L’arrière gauche, Houari Ferhani, revient, dans cet entretien, sur ses négociations avec ses responsables sur la prolongation de son contrat.
Il s’explique également sur sa mésentente avec Benaldjia lors de la rencontre face au CSC, avant d’affirmer que tout le groupe est déterminé à se ressaisir lors de la prochaine journée face à l’USMA.
Vous affichez une forme éblouissante depuis le début du championnat, vous êtes sûrement satisfait de vos prestations jusqu’à maintenant…
Effectivement, je suis satisfait de mon rendement. Je me sens en forme et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Je continuerai à donner le meilleur de moi-même afin d’être à la hauteur des attentes placées en moi.
Les dirigeants vous ont déjà proposé de prolonger votre contrat, mais vous leur aviez dit que l’urgence est de tirer l’équipe vers le haut…
Oui, je leur ai dit que la saison est encore longue et que l’urgence est d’améliorer le classement de l’équipe. Je privilégie la stabilité, mais comme on est qu’à la mi-saison, je préfère attendre avant de négocier avec mes dirigeants.
Est-il vrai que vous aviez dit à vos dirigeants que s’ils s’entendent avec votre manager, vous allez renouveler sans aucun problème…
Absolument, je leur ai clairement déclaré que s’ils trouvent un terrain d’entente avec mon manager, je rempilerai. Je me sens bien à la JSK et rien ne me pousse à vouloir partir. Je suis sur une courbe ascendante et il est dans mon intérêt que je me stabilise.
On croit savoir que des clubs saoudiens et qataris sont sur vos traces, qu’en est-il au juste ?
Il n’y a rien de concret. La saison est encore longue et tout ce qui compte pour moi est de contribuer au retour en force de mon équipe.
Que s’est-il passé entre vous et Benaldjia lors de la dernière rencontre face au CSC ?
Ce sont des choses qui arrivent dans tous les clubs. On avait les nerfs à fleur de peau, on voulait à tout prix offrir les trois points de la rencontre à nos fans. C’est ce qui explique ce qui s’est passé. Mais une fois le match terminé, on a tout oublié.
Tout est rentré dans l’ordre entre vous et Benaldjia…
Oui, on a déjà tourné la page et on ne pense qu’au prochain match face à l’USMA. Il ne faut pas dramatiser, surtout que cela arrive dans tous les clubs.
Comment expliquez-vous la défaite concédée devant le CSC ?
Je crois qu’au vu de la physionomie de la rencontre on ne méritait pas de perdre. On a dominé notre adversaire, notamment en première mi-temps. Malheureusement, en seconde période, on a commis des erreurs qui nous ont coûté les trois points. On aurait pu s’imposer si on avait fait preuve d’efficacité devant.
Les supporters étaient déçus par la défaite, mais aussi en colère contre vous, alors que vous avez tout donné durant ce match…
C’est vrai qu’on a tout donné, mais on demande quand même pardon à nos fans. On aurait aimé leur offrir les trois points de la rencontre. Malheureusement, on est tombés sur une équipe du CSC accrocheuse. On comprend la déception de nos fans auxquels on promet de tout donner
pour rectifier le tir.
Ne croyez-vous que si vous jouez avec la même hargne que celle face au CSC vous pourrez accrocher l’USMA ?
Le match face à l’USMA sera encore plus difficile que celui face au CSC, mais on est condamnés à revenir avec un bon résultat de Bologhine. On doit donner le meilleur de nous-mêmes pour faire honneur à nos supporters.
Malgré le mauvais parcours de l’équipe en cette phase aller, vous avez enregistré de bons résultats à l’extérieur lors des derniers matches, cela vous motivera à tout donner pour réussir un bon résultat face à l’USMA, non ?
Bien sûr, on a réussi de bons résultats en déplacement ces dernières semaines et on fera tout pour ne pas revenir bredouilles de Bologhine. Notre mission ne sera pas facile, mais on ne doit pas décevoir nos fans.
