En recevant le leader du championnat, les Canaris avaient à cœur de l’emporter et de se relancer directement. Toutefois, malgré une grosse affluence, les Kabyles se sont inclinés pour la toute première fois de la saison à domicile. AAD ne parvient toujours pas à gagner.

Beaucoup d’espoirs étaient fondés sur cette rencontre très importante pour la formation des Jaune et Vert. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu. La JSK est tombée chez elle hier face à un leader qui confirme son statut de journée en journée. Pourtant, dans le contenu, on ne peut pas dire que les locaux n’ont pas osé ou ont raté leur sortie, bien au contraire. On a eu droit à deux visages de la part des Canaris hier qui ont alterné le très bon et le moins bon durant cette rencontre. Au final, c’est une défaite qui fait vraiment mal au vu des gros efforts fournis durant cette partie et, surtout, c’est la première défaite enregistrée par la formation du Djurdjura à domicile car même si elle ne gagnait pas beaucoup au 1^er-Novembre, la JSK ne perdait pas pour autant.

 

Les joueurs ont retrouvé l’âme kabyle

Au coup d’envoi de la rencontre, on a vu une équipe complètement déchaînée et qui se battait sur chaque ballon. La statistique est là. 9 corners en 28 minutes de jeu. De l’agressivité, de la générosité, telle a été la première période des locaux qui ont outrageusement dominé et ouvert le score de manière totalement méritée. Sur ce premier half, les joueurs ont retrouvé l’âme de la JSK qui a longtemps fait sa force lors des dernières années. Cependant, les choses ont pris une autre tournure au cours de la seconde période puisque les hommes d’Aït-Djoudi n’ont pas pu reproduire la même performance.

 

La JSK flanche en seconde période

Si la première période a été très aboutie et pleine de qualité, ça n’a clairement pas été le cas au cours de la seconde période. D’abord, les joueurs ont décidé de laisser le monopole de la balle à l’adversaire, ce qui a fait reprendre confiance au CSC qui a alors cru en ses chances de faire son retour dans une partie bien mal embarquée. De plus, au fil des minutes, les joueurs de la JSK ont commencé à flancher sur le plan physique comme Boukhenchouche, Benaldjia et même Raïah. Un fléchissement qui allait se payer très cher du moment que c’est à ce moment-là que les Clubistes ont pu refaire surface et ont pu égaliser puis reprendre l’avantage. D’ailleurs, les Vert et Noir confirment qu’ils sont très forts et que comme d’habitude, ils ont réussi à gagner la rencontre dans les dernières minutes de la rencontre avec un Abid survolté. Au final, Aït-Djoudi n’a pas réussi à provoquer le déclic et n’arrive pas à débloquer la situation. Par la même occasion, il cherche toujours sa première victoire depuis sa venue.

1. H.

Stade du 1^er-Novembre de Tizi Ouzou

Buts. : Saâdou (28’) - JSK. Abid (66’ et 84’) – CSC.

 

JSK :

Asselah 2

Redouani 3

Ferhani 3

Abdat 2

Saâdou 3

Yettou 3

Raïah 3

(Tafni 86’)

Boukhenchouche 2

(Si Salem 78’)

Djerar 3

Mesbahi 1

(Djabout 69’)

 Benaldjia 2

Ent. : Aït-Djoudi.

 

CSC

Rahmani 4

Benayada 4

 Bencherifa 4

Aroussi 4

Zaâlani 4

Lamri 2

Benlamri 3

(Cissé 65’)

Abid 5

Rebih 3

(Bezzaz 88’)

Zerara 3

 Kebal 3

(Dahar 46’) 2

Ent. : Amrani.

Temps nuageux, terrain en bon état, affluence nombreuse, arbitrage du

trio Boukhalfa, Zerhouni et Benali.

 

Averts. : JSK : Benaldjia (29)’, Yettou (50’).

 

Film du match 

1’ Accélération de Benaldjia qui sert Mesbahi dont la reprise s’écrase sur la transversale.

