinabé était l’un des chouchous des supporters avant son départ en Egypte et si les dirigeants parviennent à le récupérer, ils réussiront un grand coup dès les premiers mois de leur règne. Le vice-président Zouaoui a indiqué dernièrement que les dirigeants recruteront de grands joueurs au mercato, mais il a refusé de citer le moindre nom des joueurs que la direction compte enrôler au mois de janvier prochain.
N. Boumali
La promesse de Haddad à Madjene et Zouaoui
«Je pourrais vous céder quelques joueurs au mercato»
Si par le passé les dirigeants de l’USMA s’opposaient au transfert de leurs joueurs à la JSK et vice-versa, les choses devront changer en principe dès le prochain mercato hivernal avec l’arrivée à la tête du directoire de Lakhdar Madjène, Saïd Zouaoui et Azzeddine Aït-Djoudi. Entretenant de très bons rapports avec le président de l’USM Alger, les trois nouveaux repreneurs auraient reçu des assurances de leur céder les joueurs dont son équipe n’aura pas besoin, bien sûr. Sous l’ère de l’ancien président Mohand-Chérif Hannachi, Haddad avait toujours refusé de lui libérer ses joueurs à cause des relations conflictuelles qu’il entretenait avec lui, mais les données ne sont
plus les mêmes maintenant. Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi s’entendent bien avec lui et ils vont certainement le solliciter pour qu’il leur libère un ou deux joueurs au mois de janvier prochain. D’après certaines indiscrétions, Haddad aurait déjà assuré à l’un des trois nouveaux dirigeants qu’il pourrait céder des joueurs à la JSK au mercato
hivernal. Le président des Rouge et Noir aurait déjà décidé de dégraisser son effectif à la fin de la première manche non seulement pour pouvoir recruter d’autres joueurs, mais aussi pour baisser la masse salariale du club. Evidemment, il ne cédera pas ses meilleurs joueurs à la JSK mais même les éléments qui n’ont pas pu s’imposer à l’USMA ont des qualités et ils seront certainement d’un bon apport pour les Canaris, si les dirigeants actuels parviennent à convaincre Haddad de leur céder un ou deux joueurs.
N. Boumali
Intérêt pour Beldjilali
Annoncé partant de l’USMA au prochain mercato hivernal, le milieu Beldjilali fait l’objet de plusieurs convoitises en cette fin de la phase aller. Les dirigeants du Mouloudia d’Alger auraient déjà entamé les négociations avec lui, mais ils pourraient se faire doubler par les responsables de la JSK surtout que le président Rebouh Haddad leur aurait promis de leur céder les joueurs dont il n’aura pas besoin. Beldjelali n’a fait que de brèves apparitions cette saison, mais il reste toujours une valeur sûre. L’ancien président Mohand-Chérif Hannachi avait fait des mains et des pieds pour engager ce joueur lorsqu’il portait le maillot de la JS Saoura, mais faute de moyens financiers il n’avait pas pu le convaincre de rejoindre son équipe. Actuellement, il n’est pas au top de sa forme, mais il pourra rebondir sous le maillot de la JSK. A l’USMA, les places sont très chères, mais s’il rejoint la formation du Djurdjura, il deviendra sans nul doute une pièce maîtresse sur l’échiquier d’Aït-Djoudi.
Meneur de jeu
Ce n’est un secret pour personne, la JSK ne dispose pas d’un meneur de jeu cette saison. L’ancien pensionnaire de l’O Médéa Salim Boukhenchouche est chargé d’animer le jeu des Canaris, mais il n’est pas un véritable meneur de jeu. Il a brillé lors des premières journées du championnat, mais il n’a pas tardé à s’éteindre au point où il est devenu totalement transparent lors des derniers matches. Le recrutement d’un meneur de jeu est l’une des priorités de la direction pour le prochain mercato hivernal et il y a de fortes chances que les dirigeants négocient avec Haddad concernant la venue de Beldjilali.
N. Boumali
Vers une baisse de salaire pour certains cadres
Selon une source proche de la direction, les trois nouveaux repreneurs ne comptent pas jeter leur argent par les fenêtres. Ils se sont engagés certes à régler les dettes du club qui sont de l’ordre de 18 milliards de centimes, mais ils veulent mettre un terme à la gestion anarchique. Ils ont commencé à restructurer le club, mais ils envisagent aussi de revoir les salaires de certains cadres. La masse salariale du club n’est que de 2,2 milliards de centimes, mais quelques joueurs touchent des salaires faramineux, alors que leur rendement sur le terrain est une calamité. Hormis certains joueurs qui ont eu un rendement satisfaisant, d’autres n’ont rien apporté au club, alors qu’ils perçoivent des mensualités de 180 millions de centimes ou plus. Les dirigeants attendront certainement la fin de la phase aller pour renégocier avec les joueurs qui n’ont pas donné entière satisfaction. Ils ne pourront pas faire le ménage au mois de janvier puisqu’ils n’auront droit à recruter que 3 ou 4 éléments, mais si les joueurs en question ne retrouvent pas leur niveau d’ici le mois de juin, ils seront vraisemblablement libérés. Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi ont pris les commandes du directoire pour tenter de redorer à la JSK son blason d’antan et ils ne vont certainement pas faire dans les sentiments. Pour ne pas commettre les erreurs de leurs prédécesseurs qui recrutaient des joueurs moyens avec des sommes astronomiques, les nouveaux repreneurs ne comptent engager que les meilleurs. Ils veulent payer les joueurs selon leur rendement et même si ce n’est pas eux qui ont négocié avec les joueurs actuels, ils ne sont pas prêts à continuer à payer des salaires exorbitants à des éléments qui ne sont que l’ombre d’eux-mêmes sur le terrain.