N. Boumali
JSK
Ça a chauffé entre Djerrar et Guemroud
Même si l’entraîneur Azzeddine Aït- Djoudi fait de la discipline son cheval de bataille, on a enregistré plusieurs écarts disciplinaires ces derniers jours comme en témoigne l’accrochage qui a eu hier pendant et à la fin de la séance d’entraînement entre Adel Djerar et Mohand Guemroud. Cela s’est passé devant tous leurs équipiers. Sans chercher à connaître le fautif, cela ne doit pas se produire dans un grand club comme la JSK. Avec la dernière défaite concédée face au CSC, les joueurs ne doivent penser qu’à la meilleure manière pour se ressaisir face à l’USMA. Ils ne cessent de collectionner les contre-performances depuis le début du championnat et chacun d’eux doit s’astreindre à la discipline du groupe, car ils ne doivent pas oublier qu’ils portent le maillot de l’un des clubs les plus prestigieux en Algérie.
N. Boumali
Qu’attendent les dirigeants pour prolonger Boultif ?
Bien que l’entraîneur Azzeddine Aït- Djoudi ait déclaré, il y a quelques jours de cela que le gardien Abderrahmane Boultif sera maintenu dans l’effectif de la JSK, aucun dirigeant ne lui a fait une proposition de prolongation de contrat. Au contraire, les dirigeants ont fait des propositions de prolongation de contrat à des joueurs dont les contrats n’expireront qu’au mois de juin à l’image de Redouani, Ferhani, Guemroud et Yettou, mais ils avaient omis volontairement ou involontairement de négocier avec Boultif qui sera libre de tout engagement à la fin de cette phase aller. D’après une source digne de foi, cela a froissé l’ancien pensionnaire de la formation d’Aïn Fekroun.
JSMB
Libre de tout engagement à la fin de ce mois de décembre, Boultif serait convoité par quelques clubs dont la JSMB. Les dirigeants kabyles comptent toujours sur lui, mais s’ils ne trouvent pas un terrain d’entente avec lui, ils seront obligés de recruter un gardien au mercato hivernal. Aït-Djoudi a indiqué dernièrement que Boultif restera à la JSK, mais pour ne pas le perdre surtout qu’ils n’auront droit à recruter que 3 joueurs au mercato hivernal, ils devront entamer les négociations avec leur deuxième gardien dès maintenant pour éviter toute mauvaise surprise. Boultif ne s’est pas encore prononcé sur son avenir, mais si on se fie à ce qui se dit çà et là, rien ne garantit qu’il renouvelle son contrat à la fin de la première manche du championnat. Son salaire est de 110 millions de centimes par mois, mais pour ne pas gaspiller une licence dans le recrutement d’un gardien, les dirigeants sont contraints de le convaincre à rempiler.
N. Boumali
Une forte prime pour motiver les joueurs
Sachant qu’une deuxième défaite consécutive pourrait entraîner l’équipe dans une crise sans précédent, les dirigeants comptent offrir une prime alléchante afin de les motiver à donner le meilleur d’eux-mêmes face à l’USMA. En cas de victoire, ils seraient prêts à leur accorder une prime de 15 millions de centimes ou plus. Pour le nul, la prime serait de 10 millions de centimes. Pour les deux matches restants de la phase aller, les responsables kabyles tablent au moins sur 4 points. Ils ne sont pas satisfaits par le parcours réalisé jusqu’à maintenant, mais ils estiment qu’avec un recrutement de qualité au mercato hivernal, la JSK pourra revenir en force à la phase retour.
Ferhani et Saâdou pris en charge par Guillou
Blessés depuis la rencontre face au CSC, l’arrière gauche Houari Ferhani et le défenseur central Nabil Saâdou ont travaillé hier sous la houlette du kiné Guillou. Ce dernier ne se prononcera sur la participation de ces deux joueurs qu’à l’issue de la séance d’aujourd’hui. Cependant, d’après une source digne de foi, Ferhani et Saâdou seront opérationnels pour le match de ce week-end face à l’USMA.