2’ Centre de Redouani, tête de Benaldjia, Rahmani dévie en corner.

4’ Corner direct de Benaldjia, Bencherifa sauve sur sa ligne.

6’ Un autre corner de l’ailier kabyle oblige Rahmani à intervenir en catastrophe.

20’ Centre de Bencherifa vers Abid, mais Abdat intervient et éloigne le danger.

28’ Corner de Benaldjia qui dépose le cuir sur la tête de Saâdou qui ouvre le score.

34’ Relance d’Abdat sur Boukhenchouche qui remet magnifiquement à Mesbahi. Ce dernier reprend instantanément, mais ça passe à côté.

48’ Bourde monumentale d’Abdat, Abid récupère et sert Belameiri qui frappe, mais ne trouve pas le cadre.

58’ Coup franc de Lamri, la balle revient sur Rebih qui se retourne et frappe, mais Asselah capte le cuir.

66’ Dahar décalle Cissé qui centre directement, Abid met le pied et remet les pendules à l’heure.

83’ Cafouillage dans la surface du CSC, frappe de Djaâbot qui passe juste à côté.

84’ Dahar sert Abid qui ne se pose aucune question et frappe pleine lucarne pour donner l’avantage aux siens.

90’+4 Numéro solitaire de Bezzaz qui se présente et frappe, le cuir va sur le poteau, ça revient sur Dahar qui se rate complètement.

Amrani : «La JSK a dominé le 1^er half, nous le 2^e»

«En première mi-temps, la JSK a été plus entreprenante que mon équipe et a réussi à nous marquer un but. Mais, après les changements que nous avons effectués en seconde mi-temps, nos joueurs se sont ressaisis et ont fini par égaliser et marquer un second but et remporter trois points. Cette victoire va nous permettre d’aborder la suite du championnat avec un très bon moral», a déclaré à la fin du match que ses poulains ont joué et gagné contre les Canaris. 

Les explications d’Aït-Djoudi :

«L’axe central a commis des erreurs de débutant»

L’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi se dit déçu par cette défaite inattendue concédée devant le CSC, leader du championnat. Il avoue que son équipe ne méritait pas de perdre avant de justifier cet échec par les erreurs commises par ses défenseurs. «Les défenseurs n’ont pas respecté mes consignes. On a fait une belle première mi-temps, malheureusement le CSC a profité de nos erreurs pour repartir avec les 3 points de la rencontre. L’axe central a commis des erreurs de débutant. On a payé cash nos erreurs», s’est justifié Aït-Djoudi qui a perdu son premier match depuis qu’il a pris l’équipe en main.

 

«Je leur avais demandé de marquer de près Abid»

Auteur d’un doublé, l’attaquant Abid a été l’artisan du succès de son équipe hier sur le terrain du 1^er-Novembre. Il a profité des espaces qui s’étaient offerts à lui et de la passivité du gardien Asselah pour offrir à son équipe les trois points de la rencontre. «J’avais demandé à mes défenseurs d’exercer un marquage constant sur Abid. Je savais de quoi il est capable, mais mes consignes n’ont pas été respectées. On aurait pu éviter cette défaite, si on avait surveillé de près Abid.»

 

«Le CSC a joué intelligemment»

Même si le CSC n’a pas montré grand-chose sur le terrain du 1^er-Novembre, il a réussi à rentrer chez lui avec les 3 points de la rencontre. «Sans chercher à justifier notre défaite, j’estime qu’on ne méritait pas de perdre. Le CSC a joué intelligemment et c’est grâce au talent de son attaquant qu’il s’est imposé par 2 buts à 1», explique Aït Djoudi.