N. Boumali
En cas d’une belle offre
La direction prête à transférer Ekedi
Sollicité par des clubs turcs, Steve Ekedi ne sera pas retenu contre son gré par ses dirigeants, s’ils reçoivent une offre alléchante pour lui. Il a signé un contrat de deux saisons au mois de juillet dernier, mais son transfert au mois de janvier n’est pas à écarter dans le cas où l’un des clubs turcs qui le convoitent mettrait le paquet. D’ailleurs, selon une source autorisée, la direction n’a reçu aucune offre pour le moment pour son attaquant camerounais. Toutefois, notre source confie que s’il y aura une proposition officielle et qu’elle sera jugée intéressante par les responsables actuels, les trois nouveaux repreneurs, à savoir Madjène, Zouaoui et Aït- Djoudi se réuniront entre eux pour décider de l’avenir d’Ekedi. Ce dernier nous a confié dans un entretien qu’il nous a accordé, il y a quelques jours de cela, qu’il y a des clubs turcs qui le veulent, mais il a précisé qu’il veut honorer son contrat jusqu’au bout en ajoutant que son avenir est entre les mains de la direction et qu’il respectera toute décision qui sera prise par ses dirigeants. Auteur d’un but jusqu’à maintenant, Ekedé donne le meilleur de lui-même à chaque fois pour être à la hauteur de la confiance placée en lui. N’ayant pas trouvé de soutien en attaque, il promet d’être plus performant à l’avenir.
N. Boumali
Saâdou très incertain
Le défenseur Nabil Saâdou risque de rater le prochain match face à l’O Médéa. Souffrant d’une blessure aux adducteurs, l’ex-pensionnaire de l’O Médéa est soumis toujours aux soins. Le staff médical fait le maximum pour le remettre sur pied, mais comme la rencontre face à l’OM approche à grandes enjambées, tout porte à croire qu’il sera indisponible pour le rendez-vous de ce week-end. Le staff technique ne veut pas se prononcer pour le moment sur la participation ou pas de Saâdou à la rencontre face à l’OM en se contentant juste de dire qu’il est très incertain pour le prochain rendez-vous, mais s’il ne se remet pas totalement de sa blessure, l’entraîneur Aït-Djoudi ne prendra aucun risque avec lui pour lui éviter d’éventuelles complications.
Redouani
Dans le cas où l’absence de Saâdou se confirme, Aït-Djoudi ferait certainement jouer Redouani dans l’axe aux côtés d’Abdat. Redouani a déjà joué dans l’axe et il a toujours eu un bon rendement à ce poste. Même si Saâdou s’est montré à la hauteur de la confiance placée en lui lors des derniers matches, Aït-Djoudi ne devrait pas se faire des soucis quant à sa blessure puisqu’il dispose d’une solution de rechange. Si Saâdou déclare forfait, chose qui n’est pas encore certaine, Redouani jouera dans l’axe et Guemroud au poste d’arrière droit.
- Boumali
Affaire Abdeldjelil
La direction doit payer Villefranche avant le 21 novembre
Selon une source proche de la direction, les dirigeants doivent payer 8 000 euros à l’équipe de Villefranche, le club formateur de l’attaquant Oussama Abdeldjelil avant le 21 de ce mois. L’ancien président du directoire Hamid Sadmi avait annoncé avant sa démission qu’il avait réglé le cas d’Abdeldjelil, mais il n’avait réussi à obtenir qu’un échéancier pour payer les 83 000 euros que réclame le club français et cela grâce à l’intervention d’un manager algérien qui vit en France. Abdeldjelil n’avait fait que de brèves apparitions avant que l’ancien président Hannachi ne le libère, mais son club formateur Villefranche avait saisi la FIFA pour réclamer des responsables kabyles de lui payer 83 000 euros comme frais de formation. C’est une somme exorbitante pour un joueur qui n’a fait qu’un bref passage à la JSK, mais Sadmi n’avait même pas essayé de négocier avec les responsables de Villefranche pour tenter de les convaincre de revoir à la baisse leurs exigences financières.
Djabout : «On est plus à l’aise en déplacement qu’à domicile»
«Après le 1er but face au CRB, on croyait le match plié»
Entretien réalisé par
ISLAM Z.