Contrarié par les critiques dont il a fait l’objet
Abdat veut partir
Le défenseur Sofiane Abdat n’a pas du tout apprécié les critiques dont a fait l’objet l’axe central, notamment de la part de l’entraîneur Aït-Djoudi à la fin de la rencontre face au CSC. Estimant qu’il n’avait rien à se reprocher, l’ex-pensionnaire de l’USMH songe à partir. Il supporte mal que l’axe central soit mis à l’index à chaque
contreperformance. Il n’a rejoint la JSK qu’au mois de juin dernier, mais avec toute la pression qui pèse sur le groupe, il souhaite changer d’air, mais comme il est sous contrat, il ne peut pas partir sans l’accord de sa direction. C’est pour cela qu’il a fait part à son entraîneur de son souhait de partir, mais celui-ci lui a dit qu’il
reste encore deux matches pour la fin de la phase aller et qu’il doit attendre jusqu’après la rencontre face au MCO pour parler de son cas. Aït Djoudi que nous avons interrogé au sujet d’Abdat affirme que pour le moment il n’évoquera pas le cas de ce défenseur. Cela sous-entend que si la direction parvient à conclure avec Belkalem ou avec un autre bon défenseur, le départ d’Abdat deviendrait envisageable, mais pour l’heure, Aït-Djoudi refuse catégoriquement de parler de son départ.
N. Boumali
La police judiciaire enquête sur le dossier de la JSK
Sur instruction du parquet, la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou a déclenché une enquête. Les services compétents de ce service ont convoqué plusieurs dirigeants dont le président du CSA, Samy Idrés, afin de s’expliquer sur plusieurs anomalies financières (la police judiciaire c’est le pénal). Au moment où nous mettons sous presse, l’enquête se poursuivait toujours, plusieurs responsables du CSA, de la SSPA et même de l’OPOW et d’autres anciens dirigeants, devraient se présenter devant les services de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Tizi Ouzou pour un s’expliquer sur un détail bien précis. On reviendra avec plus de détails concernant cette affaire dans nos prochaines éditions.
- H.
Ekedi-Djabout…
Et si c’était un problème d’animation de jeu !
A la JSK, un phénomène est devenu une habitude ces derniers temps, à chaque fois que les attaquants peinent à secouer les filets adverses, on commence à les descendre en flammes et à tirer sur eux. Seguer, Aouedj, Kerar… tous ces attaquants ont fait l’objet de critiques acerbes lorsqu’ils portaient les couleurs de la JSK alors qu’ils ont brillé ailleurs, quelques semaines justes après leur départ de Tizi Ouzou. Le problème ne se repose donc pas sur ses attaquants qu’on critique et qu’on écarte d’une manière inexplicable. Le vrai problème de la formation de la ville des Genêts ces dernières années réside au niveau de l’animation de jeu. A la JSK, l’absence d’un meneur de jeu, un vrai numéro 10, a cassé l’équipe. Comment un attaquant comme Ekedi ou comme Djabout peuvent secouer les filets adverses alors qu’ils ne touchent aucune balle dans la surface de l’adversaire. Pour faute d’une bonne animation de jeu, l’attaque peine. Au lieu d’attaquer le problème dans le fond et dans la forme, on a préféré opter pour la facilité, écarter les attaquants vedettes de l’équipe pour dire après qu’on n’a pas de bons attaquants. Certes, des éléments comme Ekedi et Djabout n’ont pas démontré grand-chose lors des premiers matchs de l’équipe en championnat, néanmoins, au pays des aveugles, le borne est roi… Et puis, avec le travail et surtout une bonne animation de jeu, n’importe quel attaquant pourrait avancer et progresser. En résumé, les membres du staff technique doivent réaliser un gros travail sur le plan technico-tactique pour trouver une bonne formule au milieu de terrain et surtout au niveau de la création de jeu. Si on veut continuer toujours dans la facilité, on doit mettre le paquet cet hiver pour enrôler un grand numéro 10, sinon, ça ne sert à rien de continuer de prendre des gars comme Ekedi et Djabout comme des boucs émissaires.
- H.