1. H.

 

Sur la non-convocation d’Ekedi

«Il touche plus de 20 000 euros et il n’a rien apporté à l’équipe»

La non-convocation de l’attaquant Steve Ekedi a surpris certains fans. L’entraîneur Aït Djoudi lequel nous avons interrogé à la fin de la rencontre sur les raisons qui l’ont poussé à ne pas faire appel à l’attaquant camerounais et cela malgré l’absence d’un attaquant d’expérience dans son effectif, affirme : «Ekedi touche un salaire de plus de 20 000 euros par mois et il n’a rien apporté à l’équipe. C’est pour cela que je ne l’ai pas convoqué pour ce match. Je n’ai fait appel qu’aux joueurs qui étaient en mesure de prendre leur place sur le terrain», a expliqué Aït-Djoudi. Recruté au mois de juillet dernier pour donner du punch au compartiment offensif des Jaune et Vert, Ekedi n’a plus la confiance de son entraîneur. Sa libération a été évoquée par les dirigeants, mais comme il est protégé par son contrat qui court jusqu’à juin 2019, les responsables kabyles ne savent plus comme faire avec lui, surtout qu’il a refusé catégoriquement de baisser son salaire.

1. H.

 

Sur les jeunes

«L’équipe a gagné un attaquant en la personne de Mesbahi»

Titularisant pour la première fois le jeune Mesbahi depuis qu’il a pris l’équipe en main, Aït-Djoudi n’a pas tari d’éloges sur cet attaquant. Il est satisfait de son rendement et cela malgré le fait qu’il n’a pas marqué devant le leader. «Mesbahi est un jeune qui a d’énormes qualités. La JSK a gagné un attaquant en sa personne. Il faut que les gens se montrent patients avec lui», a souligné Azzedine.

 

«Je n’ai pas marginalisé Oukaci»

Relégué sur le banc depuis plusieurs semaines, le jeune Oukaci n’a pas bénéficié d’un temps de jeu depuis qu’Aït Djoudi a pris l’équipe en main. Au sujet de ce joueur avec lequel il ne se composait pas, Aït-Djoudi annonce : «Je n’ai pas marginalisé Oukaci. J’attendais à ce qu’on marque un deuxième but pour que je l’incorpore, malheureusement le but égalisateur inscrit par Abid a chamboulé mes plans.»

 

«Raïah et Djerrar retrouvent leur forme»

Pour expliquer ses choix, Aït-Djoudi a confié à la fin de la rencontre que son équipe est en pleine progression. «On a fait une première mi-temps pleine. En plus de Yettou qui a eu un rendement satisfaisant, Raïah, Djerrar et Boukhenchouche ont donné entière satisfaction. Ils retrouvent leur forme et cela est de bon augure pour la suite.»

1. H.

 

Il nie tout désaccord avec Madjène et Zouaoui

«C’est faux, je n’ai aucun problème avec eux»

Contrairement à ce qui s’est dit çà et là, Azzedine Aït-Djoudi a annoncé à la fin de la rencontre qu’il n’a aucun problème avec le président du directoire Lakhdar Madjène et son vice-président Saïd Zouaoui. «C’est faux, je n’ai aucun problème avec eux. Je ne comprends pas pourquoi on parle de ça, alors que le courant passe très bien entre nous ? On a un projet solide et on fera tout pour que la JSK retrouve la place qui lui sied.»

1. H.

 

«Que Hannachi nous disent d’où sont venues les 22 milliards de dettes»

Tout en précisant qu’il n’a jamais à chercher à critiquer l’ancien président Mohand Chérif Hannachi,  Aït-Djoudi qui a été interrogé sur les déclarations de Hannachi dans lesquelles il a déclaré qu’il n’a pas laissé de dettes, souligne : «Je n’ai pas voulu critiquer Hannachi, mais je n’ai parlé que des dettes qu’on a trouvées. Que Hannachi nous dise alors d’où sont venus les 22 ou les 23 milliards de dettes qu’on a trouvées. S’il y avait une passation de consignes, il aurait pu quitter le club par la grande porte.»

