L’arrière droit de la formation du Djurdjura qui a été invité ces derniers temps par les membres du directoire pour négocier une prolongation de contrat a répondu négativement, lui qui veut changer d’air dès cet hiver.

Le joueur est toujours sous contrat avec la JSK, néanmoins, il veut négocier un départ cet hiver surtout qu’il ne lui reste que cinq mois de contrat. Formé au club, Guemroud ne supporte plus ce statut de remplaçant. Après avoir réalisé une saison époustouflante l’année passée, Guemroud croyait que cette saison serait celle de la confirmation pour lui, néanmoins il n’a joué que quelques rencontres comme titulaire, cette situation l’angoisse de jour en jour, surtout, qu’il n’a bénéficié d’aucune augmentation de salaire depuis qu’il a été promu senior.

 

Le CSC, l’USMBA, le NAHD et la JSS l’ont déjà contacté

Si Guemroud insiste pour partir cet hiver, ce n’est pas pour mettre fin à sa carrière ni pour rentrer chez lui, avec ses qualités physiques et techniques, son jeune âge et sa marge de progression il est convoité par plusieurs équipes de la Ligue 1 Mobilis. Le CSC qui voulait l’engager à tout prix l’été passé vient de revenir à la charge, le leader veut engager Guemroud cet hiver, surtout que les Sanafir seront appelés à jouer sur les deux fronts cet hiver, coupe et championnat. Le CSC n’est pas la seule équipe qui veut recruter Guemroud cet hiver, le NAHD insiste auprès du manager du joueur, la JSS et l’USMBA ont, elles aussi, touché le manager de Guemroud. Ce dernier veut et à tout prix récupérer sa lettre de libération de chez la direction du club avant de choisir tranquillement sa future destination.

 

« Désormais, je dois penser à mon avenir »

« Je ne veux pas parler de mon avenir pour le moment, j’ai un match très important à préparer, et puis, je me concentre sur la fin de cette phase aller. Durant la trêve, je vais parler aux responsables du club, après trois saisons en senior, c’est le moment pour moi de penser à mon avenir. »

1. H.

 

Ils s’impatientent pour leur argent

Les joueurs réclament 8 mois de salaire

A la JSK, la crise financière empoisonne la vie à tout le monde mais ce sont les joueurs beaucoup plus  qui commencent  à s’impatienter, notamment ceux de la saison passée, puisqu’ils réclament huit mois de salaire. Dans un premier temps, les Asselah, Guemroud, Redouani, Ferhani, Yettou… et les autres cadres et jeunes de l’équipe gardaient leur sang-froid, ils croyaient qu’avec cette nouvelle direction, leurs jours changeront mais en fin de compte, rien n’à changé pour ces joueurs qui attendent leur dû depuis plusieurs mois. Quelques joueurs n’ont même pas de quoi dépenser pour leurs familles, la situation est devenue plus que critique et si les membres du directoire ne débloquent pas la situation dans les prochaines heures, on assistera sans aucun doute à une grève des joueurs, une première dans l’histoire du club. Certes, cette situation ne date pas d’hier, c’est l’ancienne direction qui est derrière cette crise financière, mais les membres de ce directoire, et avant leur installation, ont promis et publiquement de régler tous les problèmes financiers de l’équipe et dans les plus brefs délais. Plus d’un mois après leur installation, la situation n’a pas changé, pis encore, sur un plan sportif, l’équipe n’a récolté que quatre petits points sur les quinze qui étaient en jeu…

1. H.

Aït-Djoudi à Ekedi : «Je n’ai pas besoin de toi !»

 

Tout en cherchant un arrangement avec Steve Ekedi, l’entraîneur

Azzedine Aït-Djoudi lui a réaffirmé lors de l’entrevue qu’il a eue avec lui dimanche soir en présence des autres membres du directoire, qu’il ne veut plus de lui dans son effectif.

 

 Convoqué pour lui demander des explications sur ses déclarations, les responsables kabyles ont profité de l’occasion pour presser le Camerounais d’accepter de résilier son contrat. Evidemment, il a refusé catégoriquement de résilier son contrat vu que les dirigeants ne lui ont proposé qu’un mois d’indemnité. Il leur a répliqué qu’il est prêt à partir pour peu qu’ils le payent.