L’attaquant kabyle assure qu’il y a toujours de la déception après le match face au CRB. Il revient également sur les difficultés à la maison et veut immédiatement se racheter dès vendredi à l’occasion de la rencontre à Médéa.
Comment s’est passé la reprise des entraînements ?
Franchement, elle a été un peu difficile pour tout le monde. Après le nouveau match nul concédé à la maison, ce n’était pas vraiment évident pour nous. Cependant, on doit faire avec et continuer à travailler pour améliorer les choses dès la prochaine rencontre de championnat. On a repris avec la ferme intention de vite effacer cet échec concédé samedi dernier.
Qu’est-ce qui n’a pas marché au cours de cette partie ?
Une chose est sûre, on a attaqué la rencontre avec la ferme intention de remporter la victoire et de prendre les trois points. Après avoir marqué le premier but, on a pensé que le match était plié. On s’est dit : «C’est dans la poche.» Cependant, après, les choses ont pris une autre tournure qu’on n’attendait vraiment pas. On a encaissé deux buts et on aurait même pu perdre la rencontre. S’ils avaient réussi à mettre le but sur l’action de Bettouche, on aurait été battus. Heureusement qu’on est parvenus à revenir au score et finalement, on a partagé les points. Je ne saurai expliquer le reste.
Encore un échec à la maison. Qu’est-ce qui se passe à Tizi ?
Sincèrement, je ne sais pas quoi vous dire. On n’arrive pas à produire notre jeu à la maison. On est tout le temps en difficulté. Les joueurs de la saison passée ont vécu la même chose et malgré toutes les bonnes volontés, on reste en difficulté. J’irai même plus loin en disant qu’on a un réel souci à la maison. Je vais ajouter autre chose…
Allez-y…
Lorsqu’on évolue à l’extérieur, on est beaucoup plus à l’aise mieux qu’à la maison. On produit du jeu et on parvient à se créer des occasions. Même si on n’a pas fait beaucoup de bons résultats, il y a ce paramètre important. On est plus à l’aise en déplacement que lorsqu’on joue au 1er-Novembre. La donne est là et ce sera à nous de faire le nécessaire pour y remédier. Les joueurs sont tous conscients qu’il faudra réagir au plus vite pour régler ce souci qui est à mon avis beaucoup plus d’ordre psychologique car on n’arrive pas à se libérer quand on joue chez nous.
Vendredi, l’équipe se rend à Médéa. Comment se présente ce match ?
Il est clair que ce ne sera pas une partie de plaisir. L’OM présente la même similitude que nous. Elle parvient à prendre des points en déplacement mais lorsqu’il s’agit d’évoluer à domicile, elle se retrouve en difficulté. Donc, on tâchera d’en profiter pour gagner la rencontre et nous relancer par la même occasion. On est motivés et on ira là-bas avec la ferme intention de gagner le match.
L’attaque kabyle est fortement critiquée pour son mutisme. Qu’en pensez-vous ?
On est conscients des difficultés actuelles et on accepte les critiques. Quand on est attaquant, on doit marquer des buts. Me concernant, comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas inquiet, je cherche toujours ce déclic pour me libérer. Après, si on joue et qu’un défenseur ou un milieu de terrain marque et fait gagner la JSK, ça me va car à mon sens, l’aspect collectif reste le plus important. Je vais continuer à travailler sans cesse pour trouver le chemin des filets et je tâcherai de provoquer ce déclic le plus vite possible.
- Z.
Entraînement hier matin
Les joueurs de la formation de Djurdjura se sont entraînés hier matin dans leur stade du 1er Novembre. La préparation en vue du déplacement à Médéa se poursuit pour les kabyles qui doivent absolument aller chercher un bon résultat de ce déplacement du moment qu’il faudra récupérer les points perdus samedi dernier. En l’absence d’Aït Djoudi, c’est Gaci et Gaouaoui qui se chargent du travail.
Saâdou toujours aux soins
Comme il nous le faisait savoir dans l’entretien qu’il nous a accordé hier, le défenseur central de la JSK, Nabil Saâdou n’est pas encore remis de sa blessure à l’adducteur. Par conséquent, il continue à recevoir les soins nécessaires de la part du staff médical qui fait de son mieux pour le récupérer en vue de la rencontre de vendredi.
Raïah en solo
Le capitaine d’équipe, Malik Raïah n’a pas pris part à l’entraînement collectif d’hier. Souffrant d’une petite blessure, il s’est contenté d’un travail en solo mais devrait tout de même être prêt pour la rencontre face à l’OM.
Aït Djoudi prendra les choses en main aujourd’hui
C’est finalement aujourd’hui que l’entraîneur en chef de l’équipe, Azzedine Aït Djoudi regagnera Tizi Ouzou après quelques jours au Maroc pour régler des affaires urgentes. C’est lui qui se chargera de la séance d’entraînement de ce soir et préparera l’équipe au mieux pour ce déplacement à Médéa où il voudra certainement prendre les trois points de la victoire.
- Z.