1. H.

 

Concernant le mercato hivernal

«On recrutera un central, un milieu et un attaquant»

Souhaitant renforcer son effectif avec 4 ou 5 joueurs au mois de janvier prochain, Aït-Djoudi a avoué au coup de sifflet final que son équipe ne recrutera que 3 joueurs au mercato hivernal en raison de la limitation des recrues par la Fédération algérienne de football à trois seulement. «En principe, la FAF nous autorisera à ne recruter que 3 éléments au mercato hivernal. Si cela se confirme, on va engager un défenseur central, un milieu et un attaquant. Autrement dit, tous les compartiments seront renforcés au mois de janvier. On recrutera des joueurs capables d’apporter un plus à l’équipe», promet Aït-Djoudi.

 

«On va régler nos dettes auprès de la CRL»

Sachant que sans le payement des joueurs qui ont saisi la chambre de résolution des litiges et dont le montant est de 4 milliards de centimes, la JSK sera interdite de recrutement au mois de janvier prochain, Aït-Djoudi affirme au nom des deux autres repreneurs Lakhdar Madjène et Saïd Zouaoui, que toutes les dettes auprès de la CRL seront réglées d’ici l’ouverture du marché des transferts. «On va payer la

CRL pour pouvoir recruter au mercato hivernal», a réaffirmé Aït Djoudi.

1. H.

 

Il met fin aux rumeurs

«On a demandé ni de carrelage ni de  faïence à Zetchi»

Depuis que les travaux de rénovation du siège du club ont été lancés, certaines personnes à Tizi-Ouzou n’ont pas cessé de dire que les repreneurs de la JSK, à savoir Madjène, Zouaoui et Aït Djoudi ont sollicité Zetchi pour qu’il leur offre du carrelage et de la faïence. Aït-Djoudi a mis fin hier à cette rumeur en déclarant au cours de ses impressions de match que ce qui a été dit sur ce sujet n’est pas vrai. «On n’a demandé ni du carrelage ni de la faïence à Zetchi. On lui a juste demandé une facture pro forma pour voir combien ça va nous coûter», précise-t-il.

1. H.

 

Il a répondu à l’appel

Le public kabyle comme on l’aime

Fait marquant au cours de la rencontre d’hier, c’est la présence massive des supporters des Canaris dans les tribunes. Un fait rare qui mérite amplement d’être souligné car cela faisait belle lurette qu’on n’avait plus assisté à une aussi belle affluence qu’au cours de cette rencontre face au leader. Dans notre édition d’hier, on abordait l’importance d’une présence importante des inconditionnels kabyles au cours de ce match. On évoquait aussi la requête du comité de supporters par rapport aux moyens de transport. Hier, on a assisté à la meilleure affluence depuis l’entame de la saison au 1^er-Novembre. C’est comme ça qu’on aime le public kabyle, chauvin, qui aime son équipe et qui ne rate pas l’occasion pour garnir son stade. Il faut dire que les derniers matchs ont été marqués par une indifférence totale de la part des supporters qui ne remplissaient qu’une partie infime du stade et laissaient l’occasion aux adversaires d’évoluer sans la moindre pression. Toutefois hier, la donne a changé et c’est ce qui pourrait permettre au club de retrouver la confiance qui lui manque terriblement lorsqu’il s’agit de se produire à la maison.

 

Des images qui font plaisir à voir

Cette forte affluence au 1^er-Novembre a rappelé les grands moments vécus par le club le plus titré d’Algérie lorsqu’il jouait chaque saison pour s’adjuger le titre et disputait les compétitions africaines. Des images qu’on avait presque mis aux oubliettes mais le public de la JSK a tenu à refaire surface et il le fait au meilleur moment, lorsque son équipe a grandement besoin de son apport pour faire un bon parcours.

 

Un message de soutien pour la nouvelle direction

Outre le fait d’encourager leur équipe favorite pour aller chercher la victoire, la présence massive des supporters se veut aussi comme un message de soutien aux nouveaux dirigeants que sont Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi. Ces derniers avaient fait forte impression au cours de la dernière conférence de presse tenue en s’appuyant sur un sens du professionnalisme qu’on n’avait pas vu à la JSK. De plus, les fans avaient également peur du retour de Hannachi qui refuse de lâcher prise et qui souhaite par-dessus tout reprendre la présidence. Ce soutien pour la direction ne peut que réconforter les principaux concernés bien décidés à remettre le club du Djurdjura à sa vraie place.