 

Le joueur a évité l’affrontement

Ouvert aux négociations, Ekedi ne veut pas entrer en conflit avec ses responsables et moins avec son entraîneur, mais il leur a rappelé qu’il a un contrat et que s’ils ne veulent plus de lui, ils n’ont qu’à le payer. Mais les dirigeants de la JSK s’opposent catégoriquement à lui accorder plus d’un mois d’indemnité en lui disant que même les grands clubs européens ne payent pas leurs joueurs jusqu’à la fin de leurs contrats lorsqu’ils décident de les libérer. Cela n’a pas bien sûr convaincu Ekedi qui est, il faut le dire, en position de force dans cette affaire. Il connaît les lois par cœur, ce qui a surpris les dirigeants de la JSK qui ont oublié qu’il a joué pendant plusieurs années au Portugal.

 

Ekedi a refusé de signer le moindre document sans son avocat

Et comme chacune des deux parties campait sur ses positions, les dirigeants ont présenté un document à Ekedi en lui demandant de le signer. Il a refusé d’apposer sa signature en leur expliquant qu’il ne le signera pas sans la présence de son avocat. Le document en question concernait son reversement en équipe espoir. Ce même document a été présenté au joueur il y a 48 heures et il avait aussi refusé de le signer. Même en présence de l’huissier de justice à l’hôtel, le joueur a répondu pareil. Aussi et c’est important de le dire, cette réunion était prévue à l’heure de l’entraînement, mais faute de convocation écrite, le joueur a préféré s’entraîner pour ne pas être déclaré absent, raison pour laquelle la séance a été décalée à 17h30. C’est pour dire combien le joueur est prudent et craintif quant aux intentions d’Aït-Djoudi.

 

Le coach a joué la carte de l’apaisement mais…

Les dirigeants ont tenté de le rassurer en lui confiant que c’est juste pour qu’il s’entraîne avec les espoirs, mais Ekedi leur a répliqué qu’il ne peut pas signer un document sans son avocat. C’est à ce moment-là qu’Aït-Djoudi lui a lancé qu’il ne veut plus de lui dans son effectif en lui ajoutant qu’il n’a pas le niveau pour jouer à la JSK. Ekedi, arborant un large sourire, leur a rappelé ses stats et a expliqué techniquement qu’il avait largement sa place à la JSK pourvu qu’il soit bien utilisé.

 

Le joueur veut jouer face au MCO et à la Saoura…

Les deux parties se sont séparées sans trouver un terrain d’arrangement. Raison pour laquelle Ekedi s’est entraîné encore une fois hier en solo, alors que son entraîneur lui a demandé de rejoindre les espoirs. Cette situation n’arrange ni la direction ni le joueur. Si les responsables ne trouvent pas un accord avec lui, ils se retrouveront dans une situation très délicate. Ils ont le droit de se passer des services des joueurs qui n’ont pas donné entière satisfaction, mais ils doivent privilégier la voie du dialogue. Ils devront tirer les enseignements des litiges auxquels sont confrontés déjà à cause de l’entêtement de l’ancien président à libérer ses joueurs à l’image de Boulaouidet, Rial, Medjkane, Berchiche et Mebarki sans les payer. Par ailleurs, le joueur a confié à certains de ses camarades qu’il voudrait bien jouer face au MCO et la JSS pour prouver à tous qu’ils se sont trompés sur son compte et qu’il peut largement faire mieux que Si Salem et Mesbahi.

1. B.

 

Vers la titularisation d’Izerghouf face au MCO

En raison de l’inefficacité de son compartiment offensif, l’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi compte jouer la carte de Thomas Izerghouf face au MCO. N’ayant bénéficié d’aucun temps de jeu depuis l’entame du championnat, celui-ci a de fortes chances de jouer d’entrée lors de la prochaine rencontre. Bien que la direction ait songé de le libérer à la fin de la phase aller, l’entraîneur kabyle pourrait miser sur lui ce week-end vu que sa ligne d’attaque s’est montrée muette lors des derniers matches. D’après une source proche du staff technique, Izerghouf affiche une belle forme à l’entraînement. Libéré à la fin de l’exercice écoulé par l’ancien président Mohand Chérif Hannachi, Izerghouf avait saisi la Chambre de résolution des litiges, laquelle avait obligé la direction kabyle à le réintégrer tout en lui payant deux mensualités. Mais comme il avait raté les deux stages d’intersaison, les prédécesseurs d’Aït-Djoudi n’avaient pas composé avec lui en expliquant qu’Izerghouf accusait un énorme retard sur le plan physique. Même s’il a été confronté à une situation très délicate, l’émigré des Jaune et Vert se présentait régulièrement à l’entraînement pour ne pas donner l’occasion à ses dirigeants de le renvoyer. Avec la mise à l’écart d’Ekedi et le rendement de Djabout jugé insatisfaisant par Aït Djoudi, Izerghouf  pourrait avoir sa chance lors de la prochaine rencontre. Si sa titularisation se confirme, il aura une chance inouïe pour prouver à son entraîneur qu’il peut compter sur lui à la phase retour.