Ekedi écarté du groupe jusqu’à nouvel ordre
L’attaquant camerounais de la JSK n’a pas été autorisé à s’entraîner avec le groupe hier matin. Avant le coup d’envoi de la séance d’entraînement d’hier, l’entraîneur en chef de l’équipe kabyle a eu une discussion avec Ekedi. Le premier responsable de la barre technique de la formation du Djurdjura n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire à son interlocuteur qu’il est écarté du groupe, etce, jusqu’à nouvel ordre. Très déçu, Steve Ekedi n’a pas trouvé quoi dire, lui, qui se sent de plus en plus indésirable dans ce groupe mais avant de quitter les lieux, l’attaquant étranger de la JSK a effectué quelques tours de piste, lui qui ne veut pas baisser les bras apparemment.
On compte le traduire devant le CD
Selon une source autorisée, la direction du club kabyle compte traduire l’attaquant camerounais de l’équipe, Steve Ekedi, devant le conseil de discipline. On reproche à ce joueur d’avoir attaqué la direction du club ainsi que les membres du staff technique à travers la presse. On prévoit même une sanction financière à l’encontre de ce joueur.
- H.
Aït-Djoudi : «Je ne suis pas raciste et je n’ai pas lésé Ekedi»
Apparemment, le feuilleton Ekedi ne va pas connaître son épilogue dans les prochaines heures, au contraire, l’affaire de ce joueur s’aggrave de jour en jour. Hier, le coach des Canaris du Djurdjura a écarté Ekedi du groupe, une décision qui a provoqué la colère de plusieurs supporters qui n’ont pas hésité à commenter cette décision sur les réseaux sociaux. De son côté, Aït-Djoudi, reste calme et explique du nouveau sa position par rapport à cette affaire : « Je ne suis pas en train de gérer un seul joueur seulement à la JSK, je suis là pour gérer tout un groupe, voire tout un club, pour Ekedi, les choses sont très claires, tout ce que je peux vous dire pour le moment à propos de ce sujet est que je ne suis pas raciste et que je n’ai jamais lésé ce joueur, il touche un gros salaire, il doit être à la hauteur de ce salaire qu’il touche, ni plus ni moins.»
- H.
Longue explication AAD-Djabout hier
Avant de commencer la séance d’entraînement d’hier, l’entraîneur en chef des Canaris du Djurdjura a invité Djabout à s’expliquer sur ses absences lors des deux premières séances d’entraînement de la semaine. Le coach des Canaris du Djurdjura ne voulait pas trop dramatiser les choses avec son attaquant, il s’est montré très compréhensif par rapport aux justifications du joueur, mieux encore, Aït-Djoudi a essayé de motiver Djabout en lui déclarant que les membres du staff technique comptent énormément sur lui et qu’il pourrait jouer comme titulaire contre l’USMA. Des paroles qui ont libéré l’enfant de Chlef qui compte de son côté relever le défi en cette fin de la phase aller en marquant quelques buts.
- H.
Madjène : «Il n’y a aucun problème entre les membres du directoire»
Le président du directoire de la JSK, dans une déclaration faite à l’issue de la rencontre de son équipe contre le CSC, a tenu à préciser un détail de taille à ses yeux. Selon Lakhdar Madjène, les trois membres du directoire, c'est-à-dire lui, Zouaoui et Ait-Djoudi, s’entendent à merveille : « Faux, il n’y à aucun problème entre les membres du directoire, on travaille la main dans la main pour le seul intérêt de l’équipe, que ceux qui cherchent les poux sur la tête d’un chauve arrête leurs mensonges, ils n’arriveront pas à créer un climat de zizanie au sein du directoire.»
«Les gens doivent nous juger après la trêve hivernale»
Concernant leur apport au club, que ce soit sur le plan financier ou sur le plan technique, Madjène rassure de nouveau les fans des Canaris du Djurdjura : « Comme je n’ai pas cessé de le déclarer ces derniers jours, nous sommes là pour servir le club, on va tout mettre en place afin de réussir notre projet, néanmoins, les gens, les supporters du club beaucoup plus, doivent se montrer patients avec nous, au moins, le temps de travailler sur le mercato hivernal, après la trêve, on pourra passer aux jugements mais à l’heure actuelle, on est en train de fournir de gros efforts afin de régler plusieurs dossiers, ce n’est pas facile, notre tâche est très difficile mais on est quand même très motivés pour réaliser un bon projet pour notre cher club ».
- H.