1. H.

Le cauchemar continue

 

Par Abdellah Haddad

Malgré leur belle prestation face au leader, les Canaris se sont inclinés finalement par 2 buts à 1. Au vu de ce qu’ils ont montré hier devant leurs nombreux fans, ils ne méritaient pas de perdre face au CSC qui contre le cours du jeu a su comment repartir du stade du 1^er-Novembre de Tizi Ouzou avec les 3 points de la victoire.

Méconnaissables durant toute la première période, les Sanafir ont profité des faiblesses de leurs adversaires pour enchaîner avec une

victoire. Bien organisés sur le terrain, les poulains d’Aït-Djoudi ont

fait une première mi-temps pleine, ce qui leur a permis d’ouvrir la marque à la 28^e minute. Ils auraient pu marquer d’autres buts, malheureusement ils n’ont pas profité de leurs moments forts pour tuer le match en première période. Le visage montré durant les 45 premières minutes a fait énormément plaisir aux supporters qui ont cru au grand retour de leur équipe, mais cela n’a été qu’un feu de paille puisque juste après le retour des vestiaires, ils ont commencé à marquer le pas avant de s’effacer complètement devant le CSC qui aurait pu inscrire plusieurs buts en fin de partie.

 

Volonté

Les Canaris ont tout donné pour remporter leur première victoire sous l’ère Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi, mais leur volonté n’a pas suffi face à une équipe du CSC qui est revenue en force en seconde période. Ils n’ont pas rechigné sur l’effort notamment en première période pour vaincre le leader, mais leurs erreurs commises en seconde période ont facilité la tâche aux Sanafir qui, même s’ils n’ont pas été convaincants, sont repartis de Tizi Ouzou avec les 3 points de la rencontre. Ils ont mouillé leurs maillots pour faire honneur à leurs supporters, mais leur naïveté, la faiblesse de l’axe central et le manque d’inspiration du gardien Asselah leur ont valu de perdre sur leur propre terrain.

 

Satisfaction

Bien que les équipiers de Raïah soient passés à côté d’une victoire qui était à leur portée, ils ont montré devant le leader qu’ils ont les moyens pour revenir en force à la phase retour. Il y a toujours des manques dans l’équipe, mais cela fait très longtemps que les joueurs n’ont pas affiché une telle détermination comme ils l’ont fait hier.

Ils ont puisé dans leurs ultimes ressources pour battre le CSC, mais cela n’a pas suffi. L’équipe a besoin de renforts de qualité au prochain mercato hivernal, sinon elle risque de lutter jusqu’à la fin du championnat pour son maintien en Ligue 1 Mobilis.

1. H.

 

Asselah l’indétrônable !

Le gardien Malik Asselah a encaissé encore une fois deux buts. Il n’a pas été sollicité durant la rencontre notamment en première mi-temps où il n’a touché aucun ballon, mais Abid a pris le dessus sur lui à deux reprises en seconde période. Bien qu’il ait encaissé 2 buts face au CSC, il serait certainement reconduit lors de la prochaine journée.

Zouaoui : «Notre déception est immense»

Le vice-président Saïd Zouaoui ne cache pas sa déception par rapport à la défaite concédée devant le CSC. «Notre déception est immense. On ne s’attendait pas à cette défaite surtout que les supporters sont venus en grand nombre pour nous soutenir. On aurait aimé leur offrir les trois points de la victoire, malheureusement on a été surpris par le leader sur notre terrain», affirme Zouaoui.

 

«On doit vite redresser la barre»

Bien que lui, Madjène et Aït-Djoudi aient pris le train en marche, il espère une remontée spectaculaire dans les semaines à venir. D’ailleurs, Zouaoui le dit ouvertement en déclarant à la fin de la rencontre que l’équipe doit retrouver la place qui lui sied. «On doit vite redresser la barre», affirme t-il.