1. Boumali

 

Abdat campe sur ses positions

Bien qu’il s’entraîne le plus normalement du monde, le défenseur Sofiane Abdat est décidé à changer d’air au prochain mercato hivernal.

Refusant toujours de s’exprimer sur sa situation depuis qu’il a fait part à l’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi de résilier son contrat à la fin de la phase aller, l’ancien pensionnaire de l’USMH  n’est toujours pas revenu à de meilleurs sentiments. En effet, d’après une source proche de la direction, Abdat ne veut pas revenir sur sa décision de partir. Même si les dirigeants n’ont droit qu’à trois licences au mercato hivernal, ils n’écartent pas le départ de leur défenseur central en arguant qu’ils ne peuvent pas compter sur un joueur qui ne songe qu’à partir. Le recrutement d’Abdat à l’intersaison n’avait pas fait l’unanimité au sein de la direction. C’est l’ex-entraîneur Mourad Rahmouni qui avait insisté auprès de Hannachi pour qu’il l’engage après l’échec des négociations avec les défenseurs centraux ciblés.

1. Boumali

Chetti : «Prêt à remplacer Ferhani»

 

Pressenti pour jouer d’entrée lors de la prochaine rencontre face au MCO, Lyes Chetti se dit prêt à remplacer Ferhani. N’ayant joué qu’une seule fois titulaire depuis l’entame du championnat, l’ancien arrière gauche de l’US Biskra affirme qu’il est en forme et qu’il travaille sans relâche à l’entraînement afin de prendre sa place sur l’échiquier des Jaune et Vert, lorsque son entraîneur aura besoin de lui.

 

Vous avez de fortes chances de jouer titulaire ce week-end face au MCO en raison de la suspension de Ferhani, êtes-vous prêt à prendre votre place sur l’échiquier des Jaune et Vert ?

Bien sûr, je travaille sans relâche pour être prêt à prendre ma place lorsque l’entraîneur aura besoin de moi. Si Aït Djoudi m’accorde sa confiance, je ferai tout pour être à la hauteur de la confiance placée en moi.

 

Votre équipe a du mal à enregistrer de bons résultats sur son terrain cette saison, ne croyez-vous pas que vous êtes condamnés à gagner face au MCO pour vaincre le signe indien ?

Absolument, on doit impérativement gagner face au MCO afin de faire honneur à nos fans. Le match ne sera pas facile, mais on est déterminés

à donner le meilleur de nous-mêmes pour renouer avec la victoire sur notre terrain.

 

Une victoire face au MCO vous permettra de terminer la phase aller sur une bonne note, n’est-ce pas ?

Oui, on ne veut pas décevoir encore une fois nos fans. On a perdu beaucoup de points sur notre terrain lors des matches précédents et il est temps qu’on mette un terme à cette série de mauvais résultats at home.

 

Le nul obtenu à Bologhine devant l’USMA ne fera que vous motiver à enchaîner avec une victoire…

Effectivement, le nul ramené de Bologhine nous a fait beaucoup de bien. Il nous a permis de gagner en confiance, mais on sait tous qu’on doit enchaîner avec une victoire sur notre terrain pour ne pas retourner à la case départ.

 

Les dirigeants vous ont fait une proposition de prolongation de contrat, y a-t-il du nouveau depuis ?

Vous savez, mon contrat n’expire qu’au mois de juin 2020. Autrement dit, il est encore tôt de parler de renouvellement de mon contrat.

Tout ce qui compte pour moi est de briller avec l’équipe. Je sais qu’il y a une rude concurrence à la JSK, mais je suis déterminé à m’imposer.