 

«Il faut qu’on trouve les solutions»

En attendant le mercato hivernal pour renforcer l’équipe avec des joueurs capables d’apporter un plus, les dirigeants à leur tête Zouaoui pensent qu’il faut trouver les solutions avant la fin de la première manche du championnat. «Il faut qu’on trouve les solutions. On fera tout pour rendre le sourire à nos fans», promet Zouaoui.

1. H.

 

Hannachi devrait être présent

La réunion des actionnaires cet après-midi

Selon une source proche de la direction, l’ancien président Mohand- Chérif Hannachi devrait prendre part à la réunion des actionnaires prévue cet après-midi. Elle aura lieu en principe au bureau de Lakhdar Madjène. Si la présence de Hannachi se confirme, ce sera la première fois qu’il prendra part à l’assemblée des actionnaires depuis qu’il a été destitué le 7 août dernier. Ayant mal digéré la manière avec laquelle il a été éjecté de son poste, Hannachi fait tout pour revenir aux commandes du club. Il a rencontré plusieurs actionnaires de la SSPA/JSK ces derniers jours, mais d’après une source proche du dossier, le retour de Hannachi en tant que président n’est pas du tout envisageable. Acceptant d’injecter de l’argent dans les caisses du club dès les premiers jours de la reprise du club, Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi demanderont certainement cet après-midi à ce que l’argent qu’ils ont avancé soit transformé en actions.

1. Boumali

 

Abid : 11 buts en 10 matches, SVP ! 

L’avant-centre du CSC et actuel meilleur buteur du championnat, Mohamed-Amine Abid a, encore une fois, a offert la victoire à son équipe, en réussissant à marquer, hier, contre la JSK un doublé. Ses dixième et onzième buts cette saison. Il est en train de faire mieux que les attaquants qui ont remporté le Soulier d’Or qui récompense le meilleur chasseur de buts les trois dernières saisons. Et, pour ceux qui l’ignorent, Abid n’a joué, cette saison que dix matches. Un record. En effet, son coach Amrani n’a décidé de l’aligner qu’à la quatrième rencontre de championnat qui avait opposé le CSC à l’USMH. Certainement, l’entraîneur national Madjer et son adjoint Menad, qui ont suivi le match JSK-CSC, ont, certainement,  noté sur leurs calepins ne nom du fer de lance des Vert et Noir, Abid, car il a démontré, hier, à Tizi Ouzou, qu’il mérite de faire partie des Fennecs.

 

Coaching gagnant d’Amrani

Voyant son équipe dominée par la JSK en première mi-temps et terminant le premier half menée à la marque par 1 but à 0, le coach Amrani a décidé dès l’entame de la seconde mi-temps de remplacer un demi défensif, Kebbal, par un milieu offensif, Dahar, et un peu plus tard, l’ailier Belameiri par l’attaquant malien Cissé. Et ce coaching fut gagnant, car non seulement Dahar et Cissé ont su apporter un plus à leur team lors de la deuxième période, mais ils se sont permis le luxe d’être les deux passeurs qui ont permis à leur coéquipier Abid de marquer deux buts. Un doublé qui a permis à leur club de remporter une victoire contre la JSK et faire un grand pas vers le titre honorifique de champion de l’aller.

 

 

Trois mille Sanafir à Tizi Ouzou

Environ trois mille fans du CSC, les Sanafir, ont fait le déplacement à Tizi Ouzou pour booster leur équipe contre la JSK. Et, comme ils l’avaient toujours fait, ils ont soutenu bruyamment  les Vert et Noir durant toute la rencontre. Et, à la fin  du match, ils ont fêté superbement la victoire des coéquipiers d’Abid sur les Canaris en chantant : « Amrani, cette année le CSC va gagner le doublé ». Vraiment, les Sanafir sont des supporters à part entière parce qu’ils soutiennent inconditionnellement leur club.