1. B.

 

Yettou pris en charge par Guillou

Souffrant d’une légère blessure, le milieu Nassim Yettou ne s’est pas entraîné hier avec le groupe. Il a été pris en charge par le kiné

Guillou qui fait tout pour le remettre sur pied pour le match de ce week-end face au MCO. Avec la suspension d’Asselah, Ferhani et Djerrar, l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi n’a pas beaucoup de choix devant lui pour composer son onze de départ.

Il a rencontré Kaci-Saïd hier 

Aït-Djoudi passe la vitesse supérieure concernant Aouedj

Comme tout le monde le sait, l’entraîneur des Canaris du Djurdjura fait du recrutement d’Aouedj sa grande priorité pour ce mercato hivernal. Aït-Djoudi qui connaît bien ce joueur, puisqu’il était son joueur que ce soit à la JSK ou en équipe nationale olympique, insiste vraiment pour l’engager cet hiver. Même le problème de la lettre de libération n’a pas dissuadé le coach de la JSK, d’ailleurs, Aït-Djoudi a profité de sa présence hier à Alger, au symposium organisé par la FAF afin de parler à Kaci-Saïd au sujet d’Aouedj. Les deux hommes ont même parlé argent mais comme l’endroit et le moment n’étaient pas opportuns, les deux hommes se sont donné rendez-vous pour les prochaines heures afin de finaliser ce transfert. Sauf surprise de dernière minute donc, Aouedj serait la première recrue de la JSK lors de cette période des transferts.

Pourquoi Aït-Djoudi n’a pas encore signé son contrat ?

Comme tout le monde le sait, Azzedine Aït-Djoudi est revenu à la JSK pour un grand projet, dans un premier temps, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale olympique devait prendre la présidence du club avant de se retrouver dans le directoire aux côtés de Madjène et Zouaoui. Homme de terrain, Aït-Djoudi n’a pas hésité à prendre en main la barre technique de l’équipe. Il a certes engagé deux entraîneurs adjoints mais il reste l’entraîneur en chef, le premier responsable du staff technique, quoi. Salarié ou bénévole, on a posé cette question au premier concerné par cette histoire lors de la récente conférence de presse organisée par la direction du club, une question qui reste posée au jour d’aujourd’hui. Et puis, Aït-Djoudi n’a pas encore signé son contrat, s’il signe ce fameux contrat, il sera obligé de quitter le directoire, s’il ne le signe pas, il sera appelé à travailler gratuitement. Pour cette raison, le contrat qui liera l’entraineur en chef des Canaris du Djurdjura à la direction du club n’a pas été encore signé, surtout que Zouaoui et Madjène veulent entrer dans le CA le plutôt possible, car cette situation du directoire n’arrange pas leurs affaires, car, à vrai dire, ils n’ont aucun pouvoir, pour la simple raison qu’ils ne sont pas actionnaires.

                        A.H.

La reprise des entraînements assurée par Gaci

C’est l’entraîneur adjoint de la JSK qui a assuré la séance de la reprise des entraînements qui s’est déroulée hier matin au stade 1^er-Novembre de Tizi-Ouzou. Gaci qui a assuré les entraînements des joueurs remplaçants, ceux qui n’ont pas joué contre l’USMA, avant-hier dimanche, bénéficie de la confiance totale d’Aït-Djoudi.

AAD, Madjène et Gaci au symposium de la FAF

L’entraîneur en chef des Canaris du Djurdjura et les deux autres membres du directoire se sont déplacés hier matin à Alger pour assister aux travaux du symposium organisé par les responsables de notre football.

Le problème de la restauration angoisse les joueurs

Plusieurs joueurs de la JSK n’ont pas caché leur colère concernant cette histoire de restauration. Avec cette nouvelle direction, les coéquipiers de Redouani trouvent des difficultés pour bien récupérer après les entraînements, même les joueurs qui résident en dehors de la wilaya souffrent quotidiennement pour trouver la bonne bouffe et une restauration adéquate pour les sportifs de haut niveau. Certes, avec son restaurant, Djadjoua essaye de dépanner l’équipe mais les joueurs exigent des plats 100% sportif et un restaurant privé, c'est-à-dire ne pas partager leurs repas avec les autres clients du restaurant…